MARIONNETTES, DANSE
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LA PROGRAMMATION COMPLÈTE DU FESTIVAL !
Tarif C : 5 €
Mobilité douce* : 4 €
Dès 2 ans
30 min.
Au bord de l’eau, un souffle, un cri d’oiseau, un chant de sirène…
La Mer/Mère se dévoile doucement. Sur la plage, entre les galets, une petite marionnette minérale s’éveille. Sans un mot, elle invite les tout-petits à plonger dans un univers fait de danse, de musique et de rêves. Ici, le spectacle devient un jeu, un voyage à hauteur des yeux d’enfants, où grimper, plonger, chevaucher, voguer se vivent comme autant d’aventures à partager.
Une promenade sensible et poétique où Mer et Mère dansent ensemble.
Conception, chorégraphie, interprète danse et manipulation : Maud Miroux – Scénographie, construction marionnettes, costumes : Laurence Salvadori – Composition, violoncelle : Lola Malique – Création lumière : Nicolas Simonin – Enregistrement musical et conception son : Studio Tinig.
© Photo : Maryline Jacques, David Couturat
Production : Le Cabaret des Oiseaux. Coproduction : Service culturel de Lardy. Pré-achats : MJC Théâtre des 3 vallées, Cité Éducative – Palaiseau 91, Saint-Michel-sur-Orge/Sainte-Geneviève- des-Bois, Service culturel - Lardy, MJC Jacques Tati Festi’Mômes – Orsay, Festival WeToo – Pantin. Partenaires : FMTM – Charleville-Mézières, Musée du Feutre – Mouzon, Crèche les Moussaillons – Mouzon, Le Chantier – Compagnie Théâtre Buissonnier – Nogent-le-Rotrou, Festival Jeune et Très Jeune Public – Gennevilliers, Crèche Masselier – Gennevilliers, Compagnie ACTA / Dispositif « Pépite » – Villiers-le-Bel, Compag nie Les Frères Kazamaroffs – Grigny. Soutiens : Conseil départemental de l’Essonne, Spedidam, Compagnie Ouragane.
Une écriture unifiée
L’écriture unifiée de mɛʁ en fait un spectacle total, enveloppant les spectateurs dans un bain de musique, de lumière, de mouvement, de transformations marionnettiques, un spectacle visuel au cours duquel chacun est libre d’avoir sa propre lecture.
Une adresse circulaire
Elle convie chacun.e à être traversé.e, à traverser, et à se laisser traverser.
Une mise en abyme : de la Mer, surgit la Mère
A l’instar de la Mer, la relation de la Mère à l’Enfant peut-elle être à la fois douce, tendre, câline, bienveillante, encourageante, et à contrario, parfois chaotique, perturbante, instable, envahissante, violente?
La scénographie : Les 3 cercles
La scénographie est construite autour du cercle qui symbolise l’unité. Le rapport circulaire aux spectateurs est une contrainte avec laquelle il faut composer.
Elle est propice à l’émergence d’une écriture singulière au plateau, tant chorégraphique que marionnettique. Le cercle, est un défi pour le jeu marionnettique et la danse : se soucier de chaque spectateur, donner à voir des choses différentes, complémentaires, distribuer l’adresse avec fluidité.
La grande proximité permet une relation directe avec le public, « à fleur d’eau », et favorise la présence d’objets petits.
3 espaces se distinguent :
La plage : un espace de jeu matérialisé par un tapis circulaire de couleur sable, bordé de galets de feutre.
Le chenal : un espace de jeu intermédiaire de couleur bleue rappelant la mer encercle la plage. Cet espace est délimité par une guinde en chanvre qui marque une frontière symbolique à ne pas franchir pour les enfants.
L’espace public : le public est installé sur 2/3 du cercle en grande proximité avec l’action, le tiers restant permettant un rapport semi-frontal au public, axe nécessaire au jeu marionnettique.
Costume : Le déploiement
Le pari est de faire surgir les objets marionnettiques du manteau de la danseuse-marionnettiste, comme s’ils émanaient d ‘elle-même: la mouette, la mer, l’orque…Ce choix implique une conception sur mesure du costume et des objets marionnettiques : poches/cachettes, objets souples et rétractables.
