EN FAMILLE | JEUNE PUBLIC

La tête ailleurs

THÉÂTRE | DÈS 9 ANS
Marie Blondel, Julien Bonnet & Thomas Gornet
Compagnie du Dagor

MERCREDI 8 NOVEMBRE
19h | Durée 1h
Le Drakkar

Tarif C

Séances scolaires
Mar. 7 & jeu. 9 nov. 10h & 14h30

Le meilleur des ailleurs se cache ici.
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Voltairine, 70 ans, est à un tournant de sa vie. Hier, la Tour 53 a été détruite. Aujourd’hui, sur les ruines de la Tour, elle vient dire adieu à ses souvenirs d’enfance. Mais quelqu’une est venue au rendez-vous alors qu’elle n’y était pas conviée… C’est sa mère qui lui apparaît sous ses traits de jeune femme, à l’époque où elle, Voltairine, était petite fille. S’engage alors un ultime dialogue entre une mère, dont les pieds ont toujours été sur terre, et une fille, dont la tête est encore ailleurs, dans les nuages de l’imaginaire. À moins que ce ne soit l’inverse ?
Dans un dispositif tri-frontal, le public vit le temps de la représentation au plus près des comédiennes et au plus proche de leurs rêves…

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« (...) une ode à la fantaisie, à la faculté d’imaginer des lendemains qui chantent ou de transfigurer un présent de privations et de patates en royaume extraordinaire. » Les Trois Coups

Texte Gwendoline Soublin. Avec Hélène Cerles, Danièle Klein. Costumes & accessoires Sabrina Noiraux. Conseiller technique Samuel Bourdeix.

© Photo : Thierry Laporte

Production : Compagnie du Dagor. Coproductions : Théâtre de l’Union – CDN du Limousin ; Théâtre Massalia – Scène conventionnée de Marseille ; Château Rouge – Scène conventionnée d’Annemasse ; Le Volcan – Scène nationale du Havre ; Le Totem – Scène conventionnée d’Avignon ; Théâtre de Thouars – Scène conventionnée art et création. Coproductions et accueils en résidence : Le Gallia Théâtre – Scène conventionnée d’intérêt national Art et Création de Saintes ; Les 3aiRes ; Théâtre l’Éclat – Scène conventionnée de Pont- Audemer. Soutiens : Très Tôt Théâtre – Scène conventionnée de Quimper et Fonds d’insertion professionnel de L’École supérieure de théâtre de l’Union ; DRAC Nouvelle-Aquitaine ; Région Nouvelle-Aquitaine. L’autrice a bénéficié d’une bourse d’écriture de l’OARA.

Site de la compagnie

« Les pieds d'un enfant n'ont pas tout le temps besoin d'être sur Terre »

Donald W.Winnicott

« Petit, on m'a toujours fait remarquer, de manière négative, que je rêvais, que j'étais dans les nuages, qu'il fallait redescendre sur terre. Pendant très longtemps je n'ai pas compris pourquoi on me disait cela, et je dois avouer que je ne comprends toujours pas. » Julien.

C'est au cours d'une discussion qu'ont émergées ces paroles. Nous ne comprenons pas cette nécessité viscérale qui pousse certains adultes à nous clouer au sol dès notre plus jeune âge. On se dit qu'heureusement, nos rêves ont tenu bon et aujourd'hui nous sommes heureux.ses de passer notre temps à essayer de leur donner forme dans nos spectacles, dans nos textes.
Nous avons dès lors commencé à échanger autour de l'imaginaire ...

Ne pas avoir d'imagination, est-ce possible ?
De plus en plus de jeunes, lors d'ateliers artistiques, le répètent:« Je n'ai pas d'imagination».
Or, avoir de l'imagination, qu'est-ce que cela veut dire ?

