WEEK-END LARS VON TRIER

3 FILMS ET 1 CONFÉRENCE
« Connaissez-vous vraiment Lars von Trier ? Faut-il un manuel pour cerner toute l’ambitieuse architecture filmique qui se pose face à nous ? Non, il faut prendre un ticket et faire le grand voyage. Les films du cinéaste danois laissent toujours une empreinte singulière sur nos échines. D’une richesse absolue et d’une densité rare, son œuvre complexe et généreuse, est une rivière d’idées inépuisable. La fragilité des sentiments enrubannés d’une certaine violence vécus par les personnages fait de Lars von Trier le maître sentimental incontesté du cinéma contemporain » La septième obsession

SAMEDI 13 AVRIL, 20H45

The House That Jack Built

FILM DANOIS DE LARS VON TRIER | 2018 | 2H35
AVEC MATT DILLON, BRUNO GANZ, UMA THURMAN
HORS COMPÉTITION, CANNES 2018

Jack, tueur en série, revendique une soixantaine de meurtres. Alors que l'ultime et inévitable intervention de la police se rapproche, il décide, contre toute logique, de prendre de plus en plus de risques...
« Une expérience sidérante où Lars von Trier atteint finalement son but : faire émerger la grande santé nietzschéenne de l’artiste par un travail du négatif, trouver la lumière à l’intérieur du tunnel. » Les Inrockuptibles
Interdit aux moins de 16 ans

Dossier de presse

EXTRAITS DE PRESSE
Après sa trilogie "féminine", le cinéaste continue de s’affirmer comme un alchimiste médiéval, un artiste scrutant les abymes d’un monde originaire pour y retrouver l’élan pulsionnel, la formule secrète, entre kitsch et sublime, entre humour et romantisme noir, qui donnerait la clé tout à la fois d’une explication de l’Univers et de ses lois mystérieuses, ainsi que de la possibilité de sa transposition symbolique. Le Monde
Plus le film avance, plus le cinéaste prend des risques, et plus l’humour noir s’efface au profit d’un crescendo vraiment angoissant, menant à une chambre froide macabre. Télérama
Ainsi, si "The House That Jack Built" est bien trop systématique et attendu dans ses provocations [...], l’accumulation d’indécences fait un petit ensemble vraiment drôle et méchant, témoignant d’une malignité et d’une intelligence comme Lars von Trier n’en avait pas fait montre depuis bien longtemps. Libération
Avec cette confession d’un tueur en série aux allures de farce macabre, dont la violence est volontairement dérangeante, le réalisateur danois s’interroge sur la part sombre de la création et se livre à un long exercice d’auto-justification. La Croix
En s’attachant à la figure corvéable à loisir du tueur en série et en en faisant son alter ego, Lars Von Trier perpétue un acte de repliement déjà opéré dans "Nymphomaniac", et signe une œuvre aux fondations solides et au toit branlant - une maison bancale et parfaite. Les Fiches du Cinéma
Non sans rappeler l'ambiance totalement désespérée de "Henry, portrait d'un serial-killer" de John McNaughton, "The House that Jack Built" constitue l'une des meilleures études de l'obsession meurtrière. L'Ecran Fantastique