DIVIDUS

DANSE | DÈS 8 ANS
Nacim Battou | Compagnie Ayaghma

JEUDI 22 FÉVRIER
20h | Durée 1h10
Grande Salle

Tarif A

Séance scolaire
Jeu. 22 fév. | 14h

Dans un futur proche, le spectacle vivant n’existe plus.
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DIVIDUS (isolé en latin) se déroule dans un futur dystopique où tout a été oublié. Avec ses danseurs, Nacim Battou imagine un monde sans mémoire et sans culture, interroge la nécessité du spectacle vivant et pose la question de ce que nous pourrions laisser aux générations futures.
Le chorégraphe nous donne rendez- vous avec les « individus zéro », dernière communauté d’explorateurs du vivant qui s’agitent sur une scène ceinte de grands pans de tissus. Dans cette capsule temporelle, ils creusent leur empreinte pour les générations futures, dans le sillon d’une question essentielle aux danseurs : quels mouvements laisser derrière eux, quels gestes transmettre ? Chacun éprouve alors son style, étudie chaque posture, puisant aussi bien dans la danse contemporaine que dans les figures de break et de hiphop pour n’extraire que l’essentiel.

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« Une pièce causante, généreuse, incarnée, qui rapproche l’acte artistique de l’acte d’amour. » Mediapart

La sélection bibliographique de la librairie-café La Grande Ourse.

Direction artistique & chorégraphie Nacim Battou. Créé & dansé par Noé Chapsal, Emmanuel De Almeida, Clotaire Fouchereau, Julien Gros, Charlotte Louvel, Andréa Mondoloni et Juliette Valerio. Scénographie & création lumière « Caillou » Michaël Varlet. Régisseur général & création lumière Denis Rateau. Création musicale Matthieu Pernaud. Création costume Sandra Mordenti. Regards complices Mathieu Desseigne Ravel et Lucien Reynes. Oreille attentive, Agnès Hourtané. Aide à la voix Sophia Johnson.

© Photo : Thomas Bohl, Mirabel White, Baptiste Alexandrowicz

Production : Cie AYAGHMA Coproductions : Les Salins – Scène nationale de Martigues ; Pôle Arts de la Scène – Friche la Belle de Mai – Marseille ; CDCN – Les Hivernales – Avignon ; La Maison de l’eau – Théâtre d’Allègre les Fumades ; Da Storm – Bouillargues, Châteauvallon-Liberté – Scène nationale de Toulon ; CCN de Créteil et du Valde- Marne ; Théâtres en Dracénie – Scène conventionnée d’intérêt national art et création-danse – Draguignan. Soutiens : Conservatoire de Martigues – Site Pablo Picasso ; Châteauvallon- Liberté – Scène nationale de Toulon ; Collège Eugène Vigne – Beaucaire ; Département du Gard (dispositif Artistes au collège). La Cie reçoit le soutien de la DRAC PACA (aide à la création chorégraphique), de la Région SUD-PACA, du Département des Bouches du Rhône (pour ses projets de création), de l’ADAMI et de la SPEDIDAM. Nacim Battou – Cie AYAGHMA est artiste associé à Théâtres en Dracénie, scène conventionnée d’intérêt national art et création-danse.

Site de la compagnie

« Nous étions quelques uns, s’arrachant à la rumeur du dehors pour (re)convoquer le vivant… »

« Cette aventure est née d’un jaillissement.

Nous étions dans une longue période de création, 3 mois et demi à vrai dire. Les longs temps de recherche, à huis clos, laissent sur leurs chemins, malgré nous, les concepts et les idées. Nous étions en train de traverser l’énième tentative de spectacle, un jour où la fatigue, l’effervescence créative et notre désir indicible de lâcher prise, faisaient remonter des sentiments étranges.