En octobre 2020, lors d'un atelier avec une classe de CM1-CM2 d'une école avignonnaise, nous avons rencontré des enfants qui rêvaient de hamburgers, de voitures volantes, de zombies et de poneys multicolores. Certes leurs rêveries n'avaient rien de bien original mais revenaient pourtant dans leurs mots des désirs de bon becs à volonté, de motos à gogo, de flouze en cascade, de grandes maisons et d'arc-en-ciels sublimes - comme si leur imagination regorgeait de ce qu'ils n'avaient pas forcément, eux les enfants d'un quartier populaire, à la maison: ce genre de decorum idéalisé avec maison, abondance et animaux.
Cela nous a intéressé.e.s.
Et si toute imagination était d'abord poreuse à son environnement, à son contexte sociétal ?
Et si l'imagination était certes une affaire de tempérament (aimer rêver, s'inventer des fictions) mais aussi une affaire de situation (quand imagine-t-on et pourquoi?)? Et les adultes, les parents de ces enfants, eux et elles qui selon leurs fils et filles
« n'ont pas d'imagination», ont-ils eux aussi et ont-elles elles aussi la tête ailleurs, et de quelle manière ?

Voltairine, 70 ans, est à un tournant de sa vie. Hier, la Tour 53 a été détruite. Aujourd'hui, sur les ruines de la Tour, elle vient dire adieu à ses souvenirs d'enfance. Mais quelqu'une est venue au rendez-vous alors qu'elle n'y était pas conviée ... C'est sa mère, qui lui apparaît sous ses traits de jeune femme, à l'époque où elle, Voltairine, était une petite fille. S'engage alors un ultime dialogue entre une mère, dont les pieds ont toujours été sur terre, et une fille, dont la tête est encore ailleurs, dans les nuages de l'imaginaire. A moins que ce ne soit l'inverse ?

Ce sera une histoire-en-lutte où la capacité à imaginer peut soutenir, faire rugir, vitaliser - et ouvrir des chemins inattendus dans un réel bouché.
Aussi la fille qui (re)raconte sera jouée par une comédienne plus âgée.
Et le personnage de la mère, comme revenue au temps des souvenirs de sa fille, sera jouée par une comédienne plus jeune.

Cette invention d'écriture permettra, Gwendoline en est certaine, de s'amuser, justement, avec les codes de la fiction: la vieille est la jeune, la jeune est la vieille, l'enfance est derrière et pourtant on la rejoue, les mort.e.s sont parti.e.s et pourtant on les reconvoque au plateau.

Au fond, ce sera une histoire sur les possibles qu'apportent le jeu et l'imagination dans une époque troublée qui, elle, ne parvient plus à (se) rêver.

Gwendoline, Marie, Julien, Thomas

« Au fond, j'espère, ce sera une histoire sur les possibles qu'apportent Je jeu et l'imagination dans une époque troublée qui, elle, ne  parvient plus à (se) rêver. »

Gwendoline Soublin

Pour raconter une histoire qui parle d'imagination, nul besoin de concrétiser l'espace. Tout reste à rêver. Nous avons envie que tout repose sur ce binôme de comédiennes et sur la puissance poétique du texte afin d'emmener loin les spectateurs.trices. A nous de faire exister les mots, le passé, les souvenirs à travers le minimum.
Mais le minimum est souvent l'essentiel.
Nous voulons faire vivre aux jeunes spectateurs.trices un moment de grande proximité avec les comédiennes et ce texte. Comme si on leur permettait d'être au plus proche de leurs rêves, comme si on pouvait créer une forte complicité le temps de la représentation. On aimerait que le public sente que les comédiennes se livrent à lui, dans un moment de grande douceur.
Que le jeu soit la source de tout ...

Il n'y aura donc pas de création lumière spécifique,
Il n'y aura donc pas décor particulier,
Le spectacle pourra avoir lieu à peu près partout, en lumière réelle ou plein feux (si nous jouons sur un plateau de théâtre).
Dans notre travail, en général, nous tentons toujours de bannir le superflu du plateau; c'est pourquoi les accessoires n'existeront que s'ils ont un rôle précis dans le déroulement de l'histoire. Il en est de même pour la musique. Ils seront des acteurs à part entière ...
L'unique spécificité de notre espace est que nous imaginons un dispositif tri-frontal afin que les comédiennes soient au cœur du public, au plus proche de lui.

