THÉÂTRE | DÈS 13 ANS
Mise en scène Karelle Prugnaud 
	        Compagnie L’envers du décor 
	        Coproduction DSN
 
        « Au fil de mes lectures sur son oeuvre et son parcours, le désir de lui prêter corps et voix s’est imposé à moi ». Claire Nebout
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Femme, mexicaine, communiste, frappée par la poliomyélite à l’âge de six ans, victime d’un accident de bus à l’adolescence qui lui vaut de multiples opérations, pour Frida Kahlo, la lutte est une nécessité. 
            En sept tableaux inspirés de ses autoportraits et de sa correspondance, le spectacle trace une trajectoire constellée de lumières et de douleurs, d’amours et de révoltes. Frida apparaît tour à tour désespérée ou dévergondée, amoureuse crédule ou narquoise, soumise ou dominatrice. Quelle puissance visionnaire, quel esprit fallait-il pour accoucher d’une oeuvre picturale désormais reconnue comme l’une des plus originales du XXe siècle ? 
            Claire Nebout, guidée par Karelle Prugnaud, donne vie à Frida Kahlo intime, artiste intemporelle, anticonformiste et femme de combats.        
D’après Frida Kahlo par Frida Kahlo : Lettres 1922-1954. Texte publié aux Éditions Christian Bourgois. Traduction Christelle Vasserot. Mise en scène Karelle Prugnaud. Texte Didier Goupil. Avec Claire Nebout, Rémy Lesperon, Gérald Groult. Interprètes vidéo Katia Noui, Timothée Nay. Création sonore et musicale Rémy Lesperon. Création lumière et scénographie Gérald Groult. Création vidéo Tarik Noui. Costumes Antonin Boyot-Gellibert. Éléments scénographiques Godox – Godefroy Quintanilla. Régie plateau Pierre-Nicolas Rauzy.
© Photo : Pascal Gély
Production : Cie L’envers du décor. Coprods : SN Châteauvallon- Liberté, DSN – Dieppe Scène Nationale, AGHJA – Fabrica Culturale – Ajaccio. Avec le concours du Ministère de la Culture – DRAC Nouvelle- Aquitaine et de la Région Nouvelle-Aquitaine. Soutien : CENTQUATRE-PARIS, ADAMI. Remerciements : Serge Regourd, Président de la commission culture de la Région Occitanie et Ornella Sorrentino, responsable des projets dramatiques, audiovisuels, art de la rue, marionnette et cirque de l’Adami
          Didier Goupil  
          FRIDA KAHLO EST UN CAS.  
          Un véritable K : Femme, Mexicaine, Communiste et Infirme - on peut  dire qu'on a connu meilleurs atouts pour se faire une place dans le monde. 
          Rien pourtant - ni la  poliomyélite qui la frappe enfant, ni le terrible accident routier qui à  l'adolescence la laisse pour morte et lui vaudra par la suite de multiples  opérations - ne l'a empêchée de vivre sa vie. 
          Et quelle vie ! 
          Une vie à aimer et à peindre, à  boire et à fumer, à cuisiner et à voyager. 
          Oubliant ses souffrances et son  infirmité, elle sillonne les Etats-Unis, séjourne à Paris, rencontre Breton et  Duchamp, s'éprend de Léon Trotski, milite, manifeste pour la paix, se marie,  divorce puis se remarie avec Diego Rivera, le célèbre muraliste. 
          Son dernier tableau ne  s'appelle-t-il pas VIVA LA VIDA ! 
          Librement adapté de sa correspondance  (une correspondance foisonnante et d'une réjouissante franchise) Viva Frida est  le journal d'une femme en lutte, bien décidée à ne pas s'en laisser compter et  à devenir LA PEINTRE qu'elle aspirait être. 
          Jamais déçue de la vie,  tour à tour désespérée ou dévergondée, crédule ou narquoise, soumise ou  dominatrice, c'est une autre Frida Kahlo qui nous est donnée de découvrir. 
          Une Frida saisie dans son  quotidien, au plus près de ses amours, de ses mécènes et de ses camarades de  combat. 
          Toujours en sursis mais  toujours vivante. 
          En sept  tableaux inspirés de ses autoportraits, comme autant d’étapes de ce chemin de  croix plein de bruits et de couleurs, Viva Frida révèle une Frida Kahlo intime,  en constant dialogue avec elle- même, affrontant avec le caractère entier qu’on  lui connaît, ses doutes et ses espoirs, ses abandons et ses victoires.
          Karelle Prugnaud  
          Frida Kahlo est partout ! Sa  tête est sur ton T-shirt, tes boucles d'oreilles, ton sac à main, ta tasse de  café, ta culotte, tes chaussettes, tatouée sur ton épaule... Mais au-delà de ce  pur produit de marchandising capitaliste, aux antipodes de ses convictions  profondes communistes, savons-nous vraiment qui est Frida Kahlo ? 