À la fin de cette « représentation publique en cours de création » pour justifier un « regardez-nous, essayez et soyez indulgents », dans un Pace Pace mio Dio de Leontyne PRICE, les lumières du théâtre s’éteignent une à une, il n’y a plus rien mais nous voyons tout… Ou plutôt, nous ressentons tout. L’espace vide du théâtre, ses enjeux, la communauté éphémère que ce lieu a encore réussi à réunir aujourd’hui, les fantômes des grands artistes passés et contemporains, les câbles et les craquements des murs pour se rappeler qu’il s’agit avant tout d’artisanat, le silence d’une pièce noire, le long silence avant un courageux applaudissement
...
J’ai été traversé par une émotion ce jour-là, les préoccupations de ma vie faisant leurs oeuvres, une émotion qui ne m’a plus quitté depuis… C’était les funérailles du Théâtre, on a juste éteint les lumières une dernière fois, laissé planer une musique pour se rappeler et rendre hommage à nos fantômes… C’était fini.

Mais les questions demeurent… Que restera-t-il ?
Qu’avons-nous dit de si nécessaire dans ces lieux ?
Que manquera-t-il ensuite ?
Qu’avons-nous manqué ?
Qu’avons-nous réussi ?
Et puis la paternité, et puis les projets de vie, et puis la « vie normale » … Quelle planète ? Quel Monde ? Quelle société laisserons-nous ? »

Nacim Battou

Pourquoi une fiction ?
Fiction. n. f : Création de l'imagination ; ce qui est du domaine de l'imaginaire, de l'irréel.

Pour imaginer une fiction, il faut inévitablement regarder le réel pour jauger son éloignement ou son rapprochement de ladite fiction.

Comme Candide pose un regard naïf sur le monde qu’il découvre, la fiction permet une distanciation du regard que l’on porte sur une histoire ou un spectacle. La fiction permet de traiter certains sujets avec moins d’indécence et de prendre du recul. Il s’agit, in fine, d’observer, de faire état, de poser des questions... Les réponses, quant à elles, appartiendront à chacun.

Le spectacle DIVIDUS tente d’observer une communauté d’humains faisant inévitablement l’écho de nos certitudes et de nos croyances. La dystopie latente n’est là que pour créer du contraste… La proposition artistique veut créer du vide et du manque. C’est en imaginant la disparition du spectacle vivant que nous allons pouvoir nous questionner sur sa place et sa nécessité.

La fiction est donc un outil de dépression, laissant apparaitre principalement des vides et des manques.

Une société changeante ?
« A notre époque, la guerre n'est plus un acte fataliste, elle existe encore mais n'est plus vue comme un évènement inéluctable. Les Hommes ont appris à résister et préfèrent exhiber les armes plutôt que de les utiliser.
La mort est devenue peu à peu un problème technique, la vision religieuse n'est plus dominante. La mort comme le passage dans la vraie vie de l'au-delà n'est plus la pensée dominante. On va plutôt se demander. De quoi est-il/elle mort ? La mort est devenue un problème technique que nous voulons/pouvons/pourrons résoudre.
L'espérance de vie a doublé au XXème siècle. Si nous vivions jusqu'à 150 ans, les rapports familiaux seraient bouleversés, que deviendrait le mariage, la relation parent/ enfant… »

Yuval Noah HARARI « Homo deus »

Le questionnement sur l’avenir est de plus en plus présent dans nos sociétés. Nous avions, dans les années 80-90, une vision du futur, elle fut contredite en partie mais elle existait. Nous pensions que la révolution industrielle connaitrait son apogée, que la technologie serait notre alliée dans notre besoin de sécurité et de confort. Aujourd’hui, la révolution numérique, le changement climatique et les progrès de la science, nous prévoit un avenir plus incertain. Pas plus sombre, juste moins « palpable » … L’ère numérique, notamment, nous met face à des choix éthiques que nous ne saurons résoudre avec des réflexions datées.

Il est intéressant de créer une fiction dans une société changeante telle que la nôtre, les questionnements sur notre futur nous amène obligatoirement à se demander « mais quel présent ? ».

DIVIDUS est une fiction.

Une fiction qui se passe quelques dizaines d’années dans le futur, des années suffisantes pour oublier. Oublier la raison de faire du spectacle vivant, oublier les codes, oublier les critiques, oublier le vivant…

Nous avons gardé des cellules souches, des « individus 0 », des témoins du passé. C’est avec eux que nous avons rendez-vous, les derniers explorateurs du vivant, autrefois appelés «Danseurs» (pour ne pas dire les Artisans du vivant). Dans cette fiction, nous ne savons plus, nous le public, les coutumes de cette salle noire. Étrange cette communauté réunie… Une question revient sans cesse : Que pourrions-nous laisser aux générations futures ? Quelles sensations d’aujourd’hui devons-nous transmettre ? J’aurais voulu savoir, j’aurais voulu ressentir (même comme simple spectateur du premier rang) ce que Pina BAUSCH ressentait pendant son solo dans Café Muller. J’aimerais sentir aujourd’hui, sa nécessité, son besoin de mouvements, son besoin de créer de la rencontre.