Marie Blondel
Issue de la classe d'art dramatique du Conservatoire National de Région de Rouen dirigée par Maurice Attias, elle y poursuit également une formation de chant Lyrique. Elle travaille notamment avec Yann Dacosta (Les Précieuses Ridicules). Elle intègre en 20011' Académie de l'Union - École Supérieure Professionnelle de Théâtre du Limousin, séquence 3, à Limoges. Elle y travaille avec Xavier Durringer (Quoi dire de plus du coq:>),Bertrand Bossa rd (Toute gueule raisonnable ... suscite enmoi un sentiment désagréable)et Jacques Lassalle (Ouvrez).Elle débute en mise en scène en présentant publiquement un premier travail sur La maison de Bernarda Alba de Garcia Lorca. En novembre 2003, elle crée la Compagnie Martine fait du théâtre. En 2004, elle met en espace Rendez-vous confidentiel (lectures de textes du Marquis de Sade et Gilbert Lely). Puis elle crée le spectacle musical Un Visa pour l'Amour(avec Julien Bonnet), et Née de la dernière pluie, en direction du jeune public. Depuis, elle joue pour la compagnie O'navio-La Marmaille (Flon- Flon et Musette/va l'eau/ L'égarée,mises en scène d'Alban Coulaud).
Pour Les Brigands, elle joue, chante, danse et manipule dans Phi-Phi,opérette de Christiné et Willemetz, mise en scène Johanny Bert.
Pour Le cabinet de curiosités (compagnie en résidence à La Garde-83), elle assiste Guillaume Cantillon à la mise en scène de Pelléas et Mélisande de Maeterlinck et Dies Irae de Leonid Andreiev. Elle intervient également depuis 2010 au lycée du Coudon (La Garde) pour l'option théâtre. En 2012 elle joue dans Dompter la chute d'après J-P Siméon mis en scène par Xavier Hérédia (Cie de l'Echo).
En 2010, elle forme avec Julien Bonnet le groupe Smoking birds in Underwears et intègre en 2011 la classe de Jazz vocal du Conservatoire de Toulon. Depuis 2016, elle chante dans le Marie Brune Swingtet, un répertoire blues et swing Nouvelle Orléans.
Au sein de la Cie du Dagor, qu'elle co-dirige, elle assiste Sophie Tandel à la mise en scène de L'œil de l'ornithorynque,est collaboratrice artistique de Thomas Gornet sur Des paillettes sur ma robe et De toute(s) pièce(s)(dans lequel elle joue également) avant de le mettre en scène dans Tout contre Léo.Elle met en scène Chercher le garçonet Le Pire est à venir,écrits par Thomas Gornet, et co-conçoit et joue dans Culotte et crotte de nez et Victor ou la naissance d'une pensée (bon, dans l'histoire il y a aussi un chien qui parle, Celine Dion et un facteur volant).

