LE DRAKKAR

JEUDI 20 ET VENDREDI 21 NOVEMBRE – 20H

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JEUDI 20 ET VENDREDI 21 NOVEMBRE – 14H30

THÉÂTRE

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Tarif B
Dès 14 ans
1h15

L’ABOLITION DES PRIVILÈGES

LE ROYAL VELOURS
HUGUES DUCHÊNE

Été 1789, la France est au bord de l’explosion.

L’État est endetté, les riches ne paient pas d’impôts, le peuple gronde… Et puis, en une nuit, tout change : c’est la Nuit du 4 août. Ce seul-en-scène rythmé et plein d’humour offre une galerie de personnages au cœur des États généraux.

Mis en scène par Hugues Duchêne, L’Abolition des privilèges nous fait revivre un moment où l’Histoire s’accélère. Un sprint théâtral, drôle et percutant, pour raconter comment, parfois, un monde peut basculer en quelques heures.


L’occasion de comprendre à quel point l’histoire brasse encore et toujours les mêmes rapports dominants-dominés. Un spectacle jubilatoire ! — Le Monde

Adaptation et mise en scène : Hugues Duchêne – Avec (en alternance) : Maxime Pambet/Maxime Taffanel/Oscar Montaz et Hugues Duchêne/Baptiste Dezerces/Matéo Cichacki – Collaboration artistique et création vidéo : Pierre Martin Oriol – Voix off : Lisa Hours – Scénographie : Julie Camus – Équipe de création : Hugues Duchêne, Maxime Pambet et Jérémie Dubois.

© Photo : Blokaus808

Texte d’après L’Abolition des privilèges, Bertrand Guillot © Groupe Delcourt, Les Avrils – 2022. Régie son, lumière, générale (en alternance) : Jérémie Dubois/Thomas Le Hetet/Léo Delorme. Régie générale : Jérémie Dubois. Production Le Royal Velours. Coproduction : La Rose des Vents - Scène nationale de Villeneuve-d’Ascq, La Maison de la Culture d’Amiens, Le Phénix - Scène nationale de Valenciennes. Le Royal Velours bénéficie du soutien de la Région Hauts-de- France et de la DRAC Hauts-de-France pour la création de L’abolition des privilèges, de la ville de Paris pour la diffusion de L’abolition des privilèges au Théâtre 13. Accueil en résidence Maison de la culture d’Amiens, Théâtre 13 - Paris, La Rose des Vents - Scène nationale de Villeneuve-d’Ascq, Théâtre du Nord - CDN Lille Tourcoing Hauts-de-France. Coproduction Avignon 2024 Les singulières, Le Théâtre du Train Bleu, Le Royal Velours, ACME. Avec l’aide de la Région Hauts-de-France dans le cadre du dispositif Hauts-de-France en Avignon. À compter de 2025, L e Roya l Velours reçoit le soutien de la Direction régionale des affaires culturel les des Hauts-de-France – Ministère de la Culture et de la Communication (conventionnée avec la DRAC Hauts-de-France).

Site de la compagnie

C’était en juin 2022, au Théâtre 13. Avec toute l’équipe du Royal Velours, nous jouions nos dernières représentations de Je m’en vais mais l’État demeure. Cela se passait bien. Si bien que nombreux étaient les spectateurs qui, chaque soir, restaient après ce (long) spectacle pour discuter un peu. Par exemple : un soir, un type me tendit un livre - le sien. Son titre : L’Abolition des privilèges. Comme dans mon spectacle, il y était question de politique française sauf que là, ça se passait durant la Révolution.
« C’est comme vous - ajouta sa compagne - tout est vrai sauf ce qui est faux » reprenant l’un des principes que j’avais donné à la pièce qu’on venait de jouer.

Je remerciai avec moultes révérences et ramenai l’ouvrage dans ma loge. Il y resta jusqu’à la fin de l’exploitation du spectacle avant que je le rapporte chez moi. J’allais le ranger dans ma bibliothèque quand je m’aperçus que son auteur m’avait écrit une courte dédicace. Voilà qui était embêtant : j’allais être obligé d’en lire les premières pages...