Création musicale : Le paysage marin
La création musicale originale, est nourrie de matériaux bruts prenant leur source dans le paysage marin (rythmes des remous, souffle/vent, chant des mouettes, bruits d'eau, sirènes de bateau, etc ...), de sons électroacoustiques, d’ambiances et nappes sonores aux claviers ou au violoncelle, et de voix. Elle est une matière mouvante composée de plans sonores, jouant avec la densité, le relief, le lointain, le proche, accompagnant la mise en abyme (Mer/Mère). Les enceintes placées autour du public installé en cercle créent une spatialisation du son.
La danse et le jeu marionnettique au service des personnages
La Petite marionnette
La petite marionnette principale représente l’enfant. Tout comme le jeune enfant, cette petite marionnette est étroitement liée à son environnement. Elle est avant tout un être de nature, un être minéral, issu du monde qui l’entoure. Elle va aller à la rencontre de l’univers dont elle est née, et l’explorer. Le choix du matériau pour sa fabrication s'est porté sur l’aspect minéral de la scénographie : les galets. Visuellement, la marionnette peut à la fois se fondre dans son environnement, et s'en détacher. Sa petite taille (30 cm) favorise la mise en jeu du contraste entre le familier et l'étrange. Cette esthétique permet un jeu marionnettique en miroir avec les jeunes spectateurs : apparaître, se cacher, découvrir, grimper, s'agripper, tomber... autant d'actions éprouvées au quotidien par le tout-petit.
La Mer & la Mère
La Mer et la Mère sont incarnées par la danseuse-marionnettiste. Le personnage de la Mère prend toute sa dimension lorsque la marionnette apparaît. Le petit et le grand se font face renvoyant à l’image de l’enfant et la mère. Les autres personnages sont des objets marionnettiques manipulés par cette dernière.
La mouette, le bateau, l’orque, le phare, sont autant d’objets marionnettiques qui nourrissent la narration. Le corps est au service des objets et devient castelet par moments. La recherche du mouvement se nourrit de la nature propre de chaque objet marionnettique.
La danse
La recherche chorégraphique se porte sur les différents états de la mer. La danse traverse ses états : calme, fluide, montante, ascendante, agitée, déchaînée…
Maud Miroux, danseuse, marionnettiste & chorégraphe
En 2013, elle fonde sa compagnie, Cie Sous le sabot d’un cheval, par laquelle elle croise la matière chorégraphique avec d’autres disciplines (théâtre de matière, théâtre gestuel, espace public, marionnettes).
Après une formation initiale de danse contemporaine à l’université Paris-Diderot, puis à New-York (Méthodes Limon, Horton, Graham), Maud Miroux enrichit sa technique de manière continue lors de stages au CND (Les Ballets C. de la B., Body-Mind Centering, Danse à l’école) – Pantin (93) , à la Ménagerie de Verre Paris (11ème), à Enfance et Musique – Pantin (93), à l’Institut International de la Marionnette ("Manipulation visible et invisible » avec la compagnie Les Anges au Plafond et Thierry Collet) - Charleville-Mézières (08), au Théâtre du Mouvement (« Marionnettiste corporel » et « Solo en chantier » avec Claire Heggen) – Montreuil (93), auprès de la compagnie Les Anges au plafond (« Marionnette-Danse : Dialogue » proposé par Camille Trouvé et Kaori Ito) - Malakoff (92).
Entre 2013 et 2023, elle chorégraphie 5 spectacles, 1 conférence et 3 performances, tout en poursuivant son parcours d’interprète auprès de compagnies de danse et/ou de marionnettes, de collectifs artistiques (Cie En Lacets, Bronca, Cie Ouragane, Cie Hyppoféroce, Cie Sabdag), et tout en développant ses adresses spécifiques auprès de la Petite Enfance et dans l’Espace public.
Laurence Salvadori, scénographe, factrice de marionnettes, costumière
Chorégraphe, Interprète et pédagogue, Laurence Salvadori crée la compagnie Ouragane en 1996, et oriente sa recherche chorégraphique en direction du très jeune public.
Elle est à l’origine de toutes les scénographies de ses spectacles, joués plus de 3000 fois depuis la création de la compagnie.