Julien Bonnet
Il s’est formé aux ateliers de La Comédie de Saint-Étienne, au DEUST théâtre d'Aix-en-Provence (sous la direction de Danielle Bré) et à L’académie de l'Union - École Supérieure Professionnelle de Théâtre du Limousin, CDN de Limoges en 1999-2001.
Dès 1998, il participe à diverses créations avec la Compagnie Les Tempestant et les metteurs en scène Frank Dimeck, Paul Golub, Karine Geslin, Benjamin Bodi, Nadège Taravellier.
Sous la direction de Gilbert Rault (Cie Commediamuse) il joue Histoire de l'oie de Michel- Marc Bouchard, Les aventures d'Auren le pe tit serial killer de Joseph Danan et Ma Famille de Carlo Liscano.
Avec Cécile Fraisse (Cie Nagananda) il interprète À tous ceux qui de Noëlle Renaude et Le Voyage de Jason de David Léon. Guillaume Cantillon (Le cabinet de curiosités) le met en scène dans Dandin requiem d'après Molière en 2010 et Noces de sang de Garcia Lorca en 2015.
Depuis 2003 il fait partie de la compagnie du Zieu (Nathalie Garraud et Olivier Saccomano), avec qui il travaille sur des textes d'Eschyle et Sophocle (Ismène),mais aussi Howard Barker (Les européens, Ursule),Aimé Césaire (Dans le dos des villes surprises),Félix Jousserand (Victoria)et Olivier Saccomano (Notre jeunesse, Soudain la nuit).
De 2012 à 2014, il fait partie de la troupe des acteurs permanents du Fracas-CDN de Montluçon dirigé par Johanny Bert. Il travaille sous sa direction dans L'Émission de Sabine Revillet, Le Goret de Patrick McCabe et L'âge en bandoulièrede Thomas Gornet.
Lors de cette permanence il travaille aussi avec François Rancillac (L e MardiMorty est mort de Rasmus Lindberg) et Rachel Dufour (BIME d'Emmanuel Darley, Marie Nimier, Elsa Ca rayon).
Depuis 2017, il joue dans Elle pas princesse, lui pas héros, de Magali Mougel, mis en scène par Johanny Bert.
Chanteur et musicien, il forme en 2010 avec Marie Blondel le groupe Smoking birds in Underwears. Et en 2018, c'est avec Gilles Favreau et Adrien Ledoux qu'il crée le groupe Invisible.
Il co-dirige la Cie du Dagor avec Marie Blondel et Thomas Gornet dans laquelle il joue (Zilou parle de Patrick Lerch, Des paillettes sur ma robe d'après Lagarce, De toute(s) pièce(s) d'après Feydeau), conçoit et met en scène Le nez dans la serrure et Parler la bouche pleine, CO-conçoit et joue dans Culotte et crotte de nez et Victor ou la naissance d'une pensée (bon, dans l'histoire il y a aussi un chien qui parle, Céline Dion et un facteur volant).

Hélène Cerles
Elle obtient une Licence« Études Théâtrales & Lettres Modernes» en 2014 à l'Université de Paris Ill, tout en continuant à pratiquer le théâtre au Conservatoire du Kremlin-Bicêtre. Elle passe ensuite deux années à Clermont-Ferrand, où elle obtient un Diplôme d'Études Théâtrales au Conservatoire et un Master 1de Littérature. Elle écrit et met en scène deux spectacles en collaboration avec Noëlle Miral et crée avec elle la compagnie« Le Bruit des Cloches», avant d'être admise à l'Académie de l'Union - École Supérieure Professionnelle de Théâtre du Limousin. Elle en sort en juillet 2019, après un spectacle de sortie créé au Japon avec le metteur en scène Oriza Hirata et trois ans de formation pluridisciplinaire et ouverte sur l'international. Elle a ainsi pu s'initier au clown aux côtés de Catherine Germain, à la danse contemporaine avec Jean-Marc Hoolbecq, et travailler l'interprétation avec entre autres Paul Golub, Jerzy Klezyk, Vury Krasovsky, Marcel Bozonnet. Depui travaille principalement avec Jean Lambert-wild, Lorenzo Malaguerra, la compagnie Le Souffleur de verre et le Cyclique Théâtre.