Je précise que je ne lis jamais les livres que l’on m’offre. J’ai déjà trop à faire avec ceux que je m’achète, et qui portent presque tous sur la politique. Vous avez lu Le temps des conquêtes de Nicolas Sarkozy ? Moi oui, et c’est même pas le pire. Néanmoins ça prend du temps et voilà pourquoi le reste passe à la trappe. J’ouvrais donc l’ouvrage que j’avais entre les mains : L’Abolition des privilèges, de Bertrand Guillot, aux éditions Les Avrils. Les premières pages étaient bonnes. Pouf pouf. Elles n’étaient pas assez mauvaises pour que je repose le bouquin. Il y était question de la nuit du 4 août 1789, et à l’instar du spectacle de Joël Pommerat Ça ira fin de Louis (référence pour l’auteur, je l’appris ensuite) on en comprenait aisément le contexte socio-politico-économique.

En trois jours, je dévorai le roman, qui au fil de sa narration me semblait faire écho à la situation politique moderne : celle d’une société bloquée par le besoin impérieux d’une refonte du « système » (celle de l’Ancien Régime naguère, et celle du carbone aujourd’hui), mais qui ne semblait pas pouvoir passer à l’acte sans son effondrement...

(Citations parfois tronquées)

« Je serai le président de la fin des privilèges » François Hollande - Discours du Bourget - Janvier 2012

« L’Express : Vous pensez qu’être un homme blanc de moins de 50 ans est un privilège ?
Emmanuel Macron : C’est un fait.»
Entretien accordé à l’Express - Décembre 2020

« C’est une chance d’être Français, c’est un privilège » Discours de Lille, Nicolas Sarkozy, 8 juin 2016

« ... Car nous aimerions qu’une nouvelle nuit du 4 août nettoie les privilèges des lobbys : les syndicats de gauche, le lobby LGBT, les think tanks de Terra Nova, sans oublier les francs-maçons, les associations financées par l’étranger... » Commentaire de « Nominoe » - Critique de L’Abolition des privilèges de B.Guillot - lepoint.fr janvier 2022

« Pour que Total paye ses impôts comme le boulanger du coin, il nous faut une nouvelle nuit du 4 août ! » François Ruffin - 4 août 2022, France Info - présentant L’Abolition des privilèges de B.Guillot

« Élu président de la République, je mettrai définitivement fin aux privilèges migratoires exorbitants des Algériens » Éric Zemmour, BFMTV, Mars 2022

« Au lieu de vous inquiéter de voir rogner vos privilèges déjà nombreux vous auriez pu vous demander pourquoi les trans précaires ont la dalle comme ça ? » Mur Instagram de Laurène Marx - Décembre 2022

L’Abolition des privilèges est un roman historique relativement court (280 pages) qui se divise en trois parties ; la première raconte avec fulgurance la nuit du 4 août, qui vit les députés de la jeune Assemblée Nationale rédiger puis voter un décret abolissant les privilèges de la Noblesse, du Clergé, puis des Provinces. Le style est vif, le récit édifiant. On assiste à une accélération de l’Histoire. La deuxième partie - intitulée « avant la nuit » nous ramène 15 ans en arrière, et relate de 1774 à 1789 la suite de constats politique et d’évènements qui permirent l’effondrement de l’Ancien Régime : réformes avortées des gouvernements successifs, famines à répétitions, aspirations libérales de jeunes nobles, un zeste de complot… L’auteur nous fait comprendre que tout convergeait à un bouleversement, mais également que ce dernier aurait pu être de toute autre nature. C’est une formidable leçon d’histoire.
Enfin, la dernière partie est une leçon de politique. Elle nous conte les jours, semaines et mois suivant la nuit du 4 août. Car ce n’est pas parce que le décret est voté qu’il est signé par le roi. Et encore moins mis en application dans l’ensemble du royaume. Le contexte est toujours plus fort que les textes eux-mêmes.