          Didier Goupil, l’auteur, est  parti de la correspondance de Frida Kahlo pour construire sept tableaux comme  sept étapes d’un chemin entre douleur et abnégation, entre colère et amour. 
          Les confidences intimes de  Frida révèlent par elles-mêmes l’intensité, l'absolutisme de son engagement  dans toutes ses entreprises, que ce soit dans l'amour, la politique, la  peinture, son désir d'avoir un enfant, son rapport à la douleur... 
          Mais malgré tout, quelque chose  me dérangeait dans l'idée de m'approprier ses paroles si intimes sans  considérer le contexte de souffrance extrême dans lequel elles ont été écrites  et vécues. Comment représenter sur scène physiquement la permanente contrainte  de ce corps supplicié ? Comment créer cette empathie de la douleur avec le  public ? 
          Le théâtre est un espace  poétique dont les conventions nous offrent d'innombrables outils. En y  réfléchissant, m'est venue la figure du fakir. Les fakirs sont des exemples  vivants du contrôle de la douleur. Ils s’entraînent à faire abstraction des  informations envoyées par son esprit à son enveloppe charnelle. C’est ce qu’on  appelle le phénomène de décorporation. 
          Frida Kahlo vivait sa douleur,  comme deux espace-temps dans la même personne. 
          Sur scène nous allons donc  contraindre le corps de l'actrice, tout comme l'a été celui de Frida tout au  long de sa vie (corsetée, alitée, suspendue par des crochets, transpercée par  une barre de métal de deux mètres à 17 ans, opérée et réopérée, avortée,  amputée ...). La comédienne Claire Nebout sera convoquée à dire son texte sur  une planche à clous, enserrée par un corset en cuir fendue par une longue barre  métallique qui rappellera sa colonne brisée. 
          Une mise à l'épreuve du corps  de l'actrice pour générer l'acte théâtrale et faire naître le dire du texte,  tout comme la contrainte du corps de Frida Kahlo a été l'essence de son oeuvre. 
          J’ai aussi pensé à l’hôpital, à  la maison de repos, à ces endroits où l’on soigne, où l’on essaye d’éloigner la  mort à tout prix et où Frida Kahlo a passé beaucoup de temps à espérer la fin  de son calvaire. Ainsi, les deux personnages énigmatiques, fantomatique  dirais-je incarnés par Gerald Groult et Rémy Lesperon, ne disent pas un mot,  pour eux ce n’est pas Frida Kahlo qu’ils déshabillent mécaniquement où à qui  ils tendent des béquilles, pour eux il s’agit d’un patient lambda. Nous avons  tourné autour de cette notion d’hôpital que l’on retrouve dans la tenue des  deux personnages ou l’utilisation de certains passages vidéo en live par  exemple. 
          Il n’y a pas que la douleur physique  qui traverse la vie de la peintre. Il y a son histoire d’amour passionnée,  violente parfois, tendre, folle, avec Diego Riviera. Monstre sacré de la  peinture mexicaine. Protecteur et mari volage que Frida Kahlo dépeint  tendrement comme « un crapaud » et que le vidéaste Tarik Noui a choisi pour  symboliser le célèbre peintre. Cette relation houleuse mais sincère irriguera  le récit de la vie de Frida jusqu’à son dernier souffle. 
          Les correspondances de Frida  Kahlo parlent de sa vie, et non de son oeuvre, même si sa vie devient son  oeuvre, "C'est ma réalité que je peins" dit-elle. 
          Nous allons donc utiliser les  évocations symbolistes que l'on retrouve dans ses toiles, tout au long de la  pièce, sans jamais tomber dans le didactisme, de l'utilisation de ses oeuvres. 
          J’ai  construit les scènes en utilisant le plateau de théâtre comme un tableau. Sa  frontalité comme une peinture. 
          La scène figure un autel, un  hôpital ou cet interzone entre les vivants et les morts qui ne s’ouvre que  pendant le « Día de los muertos » mexicain afin que le souvenir des défunts se  mélange au réel du présent. C’est à cet endroit que j’ai convoqué la figure de  Frida au milieu d’une profusion de fleurs, Les fleurs, étant l'élément  essentiel de la fête des morts. 
