Notre rendez-vous « vintage » qui vous propose de replonger dans l’ambiance d’une séance en pellicule 35mm : bandes annonces d’époque, visite de la cabine de projection, vente de confiserie dans la salle. Pour partager en famille le plaisir du grand écran : vive le cinéma !
Antoine Berreto, armateur de son état et truand de métier, voit débarquer chez lui deux anciens complices. Antoine leur prête l’argent nécessaire à leur cavale en échange d’une traite qu’il doit recouvrer auprès d’un escroc à la petite semaine, une dénommé Léonard Michalon. Les ennuis vont commencer pour l’honorable commerçant qui pensait bien s’être définitivement écarté du milieu…
« On l'a vu et revu, mais le charme est intact. Comme dans Les Tontons flingueurs - mais de façon plus libre et sous le soleil -, il s'agit d'un polar pour rire, où les répliques d'Audiard font mouche et où l'humour noir règne en maître. Toujours réjouissant. » Télérama
Déchaînés, Audiard mitraille les répliques cultes et Lautner l’outrance goguenarde. L’absurdité et l’humour noir trouvent ici un Zénith sur la côte d’Azur. Les Inrockuptibles
C’était l’époque du cinéma rigolo, avec des films qui se regardaient et s’oubliaient aussitôt, mais qui faisaient passer un bon quart d’heure. Surtout, il y avait Jean Lefebvre : celui-ci, dans son éternel personnage de benêt égaré qui, finalement, survit à tout, est irrésistible. Ce cinéma-là s’est évaporé quand Audiard est parti. Dommage : ça sentait le scénario fabriqué au p’tit vin blanc et aux blagues de bons copains. L'Obs
Ne nous fâchons pas est un film de pur divertissement. Il en faut, et comme il se trouve que celui-ci est solidement mis en scène, agréablement dialogué (par Michel Audiard) et interprété avec talent, il n'y a aucune raison de ne pas lui souhaiter bonne chance. Le Monde (1966)