En réduisant ce texte de 280 pages à un spectacle d’1h15 (50mn pour sa version scolaire), il s’agira avant tout de faire transparaitre ce qui constitue les leçons du roman sus-mentionnées, et ceci à travers un nombre restreint de personnes. Les députés Duquesnoy, Delaville, Noailles, le Chapelier, de Kerangal et le jeune Talleyrand.
La rapidité de l’élocution du narrateur sera de mise. Si Je m’en vais mais l’État demeure était un marathon, il faut concevoir L’Abolition des privilèges comme un sprint. C’est par ce moyen formel qu’on donnera le sentiment que l’Histoire s’est soudainement accélérée.

Les tentes-cinq premières minutes du spectacle seront donc consacrées à la première partie. Après un court intermède il restera vingt cinq minutes pour la seconde, et quinze pour la dernière. Toutes les parties seront resserrées dans la version destinée au public scolaire (lycées).

Avec L’abolition des privilèges, nous proposerons un spectacle adaptable, qui pourra se jouer en boîte noire, comme en décentralisation dans une salle des fêtes, ou même en plein air. Où qu’il soit, on proposera au spectateur de croire qu’il assiste à l’Histoire en marche ; à la nuit du 4 août. Maxime Pambet sera le narrateur du spectacle, autant que son acteur, incarnant pour un discours ou une courte apostrophe, les différents députés des trois ordres. Quant à l’espace scénique, il représentera la salle des « États Généraux » - devenus depuis un mois « l’Assemblée Nationale ». Les spectateurs et spectatrices entreront dans la salle et viendront s’asseoir dans un espace quadrifrontal comme celui dans lequel évoluaient les députés de 1789. Ils ne sauront pas (néanmoins pas encore) que selon la tribune qu’ils choisiront, ils seront placés du côté du Tiers-État, de la Noblesse, ou du Clergé. Néanmoins la scénographie devra donner une certaine idée de la pompe majestueuse qui était celle de l’Hôtel des Menus plaisirs, à Versailles, où les députés entamèrent ce qui fut ensuite appelée « la Révolution Française ».

Notons aussi que la salle des Menus plaisirs était - avant d’accueillir les États Généraux - un grand entrepôt de décor pour les fêtes royales au autres opéras de l’Opéra Royal. Nous tiendrons donc là où nous jouerons, à ne pas camoufler ce qui appartiendra de « théâtral » à la salle de spectacle qui nous accueillera. Sur les gradins, des places resteront vides, car elles seront ensuite utilisées par l’acteurnarrateur quand il aura à incarner - ici, un député de l’un des trois ordres - ou là, le président de l’Assemblée Nationale. Le code de jeu élaboré dans mes dernières mise-en-scène sera ainsi préservé : le dynamisme et le plaisir du spectateur sera la priorité. La virtuosité de l’acteur incarnant tour à tour une dizaine de personnages en étant le moyen.

Je veux néanmoins faire remarquer une différence avec ma création précédente. Dans Je m’en vais mais l’État demeure, je cherchais à raconter ce qui me semblait « vrai » politiquement - au risque de passer pour pessimiste. C’est pourquoi je veux en adaptant ce roman historique à la scène mettre en relief ce qui me semble « beau ». Il s’agit aussi de créer un spectacle léger et pleinement adaptable aux lieux qui l’accueilleront : boite noire, salle « de classe » ou « des fêtes », festivals de théâtre en plein air…

Tout doit donc être au service d’un spectacle que nous jouerons le plus - et le plus longtemps - possible. Un spectacle d’un étrange optimisme. Car si je crois que nous avons besoin d’une nouvelle nuit du 4 août - rebattant les conditions d’accès à l’impôt - il est néanmoins impossible de croire que bientôt, une nuit à l’ONU, toutes les puissances mondiales remettront en cause leur utilisation des énergies fossiles, et leur croissance démographique. Ainsi, les conditions d’un renversement historique - qui réenchenterait l’avenir de l’Humanité, est encore impossible. C’est tout le paradoxe de ce spectacle qui feindra de croire à son terme qu’un jour il sera lui aussi « un spectacle d’Ancien Régime - et qu’il ne s’en plaindra pas ».

