MARDI 7 MAI, 18H15
En partenariat avec l'ADRC.
Séance suivie d’un débat avec Samir Ardjoum, journaliste.
Casablanca. La jeune cinéaste Asmae El Moudir cherche à démêler les mensonges qui se transmettent dans sa famille. Grâce à une maquette du quartier de son enfance et à des figurines de chacun de ses proches, elle rejoue sa propre histoire. Les blessures de tout un peuple émergent et l’Histoire oubliée du Maroc se révèle...
« Ce film au départ intimiste se transforme avec une grande délicatesse en devoir de mémoire et met en lumière un événement oublié de l’histoire du Maroc : les émeutes du pain de 1981. » Première
LE MOT DES EXPLOITANT·ES
Tout à la fois film de famille, politique, d’architecture, d’urbanisme et d’histoire, La Mère de tous les mensonges trouve avec un dispositif singulier et original une forme parfaitement adaptée au récit qui va se dérouler. Le décor devient un véritable enjeu de mise en scène tant cet habile et pertinent travail de reconstitution convoque les souvenirs (et bien plus encore !) des différents protagonistes et les tabous de la société marocaine. On assiste sous nos yeux ébahis à la naissance à la fois d’une archive et d’un grand film, une expérience atypique et riche.
William Benedetto - L'Alhambra, Marseille
https://www.art-et-essai.org