16 FÉVRIER > 5 MARS

DIMANCHE 4 FÉVRIER, 18H30

EN AVANT-PREMIÈRE

Le Molière imaginaire

FILM FRANÇAIS D’OLIVIER PY | 2024 | 1H34 |
AVEC LAURENT LAFITTE, STACY MARTIN, BERTRAND DE ROFFIGNAC

Paris, 17 février 1673. Comme tous les soirs, Molière monte sur la scène du théâtre du Palais-Royal pour jouer Le malade imaginaire. Ce sera la dernière fois...
« L’idée d’abord de filmer les dernières heures de quelqu’un. Que se passe-t-il lorsqu’on approche de la mort ? J’avais également envie de filmer les coulisses d’un spectacle plus que le spectacle lui-même. Et enfin le rapport entre l’artiste et le politique. (…) Tout cela a convergé vers l’idée de travailler sur Molière, moi qui n’ai pourtant jamais mis en scène cet auteur. Je suis un amoureux presque adultérin de Molière. Mais j’ai joué Le Malade imaginaire à 25 ans, lorsque j’étais jeune premier dans une mise en scène de Jean-Luc Lagarce. Jean-Luc était alors mourant et nous avons traversé tous ensemble cette aventure à la fois magnifique et tragique. » Olivier Py

HORAIRES

dimanche 18:30 AVP

vendredi 18:30
samedi 14:30 | 18:30 | 20:45
dimanche 14:15
mardi 18:30

mercredi 20:45
vendredi 16:00 | 21:00
samedi 14:15 | 18:30
dimanche 14:15
mardi 15:15

mercredi 18:30
jeudi 17:30 | 20:45
vendredi 17:30 | 19:15
samedi 16:30
mardi 19:15 D

Dossier de presse
Dossier pédagogique

EXTRAITS DE PRESSE
Ici, le cinéma rend hommage à Molière, à l’homme comme à l’acteur, mais aussi à cette fabrique du théâtre, cet art à la fois si mystérieux, fragile et puissant qui ne cesse de se renouveler. L'Humanité
C’est poisseux et charnel, trivial parfois, la tension sexuelle est omniprésente dans une ambiance fantasmagorique, sombre et railleuse, cruelle. Outrancière. Les dernières heures du condamné s’achèvent au petit matin sur une image glaçante qui imprime les rétines. Sacré trip ! Le Parisien
Merveilleux hommage au théâtre, ce film résolument baroque (la bande-son réunit tous les grands airs de Marc-Antoine Charpentier) imagine un Molière paradoxal : obsédé par la postérité à venir autant que soucieux de ne pas décevoir son public immédiat en ratant sa sortie de scène ; amoureux de sa femme mais aussi fou du jeune Michel Baron. Le Point
Pertinent, cet exercice de style, maîtrisé et vif, évite de tomber dans le piège du théâtre filmé, grâce à une volonté d’être près des corps et de privilégier le mouvement pour mieux mettre en lumière le côté « vivant » de ce petit monde pourtant sur le point de disparaître… Sud Ouest
Un portrait moderne qui redonne sa part d’humanité au monument de la culture française. La Croix
Tourné en plan-séquence, à la bougie, dans un seul décor et dans des couleurs chaudes et saturées, le film plonge le spectateur dans une atmosphère presque irréelle tout en dessinant un portrait inattendu et ensorcelant de cette figure emblématique de la culture française. Franceinfo Culture