Passionnée par la marionnette depuis de nombreuses années, elle crée ses premiers objets marionnettiques et les manipule sur scène, à l'occasion de la création du spectacle "Si ça se trouve, les poissons sont très drôles" en 2014.
Depuis lors, elle a fabriqué plusieurs objets manipulés aux plateaux par les interprètes dans ses pièces. Elle crée ici pour Mɛʁ un univers plastique au service du propos de Maud Miroux, depuis la scénographie jusqu’au costume, en passant par les objets manipulés.
Laurence Salvadori et Maud Miroux collaborent depuis 10 ans au sein de la compagnie Ouragane, et partagent une approche similaire de la danse à l’adresse jeune enfant, ainsi qu’un goût certain pour la marionnette.
A travers Mɛʁ, elles portent ce regard partagé au service d’une œuvre où la danse la marionnette fusionnent.
Dans le processus de création, Laurence Salvadori est à la fois accompagnatrice artistique sur la scénographie, costumière et factrice de marionnettes.
Lola Malique, violoncelliste, compositrice
Elle obtient en 2016 un Master de violoncelle classique à la Haute École de Musique de Lausanne dans la classe de François Salque, après avoir reçu un Diplôme National Supérieur Professionnel du Musicien et une Licence au Pôle Supérieur de Seine-Saint-Denis dans la classe de Florian Lauridon.
Elle s’est perfectionnée avec des personnalités comme Philippe Muller, Sung Won Yang, le Quatuor Manfred et le Quatuor Voce dans le cadre de ProQuartet.
Parallèlement à cette formation instrumentale, elle a travaillé le chant (jazz, chanson française) avec Laura Littardi à la Cité des Arts de Paris.
Lola Malique est associée depuis 2016 à la Cie Sous le sabot d’un cheval, elle a composé les musiques des spectacles « Ce que j’ai dans le ventre » et « Petit ventre », dont elle est aussi interprète. Avec mɛʁ, Lola Malique compose une musique originale.
Nicolas Simonin, éclairagiste
Nicolas approche la lumière très jeune et cela devient vite une passion. Suite à des études à l’école supérieure d’art dramatique du Théâtre National de Strasbourg, il éclaire marionnettes, musique, opéra, danse et théâtre pour des grandes et petites formes.
Il développe un logiciel de régie vidéo dédié au spectacle vivant et réalise également des dispositifs à leds et des interfaces pour intégrer la lumière à la scène.
Nicolas Simonin rejoint la compagnie Sous le sabot d’un cheval en février 2022 à la création lumière. Dans mɛʁ, l’enjeu est de créer un dispositif autonome et inhérent à la scénographie du spectacle.
Cie sous le sabot d’un cheval
Danse contemporaine, arts du geste, marionnettes
La Cie sous le sabot d’un cheval, fondée en 2013 à l’initiative de Maud Miroux, développe un travail de création chorégraphique qui s'appuie sur le quotidien. Partant d'expériences collectives communes, elle aime transformer, transposer ce que nous avons de commun, afin d'embarquer peu à peu les spectateurs vers un ailleurs singulier, visuel et sensible. En lien avec ses spectacles & performances, la Cie Sous le Sabot d’un cheval propose des actions de sensibilisation auprès de tous les publics, son domaine de prédilection étant la relation aux jeunes enfants et aux adultes qui les accompagnent.
Elle se plait à mêler sa danse à d’autres disciplines artistiques (marionnettes, théâtre de matière), et démultiplie ses adresses (en salle, en espace public, en itinérance, à l’école, en crèche, en médiathèque, à l’hôpital, …). Au fil de ses expériences spécifiques en lien avec la Petite Enfance et l’Espace Public, la compagnie se dessine sa ligne artistique, celle de la Transversalité / de l’Organique / du Vivant.
« On s’émerveille à chaque seconde des images qui naissent sous nos yeux, et suscitent les rires de surprise dans la bouche des plus jeunes. Lumières tamisées, effets sonores et musicaux, jeux d’ombres et de tissus, tout est fait pour nous faire embarquer sur les vagues de l’imaginaire et nous offrir un moment de pure poésie. » La Provence - Charly André Guibaud
« Maud Miroux s’adresse à tous par le plaisir de danser, donner à voir et donner envie, embarquer les spectateurs dans le tourbillon des émotions, les sens en éveil. » Enfance et musique