« Les cloches de l’église Saint-Louis ne vont pas tarder à sonner. Ils sont déjà près de mille à avoir pris place, le niveau sonore ne cesse de grimper dans cette salle à l’acoustique si mauvaise, mais du côté des nobles, les bancs sont encore clairsemés. Pourquoi les nobles sont-ils en retard ? Un bruit commence à courir parmi les journalistes : il paraît qu’on a donné de grands dîners chez le duc de Liancourt et chez le duc d’Aiguillon. Des agapes, tandis que les campagnes se révoltent : peut-on imaginer plus décadent ?

Tous les nobles, il faut le dire, ne tiennent pas de la même façon à leurs privilèges. Si les plus réactionnaires s’y accrochent avec morgue, en réalité la plupart sont prêts à payer l’impôt. Leur obsession à eux, c’est de limiter le pouvoir royal. Les nobles regardent vers le haut, pas vers le bas : on ne voit jamais que les privilèges que l’on n’a pas.

Il y a les seigneurs à l’ancienne dont on ferait volontiers les méchants dans des fictions historiques et qui se plaisent à humilier les gueux. Il y a les seigneurs modernes, qui se sont convertis au capitalisme naissant (geste). Il y a enfin les nobles libéraux, qui ont compris que ce système allait dans le mur. Ils sont jeunes, urbains souvent, lettrés toujours, francs-maçons parfois. Eux voudraient s’inspirer d’une monarchie à l’anglaise, où les propriétés sont garanties par la loi et où tous les citoyens paient des impôts votés au Parlement. Mais sur les trois cents nobles de cette Assemblée, ils ne sont encore que quelques dizaines. Et alors que 8 heures va sonner, la plupart ne sont pas encore arrivés.

L’un d’eux cependant est déjà là, seul sur son banc, l’air agité - (le spectateur se tourne vers un.e spectateur.ice) vous avez l’air agité - . C’est le vicomte Louis-Marie de Noailles. Oui. Oui c’est vous. Ça vous dérange pas que je vous mette un peu de poudre ? Juste un petit peu. Vous venez avec moi ?

(L’acteur s’approche d’un.e specteur.ice de la tribune des nobles et imite un serviteur qui lui poudrerait doucement le visage) Dans votre jeunesse, Noailles, vous avez fait danser Marie-Antoinette à Versailles, avant d’embrasser les idées libérales. Vous êtes un fils cadet. Noailles. Oui comme le quartier à Marseille, oui la même famille mais une autre branche. Non car Vous, vous ne deviendrez pas duc, vous n’hériterez pas non plus des terres familiales : vous êtes né pour en conquérir de nouvelles. Ah Noailles. L’aventure, c’est l’aventure ! Beau-frère de La Fayette, vous vous êtes porté volontaire pour aller combattre l’Angleterre dans la guerre d’indépendance américaine : la noblesse d’épée dans toute sa splendeur. Et vous vous êtes fait remarquer par votre bravoure – Washington en personne vous a écrit pour vous remercier ! De retour en France, vous êtes entré en politique à la demande du duc d’Orléans, et vous vous êtes fait élire à Nemours où vous ne connaissiez personne.

Homme d’action, vous restez marginal au milieu de ces gentilshommes qui craignent pour leur domaine. Qu’auriez-vous donc de commun avec le petit marquis de Ferrières, qui en est encore à recompter l’argent qu’il veut cacher dans sa cave ? Ou avec ces parlementaires tout fiers d’avoir été anoblis alors qu’ils n’ont fait qu’acheter leur charge ? Hormis la particule, rien. Merci Noailles (Laisser se rassoir le/la spectateur. ice puis aux autres) Noailles a appris à regarder au-delà des faits : il sait que si les paysans s’attaquent aux châteaux, c’est avant tout qu’ils n’en peuvent plus d’être écrasés. Face à cette colère, il sait qu’il faut une réponse symbolique forte. (Revenir à lui/elle - impératif) Noailles, vous portez une nouvelle fois la main à sa poche. Vous inspirez longuement. Votre heure va venir. Vous êtes un militaire, vous savez que le timing est décisif quand on veut porter une attaque.»

