27 août > 2 septembre
FILM FRANÇAIS DE PRÏNCIA CAR (2025 – 1 H 33)
AVEC HOUSAM MOHAMED, LEÏA HAÏCHOUR, LOU ANNA HAMON
✪ QUINZAINE DES CINÉASTES, CANNES 2025
Marseille en plein été. À 20 ans, Omar et sa bande, moniteurs de centre aéré respectés du quartier, ont tendance à classer les filles en deux catégories : celles avec qui on couche et celles qu’on épouse. Le retour de Carmen, amie d’enfance ex-prostituée, va bouleverser leurs certitudes…
« Dopé par l’énergie et l’authenticité de ses interprètes, le film épate par sa manière de déjouer absolument tous les clichés sur les rapports hommes-femmes chez les jeunes de ces quartiers populaires.» Première
27 AOÛT > 2 SEPTEMBRE
mercredi 18h45
jeudi 21h
vendredi 18h45
dimanche 16h30
mardi 20h45 D
LE MOT DES EXPLOITANT·ES
Fruit du travail entre la réalisatrice et un groupe de jeunes qu’elle accompagne depuis plusieurs années avec des ateliers d’écriture, Les Filles désir a l’intelligence politique du collectif. Il interroge en même temps qu’il renverse les rapports genrés entre les garçons et les filles dans un groupe rongé par les stéréotypes et assignations. Alors que les jeunes testent chacun différentes versions de l’amour et de la sexualité, avec l’arrivée de Carmen, c’est finalement le désir et la liberté qui emportent toute la trame que les garçons avaient essayé de construire et d’imposer. Un revirement poétique et fort, à l’image de ce premier long.
Marianne Fernandez - Cinéma Les Templiers, Montélimar
https://www.art-et-essai.org
Un film lumineux. So Film
De jeunes acteurs bluffants. Télérama
Un magnifique pont dans lequel les femmes peuvent s'extraire main dans la main. Positif
Premier long-métrage tourné à Marseille avec de jeunes acteurs débutants confondants, Les Filles Désir est un petit bijou d’humour et de justesse. Bande à part
Un peu convenu dans son traitement de la jeunesse marseillaise, Les Filles désir se regarde néanmoins avec la légèreté bienvenue du teen movie sur la sororité qui nous a manqué dans notre adolescence. Les Inrockuptibles
Si le film est sans pitié envers les hommes, cette chronique de leur violence est aussi celle de leurs angoisses (le sexe comme rite de passage à l’âge adulte), ce qui les rend finalement plus attachants. Prïncia Car est d’une précision absolue dans ses dialogues, sa direction de comédiens, mais aussi son approche sociologique qui ne supplante jamais ses personnages incroyables, si beaux et vrais, jusque dans les rôles secondaires qui incarnent tous quelque chose. La Septième Obsession
Les Filles désir est un film d'apprentissage, de ses envies d'abord, de ses désirs (amoureux ou sexuels) ensuite et de son corps enfin. Tout est une question de trouver son rythme, de ne pas griller les étapes de notre vie en s'enfermant trop tôt dans des schémas nocifs et précoces. La fin du récit, résolument positif et poétique, prend du temps à arriver, mais ne déçoit pas. Franceinfo Culture