Nous sommes le 7 mars 2019 et je rencontre pour la première fois les danseurs potentiels de ce projet de fiction.

Nous sommes quelques uns, s’arrachant à la rumeur du dehors pour (re)convoquer le vivant… »

Nacim Battou

LA MATIÈRE CORPORELLE
Nous parlons ici d’une communauté, témoin d’une époque. Il n’est pas question de parler d’une esthétique de danse plutôt que d’une autre. Les 7 danseurs viennent d’univers très différents, de la danse contemporaine au hip hop en passant par le cirque.

Nous avons commencé un chantier qui veut traverser une danse de la sensation, sensation de vide, de déséquilibre, de contact… Il ne s’agit pas de démontrer ou de représenter, mais de faire, tel un artisan du plateau.

Une danse populaire
Avant toutes considérations artistiques, avant toutes idéologies, avant tous les prétextes pour se mettre en danse, il y a une notion de danse sociétale/populaire… Si de hip hop nous parlons, nous pouvons en parler de cette façon. La culture du cercle, du battle et du freestyle traduisent un désir immédiat de créer et de se raconter, une relation directe avec notre inconscient et notre volonté d’être au présent. L’egotrip d’un rappeur est sans doute une des expressions artistiques des plus radicales en ce sens.

La danse, quand elle évite les écueils des concepts élitistes (mais parfois nécessaires) devient alors un langage universel chargé de sens. Loin des espaces professionnels dédiés, elle s’immisce dans les fêtes, s’invite avec légèreté dans le quotidien des danseurs « professionnels »… La danse, dans son état le plus simple, nous raconte l’indicible.

Une danse populaire donc… pour délimiter un champ d’actions, un espace de recherche clair, au moins au début…

Le croisement des esthétiques quand il n’est pas un enjeu d’écriture direct, devient malgré lui, un pourvoyeur de sens. Nous pouvons (co)chorégraphier avec virtuosité quand nos langues se comprennent parfaitement. Qu’en est-il lorsque les danseurs viennent d’horizons très différents ? Nous avons pu remarquer durant le premier labo de rencontres (cf vidéo ci-dessus), que la recherche de sens conduisait inévitablement à sonder les sensations de chacun. La question du « mélange de la danse contemporaine appris au Ballet de Genève et de la danse hip hop autodidacte » ne s’est pas posée. Le langage s’est construit en corrélation directe avec le sens.

La danse que nous qualifions ici de populaire est une danse faite de rencontres et de croisements. Elle tente d’éviter les carcans d’une esthétique. Elle tentera de se découvrir au fil des jours, elle sera certainement le reflet des « dividus » présents pendant ce projet.

LA SCÈNOGRAPHIE

Une boite blanche, aseptisée et froide.
Retrouver un espace de scène préservée, un endroit de recherche…

La scène est entourée de tissus du sol au plafond, au manteau, à jardin, à cour et au lointain. Le tissu (tulle) crée une boite, une caverne ; il agit comme un filtre de réalité, met à distance le spectateur, permet d’imaginer que nous sommes dans une « fiction bien réelle ».

L’effort du spectateur…

Si le spectateur fait un effort pour regarder une scène alors il la regarde plus attentivement…

Cette « boite », à l’origine en plexiglass, fait référence au premier berceau (celui de l’hôpital). Quand nous naissons, notre premier habitacle est cette boite en plexiglass. Un cocon dans lequel nous sommes protégés mais aussi regardés.

DIVIDUS pose la question de l’héritage, de la place du spectacle vivant, de la nécessité de l’acte artistique. À qui laissons-nous la planète, les savoirs et un bout de notre conscience collective ?
Cette boite sur scène est un point de départ, allégorie de la caverne peut-être, un point zéro certainement.