HUGUES DUCHÊNE – Auteur, metteur en scène
Hugues Duchêne est né en 1991, à Lyon. Très tôt il développe un curieux penchant pour la politique française. Réalisant plus tard qu’il est difficile de concilier Sciences-Po et le Conservatoire, il se tourne paresseusement vers des études d’art dramatique. Puis une école nationale, mais située en Lille. Puis la Comédie- Française, mais à l’Académie. En d’autres termes, il a joué des rôles de page et de servant, mais en utilisant l’argument du “Français” pour draguer les filles. En toute logique, quelques années plus tard, il s’évertue à vider les salles en proposant d’étranges “fresques de théâtre-documentaire”. La dernière, qui porte sur les années Macron, dure six heures. Certains prétendent l’avoir vue en entier.

BERTRAND GUILLOT– Auteur
Citoyen concerné, romancier sémillant, Bertrand Guillot est né en 1974 et vit à Paris. Il est l’auteur de Hors-jeu (Le Dilettante) puis, aux Éditions Rue Fromentin, de B.A.-BA : la vie sans savoir lire, Le Métro est un sport collectif et Sous les couvertures. Il est également cofondateur du prix littéraire de la Page 111.

MAXIME PAMBET – Comédien
« A noir, E blanc, I rouge ! »... Mais qui est cet homme éructant à la terrasse d’un bar-tabac du 19ème arrondissement ? Approchonsnous avec méfiance. Nom : Pambet, prénom : Maxime. Si ce pétulant intermittent, originaire du Puy-en-Velay, cite volontiers Rimbaud après sa deuxième pinte, c’est qu’avant d’intégrer l’École Nationale Supérieure des Arts et Technique du Théâtre, il a fait hypokhâgne, lui.

LA COMPAGNIE LE ROYAL VELOURS

Depuis 2017, la compagnie du Royal Velours, basée à Lille, crée des spectacles de théâtre obtenant un vif succès. Celle-ci a été fondée par Hugues Duchêne (formé à l’Ecole du Nord), qui en est toujours le directeur artistique, et metteur-en-scène. Ainsi, la dernière production en date du Royal Velours (Je m’en vais mais l’État demeure) s’est jouée dans plus de vingt théâtres en France pour plus de cent représentations. Hugues Duchêne est également membre du Pole Européen de Création des Scènes Nationales de Valenciennes et Amiens.

En dehors de ses spectacles, la compagnie œuvre aussi sur le territoire par de l’action culturelle : intervention dans des lycées (Lille 2018-2020, Valenciennes 2023) ou université (Polytechnique Hauts-de-France, 2022) en dispensant des cours en rapport avec son domaine de spécialité : Prise de parole en public, ateliers d’écritures, et leçon des théâtre dont l’expertise est maintenant reconnue : Hugues Duchêne a notamment été jury du prix Mirabeau (Sciences-Po) 2023.

« Hugues Duchêne et Maxime Pambet revisitent l’histoire de France, de 1774 à 1789. Le metteur en scène et le comédien proposent un spectacle jubilatoire d’après le roman de Bertrand Guillot, « L’Abolition des privilèges ». » Le Monde - Joëlle Gayot

« La nouvelle création (…) nous replonge dans la nuit du 4 août 1789, date qui marqua dans l’institution l’abolition des privilèges de l’Ancien Régime. Après la prise de la Bastille en juillet, la révolution en marche venait de tourner une page au livre de notre histoire nationale pour en écrire une nouvelle, pleine de promesses. Pas besoin de réviser ses vieux manuels d’histoire pour savourer ce récit palpitant ! » L’œil d’Olivier - Marie-Céline Nivière

« Un spectacle politique en quadrifrontal, qui à la manière d’un Pommerat transforme le public en assemblée parlementaire et « feindra de croire à son terme qu’un jour il sera lui aussi un spectacle d’Ancien Régime et qu’il ne s’en plaindra pas ». En somme, une utopie venue du passé et menée tambour battant, qui résonne aujourd’hui. » Journal La Terrasse - Eric Demey

« Sur le plateau, le fougueux Maxime Pambet incarne une dizaine de personnages avec brio. (…)Après Je m'en vais mais l'État demeure, fresque politique à l'humour mordant sur le premier quinquennat d'Emmanuel Macron, Hugues Duchêne signe là une magistrale leçon de théâtre. » Le Point – La Rédaction