Tomas Gornet
Après un BTS audiovisuel, dix ans de théâtre avec le Théâtre Espiègle d'Asnières (Daniel Lacroix) et quelques années avec la Cie Mack et les gars(Stéphanie Chévara), il entre à l'Académie de l'Union - École Supérieure Professionnelle de Théâtre du Limousin, séquence 2 (1999 – 2001). Il a notamment mis en scène des textes de Jean-Luc Lagarce, Patrick Lerch et Georges Feydeau avec la Cie du Dagor, qu'il co-dirige.
Il est comédien et/ou assistant metteur en scène: il a joué entre autres pour Paul Golub, Stéphanie Chévara, Christophe Martin, Philippe La bonne-Théâtre en Diagonal, Silviu Purcarete, Emilie Valantin-Théâtre du Fust, Bertrand Bossard, la compagnie Les Brigands (Arsène Lupin, banquier opérette de Willemetz/Lattès/Mirande mise en scène Philippe Labonne / Au temps des croisades opérette de Claude Terrasse et Fanc-Nohain, mise en scène Philippe Nicolle/ Phi-Phi,opérette de Christiné et Willemetz, mise en scène Johanny Bert), Alban Coulaud-Cie O'navio (Flon Flon et Musette d'après Elzbiéta), Jorge Lavelli (Merlin ou la terre dévastée de Tankred Dorst), Johanny Bert-Théâtre de Romette (Les Orphelines de Marion Aubert) et Didier Bezace (Mayde Ha nif Kureishi).
De août 2012 à décembre 2015, il a fait partie de la troupe des comédiens permanents du Fracas-CDN de Montluçon/ Auvergne dirigé par Johanny Bert. Il y joue dans Music-Hall de J.-L. Lagarce (mise en scène J. Bert), B.l./v1.E., une boum existentielle d'Emmanuel Darley, Marie Nimier, Elsa Ca rayon (mise en scène Rachel Dufour), l'épisode 3 de Dr Camiskiou l'esprit du sexe de Pauline Sales et Fabrice Melquiot (mise en scène Guy- Pierre Couleau), Peer Gynt, premier voyage de Ibsen mis en scène par J. Bert.
Il y écrit et joue également dans L'âge en bandoulière, présenté dans les classes des établissements scolaires de la région Auvergne et mis en scène par J. Bert. Il écrit Le pire est à venir, forme en classe inspiré de Peer Gynt mis en scène par Marie Blondel.
Il y est assistant à la mise en scène sur trois mises en scène de Johanny Bert: Le Goretde Patrick McCabe, De passagede Stéphane Jaubertie et Patoussalafoi !de Philippe Dorin.
Depuis 2018, il joue dans Dans les jupes de ma mère, de la compagnie Toutito Teatro.
Il écrit des romans jeunesse à l'Ecole des Loisirs (Qui suis-je,2006, Je n'ai plus dix ans 2008, L'amour me fuit 2010) et au Rouergue (Mercredi c'est sport 2011, A bas les bisous! 2012, Je porte la culotte-avec Le jour du slip de Anne Percin- 2013, Sept jours à l'envers2013, Qui suis-je 72018).
Il a écrit les pièces Chercher le garçon (aide à la création du CnT en 2013) et Tu seras un homme, mon fils(aide à la création ARTCENA 2019) pour la Cie du Dagor, Le garçon qui ne parlait plus (bourse d'écriture OARA) pour la Cie O'navio, De cendre et d'or, livret d'opéra pour l'Opéra de Limoges en 2017.
En 2020, il participe à l'aventure d'Une Epopée, de Johanny Bert, en en écrivant le prologue présenté en classe, une partie de l'Acte 4 et en assistant le metteur en scène.

Danièle Klein
Elle a été formée à l'École Nationale Supérieure du TNS, après des études de Lettres modernes à l'université de Strasbourg.
A sa sortie de l'école du TNS elle commence à pratiquer le métier de comédienne dans des centres dramatiques divers comme Caen (avec Michel Dubois et Claude Versin), Saint Étienne (avec Daniel Benoin, Guy Lauzin, Philippe Adrien, Louis Bonnet), le Théâtre Populaire Romand (avec Charles Joris), le Théâtre National de Chaillot (avec André Louis Perinetti), le TJP de Strasbourg.
Pendant de nombreuses années elle travaille au Préau CDR de Vire (avec Eric de Dadelsen) où elle alterne sa pratique entre le théâtre jeune public et le théâtre pour adulte.
Elle crée sa compagnie, La petite Roque, et son parcours l'amène aussi à rejoindre de nombreuses compagnies dramatiques, à Strasbourg, Bouxwiller, Caen, Lyon, Grenoble, où elle vit actuellement.
Elle joue des textes d'auteurs contemporains comme Philippe Dorin, Claudine Galéa, Daniel Besnehard, Hugo Claus, Jon Fosse, Claude Bonnefoy, Adamov, Vitrac, Heiner Mûller, Minyana, Manchette, Le Clézio, Beckett et d'autres plus classiques, Shakespeare, Molière,Tchékhov, Marivaux, Goethe...
Pendant de nombreuses années elle participe au Festival de Valréas, où elle découvre le plein air avec Musset, Feydeau, Labiche, Lorca, Claudel …
Parallèlement à son activité de comédienne, elle a été amenée à enseigner et à mettre en scène amateurs et professionnels ainsi qu'à écrire plusieurs textes et adaptations.
Elle fait partie de Troisième Bureau, collectif artistique, qui œuvre à la diffusion des textes dramatiques contemporains, à Grenoble depuis 2009.