Un sol blanc et un plafond de néons.
Pour accentuer l’idée d’un laboratoire de recherche.

Les danseurs « cellules souches » sont protégés mais aussi observés. Le lieu de la scène doit être très réel pour accepter la fiction. Les agencements scénographiques doivent chercher à reproduire, au plus juste, ce laboratoire.

Nacim Battou, Chorégraphe
« Aussi loin que je me souvienne, la question identitaire ressurgit… Elle est là, ne s’accommodant d’aucune réponse valable. L’exercice de la présentation cristallise un instant cette identité insaisissable pour moi-même. Mais postulons que chaque jour pourrait donner lieu à un nouveau regard sur sa propre histoire, sur les enjeux qui nous mettent en mouvement. J’ai 39 ans. Je suis né en France d’un père Kabyle et d’une mère Marocaine. Sur le chemin de l’intégration, nous avons perdu, communément, la langue de nos parents et certains bouts d’histoire nous manquent.
Je me sens chez moi partout et nulle part à la fois. J’ai suivi un parcours scolaire classique et eu la chance de grandir dans une famille aimante.»

Nacim Battou

Son parcours d’artisan du plateau est jalonné d’expériences en tout genre, de la danse contemporaine au cirque en passant par le théâtre et la danse hip hop comme pour ne jamais vraiment être à un endroit, pour profiter du recul, de la chance de découvrir le monde avec un regard presque candide. Il pousse les portes d’un théâtre pour la première fois à 19 ans. L’accès à la culture, à l’art et à la danse n’avait pas croisé son chemin jusqu’à ce moment. Il se sent immédiatement concerné et part à la rencontre de danseurs hip hop londoniens durant 1 an.
Autodidacte, nourri par de multiples rencontres marquantes, il a traversé les expériences professionnelles comme des occasions d’apprendre encore et encore.
Il collabore notamment avec les compagnies :Le Rêve de la Soie, En phase, Grand Bal, 2 temps 3 mouvements, Rosa Liebe, Kairos, La Barraca, Stylistik, Naïf Production… avec lesquelles il conforte son envie de chorégraphier.

Le premier spectacle de la compagnie AYAGHMA est un solo PARADOXAL WILD qui voit le jour en 2018. Ce premier projet était le chemin inévitable, la balise pour pouvoir naviguer dans des pièces de groupe à venir. De cette urgence toujours de questionner l’identité profonde de l’individu nait la pièce DIVIDUS pour 7 corps. En 2021, LA DYSTOPIE DES HEURES CREUSES voit le jour : un duo danse hip hop & mat chinois spécialement conçu pour l’extérieur.

En parallèle, il développe une dynamique pédagogique forte, intervient dans de nombreux projets d’éducation artistique et culturelle dans la région Sud et accompagne également des danseurs sur le chemin de la professionnalisation.

Nacim est actuellement artiste associé à Théâtres en Dracénie, scène conventionnée art et création-danse.

Caillou M.Varlet, Scénographe numérique
Caillou Michaël VARLET travaille à la conception et la réalisation de mappings vidéos, de scénographies, d’installations interactives et de projections immersives. Sa démarche touche autant à la vidéo, à la photographie, à la 3D, au graphisme, au motion design, à la lumière et à toutes formes de croisement entre arts et technologies. Spécialisé dans les arts visuels et la scénographie numérique, Caillou Michael VARLET, fonde la compagnie EnLight - "l’art numérique au service de l’humain et de l’environnement", studio de création numérique qui développe des projets singuliers au croisement des pratiques et des publics, où la technologie laisse place à une poétique visuelle.

Au travers des projections mapping, la compagnie met au centre de ses créations la dimension humaine et environnementale pour proposer, au-delà de l'expérience sensitive et esthétique, une valorisation du vivre ensemble. Il utilise les technologies innovantes pour redessiner et réinterroger la place publique, le rapport à l’espace et à l’artiste. Ancien danseur, photographe et vidéaste, il maîtrise les langages du spectacle et possède une vision globale d’un projet de création et de représentation.

