27 novembre > 2 décembre

UN POÈTE

(UN POETA)

FILM COLOMBIEN DE SIMÓN MESA SOTO (2025 – 2H)
AVEC UBEIMAR RIOS, REBECA ANDRADE, GUILLERMO CARDONA
PRIX DU JURY - UN CERTAIN REGARD, CANNES 2025


Oscar, jadis célébré pour ses premiers recueils de poésie, est devenu un homme aigri, vaguement alcoolique, qui habite chez sa mère. Sa femme l’a quitté et élève seule leur fille, qui ne souhaite plus lui parler. Pour retrouver grâce à ses yeux et lui payer l’université, il accepte un poste de prof de philosophie dans un collège puis prend sous son aile une jeune élève désargentée mais inspirée, il lui enseigne la poésie et l’entraîne bientôt dans un concours qui pourrait changer leur vie…
« Tous les ingrédients sont réunis pour faire un beau feel good movie avec, en toile de fond, la poésie comme moteur d’intégration et élévateur social. Pourtant, le réalisateur en prend le parfait contre-pied et en tire une farce cruelle, digne héritière de la comédie à l’italienne de Dino Risi ou d’Ettore Scola. » – Sofilm

HORAIRES

26 NOVEMBRE > 2 DÉCEMBRE
jeudi 20h45
vendredi 18h30
dimanche 18h
mardi 16h30 D

Dossier de presse

LE MOT DES EXPLOITANT·ES
Un poète ose une liberté plastique aussi pertinente que réjouissante. Sorte de quatrain cinématographique au piqué suranné, ce portrait d’un homme qui doute est une ode à la dignité qu’aucun sentimentalisme facile ne saurait venir appauvrir. Tandis qu’Óscar affronte ses dilemmes de père manqué et d’artiste ignoré, le montage arythmique du film, brut comme un premier jet, à rebours des conventions habituelles, révèle l’essence véritable des situations autant que la fragilité de son héros. Ce dernier, auquel Ubeimar Ríos prête son allure asymétrique si expressionniste, est bouleversant de candeur et de noblesse mêlées.

Nicolas Milesi - Cinéma Jean Eustache, Pessac
https://www.art-et-essai.org

EXTRAITS DE PRESSE
Une réflexion réjouissante et sensible. Positif
Une savoureuse comédie sur l’idéalisme dans un monde matérialiste. Télérama
Avec une science électrique des personnages, le réalisateur colombien signe un film formidable, qui narre la rencontre entre un prof dépressif et une ado douée en poésie. Libération
Tourné et monté en deux mois, Un poète est travaillé à la machette, ce qui ne l’empêche pas de rassembler, avec sang-froid, humour et délicatesse, ses tranchants éclats de miroir. Le Monde
Présenté à Un certain regard, à Cannes, le second long métrage du Colombien Simon Mesa Soto, Un poète, met en scène un personnage qui place l’art au-dessus de tout dans une satire sociale tragique et drôle. L'Humanité
Vous n’oublierez pas de sitôt Oscar Restrepo (Ubeimar Rios, instit à la ville), sa tête de manga, son corps de guingois et sa démarche fourbue de même que ce film libre, tourné en 16 mm, prix du jury à Cannes dans la catégorie Un certain regard. L'Obs
Un poète du cinéaste colombien Simón Mesa Soto opère ici un rafraîchissant pied de nez au règne de l’esthétique. Les Inrockuptibles
Prix du jury Un certain regard au dernier Festival de Cannes, ce film colombien est une satire du microcosme de la poésie doublée du portrait tendre d’un loser au cœur pur qui cherche à renouer avec sa fille. La Croix
Comédie de mœurs et peinture touchante d’une certaine classe sociale, [...] la deuxième réalisation de Simón Mesa Soto est une des très belles découvertes de cette fin d’année. Dans ce cinéma de l’échec, la chute n’est pas antinomique avec la dignité, on se moque sans ridiculiser, on rigole avec et jamais contre, on croit à la naïveté des êtres. Abus de Ciné
Alcoolique, chômeur, immature, suicidaire, lâche, autodestructeur : Oscar coche toutes les cases du loser irrécupérable. (...) De cet homme qui nous offre en spectacle sa médiocrité se dégage une comédie noire désopilante qui accentue les travers de son antihéros par des plans saccadés, un rythme endiablé et des zooms intempestifs sur son visage de tête à claques. Première