Sabrina Noirami
Suite à ses études à l'école des Beaux-Arts de Marseille, elle commence à travailler avec la cie Duzieu, et sera assistante costumière de Sarah Leterrier de 2005 à 2015.
Costumière et accessoiriste, elle travaille aussi avec Michèle Heydorff, Eric Da Silva, Guillaume Cantillon.
Elle travaille également auprès d'Amélie Derlon Cordina sur le long métrage Mange tes morts en 2011. En 2015 elle crée la marque Brin noir et fabrique des sacs et accessoires

Gwendoline Soublin
Née en 1987 et formée à l'ENSATT de Lyon en Écriture Dramatique, Gwendoline Soublin a joué et pratiqué l'art-thérapie avant de recevoir l'aide d'Artcena pour son texte, Swany Song, en 2014. Elle écrit des textes théâtraux à destination des adultes, de la jeunesse et des marionnettes.
En tant qu'autrice elle aime coudre les genres entre eux, inventer des protocoles ludiques, des textes graphiques qui racontent notre monde contemporain et dont les langues plurielles puissent se prêter aussi bien aux cochons qu'aux canettes qu'à l'animal humain: Vert Territoire Bleu (sélection Jeunes Textes en Liberté 2017), Pig Boy 1986-2356 (Journées des Auteurs de Lyon 2017, Eurodram 2018, Coup de coeur Comédie- Française 2019, France Culture 2019, Prix BMK-TNS 2020), Tout ça tout ça (Artcena 2017, sélection Scénic Youth 2019, sélection Collidram 2020), Coca Life Martin 33c/ (sélection Prix ado du théâtre 2019), Seuls dans la nuit (prix Paris Jamais Lu 2019). Ils ont fait ou feront l'objet de mises en scène par Johanny Bert, Philippe Mangenot, Anne Courel, Justine Heynemann, Marion Lévêque, Anthony Thibault, Émilie Flacher, Corinne Réquéna, Guillaume Lecamus ... Certains de ses textes ont été traduits en allemand, tchèque, roumain et catalan. Ils sont principalement publiés aux éditions Espaces 34 et Koinè.
Durant la saison 2017-18 elle a fait partie du projet TOTEM(s) initié par la Chartreuse-CNES où elle a travaillé à l'écriture de maquettes d'opéra en partenariat avec des compositeurs européens pour les Journées d'été du festival d'Avignon 2018.
Elle anime très régulièrement des ateliers d'écriture auprès de publics et structures variés.
La saison 2020-21, elle sera autrice associée à la Maison du Théâtre d'Amiens. La dernière création de Johanny Bert, Une épopée, spectacle jeunesse qu'elle a co-écrit avec Arnaud Cathrine, Thomas Cornet et Catherine Verlaguet, sera créé au Bateau Feu-Scène Nationale de Dunkerque en octobre. Et la fable 3 du cycle Lapin Cachalot mis en scène par Émilie Flacher sera créé au Théâtre Nouvelle Génération, CDN de Lyon en novembre.

« La Tête ailleurs, c’est l’histoire d'une traversée malicieuse dans l'imaginaire de notre enfance. » Radio France
« Regardez au-delà de l’apparence, croyez dans l’imagination, nous souffle-t’on. La Tête ailleurs est donc une belle expérience de théâtre, une histoire d’amour et de fantaisie : beaux viatiques pour l’enfance. » Laura Plas | Les Trois Coups
« Il faut saluer le magnifique, poétique et sage texte de Gwendoline Soublin mis en corps, mouvements et paroles par les actrices Hélène Cerles et Danièle Klein, le tout sous la direction artistique de la Compagnie du Dagor, Marie Blondel, Julien Bonnet et Thomas Gornet. » Jean-Pierre Haddad | SNES-FSU