Il réalise des scénographies pour le spectacle vivant, pour la scène, dans les milieux de la danse, de la musique et du théâtre. Il collabore et travaille avec de nombreuses compagnies : Cie Ayaghma, RidZ Cie, GMVL (Groupe des Musiques Vivantes de Lyon), Yasmina Reza, Cie En phase, 2 temps 3 mouvements, Cie Grand Bal, Christine Hassid Cie, et aujourd’hui le Groupe F avec qui il réalise des projections vidéo sur le Pont du Gard, Versailles, Barcelone, le Qatar ou encore la Tour Eiffel en 2018.

Il est artiste associé au studio de création numérique « Et même si » sur Paris, spécialisé dans la mise en scène de pièces théâtrales et d’opéra.

Compagnie AYAGHMA

La compagnie AYAGHMA est créée en 2017 à l’initiative de Nacim Battou, avec l’envie folle de faire ensemble, de construire une équipe dans laquelle le commun réunit des singularités libres, une compagnie comme une bande de compagnons-artistes.

Très sensible à la danse contemporaine et à son histoire, la gestuelle de Nacim Battou s’appuie essentiellement sur la danse hip-hop comme un langage à transformer, empreint d’une histoire forte d’engagements sociaux et politiques.
Aujourd’hui la compagnie désire également se nourrir de rencontres d’artistes d’horizons différents pour mettre en perspective une volonté partagée : la danse comme un horizon de relation au monde, où les projets et les créations s’élaborent autour d’une dynamique humaine collaborative et d’une approche artistique multidisciplinaire.

"Ma démarche artistique revient sur le fondement du mouvement et le sens originel de la danse, non par déni de l’évolution, mais plutôt pour s’inscrire dans une tension entre une gesticulante modernité et les prémices d’une danse ancestrale transcendés par la mémoire collective. C’est le sentiment, l’état de corps qui nous fait bouger et quand nous bougeons, c’est notre histoire qui est en mouvement et la danse hip hop fait aussi partie de mon histoire. En ce sens, le questionnement sur ma pratique pose un regard curieux sur la place de l’art et de la danse dans notre monde. Cette curiosité me permet de (re)questionner le déterminisme social et culturel mais aussi la nécessité de l’art, son indépendance, sa corrélation avec une époque, sa pratique amateur et sa professionnalisation. Il s’agit de faire résonner la danse à un endroit où les mots ne suffisent plus, un acte citoyen sûrement, politique certainement mais avant tout un acte égoïstement nécessaire".
Nacim Battou

« « Un truc d’humains pour les humains » : Dividus de Nacim Battou, dystopie dansée et fictionnalisée, met en jeu sept interprètes en milieu instable, garçons filles aux cheveux longs, l’allure stupéfiante, qui s’interrogent sur l’empreinte à laisser aux générations futures. Ils démont(r)ent derrière leur rideau temporel, leur individualité cachée sous le collectif. Le monde d’avant… Ensemble et en cadence, ils s'inventent dans une gestuelle contemporaine matinée de hip hop, d’acrobatie. Et de mots. » Delphine Michelangeli - Médiapart

« La pièce haletante de Nacim Battou : « Dividus ». Pendant une heure, les sept interprètes ont déroulé une incroyable énergie dans des rythmes et des univers très variés, invitant le public à se questionner sur le sens de nos vies et de notre Monde, non sans une certaine touche d’humour. » Marie-Félicia Alibert - Vaucluse Matin - Le Dauphiné

« En tuant ainsi le Théâtre, le jeune chorégraphe pose la question de sa nécessité et interroge notre présent alors que le futur devient toujours plus incertain. Que s’est-il dit de si important dans ces lieux ?» Delphine Baffour - La Terrasse

« (...) la bande-son s’emballer avec une chorégraphie qui est à la limite de la transe avec des rythmes hypnotiques. Ces passages répétitifs font la part belle aux mouvements d’ensemble synchronisés. (...) C’est moderne et plein d’énergie, le mélange hip hop et techno, on adore ! » Patrick Denis - La Provence

« Elle a fait le buzz au dernier festival d’Avignon. Un véritable carton puisqu’au troisième jour de représentation Dividus affichait archi complet. Depuis, la pièce de Nacim Battou trace sa route et emmagasine de beaux succès publics. Des univers très différents se mêlent dans cette fiction. Une dystopie dans laquelle on imagine que dans dix, vingt ou trente ans, le spectacle vivant n’existera plus. » Elena Espejo - Var Matin