          Les mexicains déposent les  pétales au sol pour marquer le chemin que doivent suivre les âmes des défunts  jusqu'aux autels érigés en leur honneur par leur famille. L'univers de Jean  Genet autour du deuil, que ce soit à travers "Pompes funèbres",  "Le condamné à mort", "les bonnes"... m'inspire également,  pour redire les mots de cette femme pendant le temps de la représentation et  redonner la vie à ce qui n'est plus, comme dans la tragédie. Redire les paroles  mortes des histoires déjà écrites à travers le micro posé au centre du plateau.  Micro qui tiendrait sous scellés la mémoire de Frida Kahlo comme Diego l’a fait  en emmurant sa chambre à la Casa Azul. Ce micro dit « tête de mort » est  un objet magique, possédé, qui attendrait un corps pour activer le récit. 
          Il est à noter que cet «  oratorio » n’est pas un lamento sans fin sur la condition de cette artiste.  C’est une femme qui va faire de sa proximité avec la mort un instrument  d’émancipation et de liberté exemplaire car c’est parce qu’elle a mal qu’elle  ne peut pas se permette de faire semblant d’être autrement qu’entière et libre. 
          Pour moi, Viva Frida est  l’histoire d’une femme qui, sur la table de réanimation, voit sa vie défilée en  une seconde juste avant de mourir, entourée de ses chirurgiens ses plus fidèles  compagnons. 
          Ironie du  sort, quand elle était petite, elle voulait être médecin. Et c’est d’eux  qu’elle va recevoir son viatique.
Karelle Prugnaud, metteure  en scène, comédienne, performeuse  
          Formée au GEIQ Théâtre à Lyon,  elle met notamment en scène Mister Tambourine Man, d'Eugène Durif, avec  Nikolaus Holz et Denis Lavant (création Festival d'Avignon In 2021), Léonie  et Noélie de Nathalie Papin (création Festival d'Avignon In 2018), Red  Shoes de Tarik Noui (Cie Ô Cirque-Transversales /Scène Conventionnée Cirque  de Verdun), River River (festival "Au bord du risque #5 Scène  Nationale d'Aubusson), L'équation comique de Fabio Alexandrini (Théâtre  de la reine Blanche Paris), Tous Azimuts (DSN Dieppe Scène Nationale -  direction artistique du festival), Ceci n'est pas un nez d'Eugène Durif  (DSN Dieppe Scène Nationale 
          ), Hentai Circus d'Eugène  Durif (Cirque Electrique Paris), Hide (Festival "Au bord du risque  #3), Noël revient tous les ans de Marie Nimier (Théâtre du Rond-Point  Paris), Héroïne d'Eugène Durif (création Festival International de  théâtre de rue d'Aurillac / festival NEXT Scène Nationale Lille Métropole), La  confusion de Marie Nimier (Théâtre du Rond-Point Paris), Le cirque des  gueux (d'après l'Opéra de quat'sous de Bertolt Brecht co-mise en  scène avec Mauricio Celedon et Kazuyoshi Kushida - Cie Cirque baroque), Tout  doit disparaitre / Princesse Parking / La petite annonce de  Marie Nimier (Triptyque Hors les murs pour le Festival d'Automne en Normandie), Kawaï Hentaï d'Eugène Durif (Les Subsistances Lyon), L'Homme, un  animal comme les autres d'Eugène Durif (création Hors les murs au Trident  Scène Nationale de Cherbourg), La nuit des feux d'Eugène Durif (Théâtre  National La Colline Paris), La brûlure du regard d'Eugène Durif  (création Musée de la chasse et de la nature Paris/les subsistances Lyon), Kiss  Kiss d'Eugène Durif (CDN de Limoges), La femme assise qui regarde autour  d'Hédi Tillette De Clermont Tonnerre (création "Les auteurs vivants ne  sont pas tous morts" Nouvelle Aquitaine), A même la peau d'Eugène  Durif (Théâtre du Cloître-scène conventionnée Bellac), Cette Fois sans moi d'Eugène  Durif (Théâtre du Rond-Point Paris), Bloody Girl d'Eugène Durif (Le  Quartz Brest).... 
          En tant que comédienne elle  joue sous la direction d'Eric Lacascade, Silviu Pucarete, Mauricio Celedon,  Laurence Renne Penel, Lucie Berelowitsch, Nicolas Bigard, Jean-Michel Rabeux,  Philippe Labonne, Sylvie Mongin-Algan, Guy Naigeon, Françoise Maimone,  Dominique Lardenois, Félicité Chaton, Max Eyrolle, Vincent Bady, Beppe  Navello... 
          En 2021, avec Otomo de Manuel, Tarik Noui et Sagesse, elle reçoit le prix "Arts de la rue"  décerné par la SACD pour les « Chroniques du nouveau monde ». 
Didier Goupil, écrivain  
          Né à Paris en 1963, Didier  Goupil vit aujourd'hui à Toulouse. 
          Il est l’auteur de recueils de  nouvelles (Maleterre, Absent pour le moment) et d’une dizaine de  romans dont certains comme Femme du monde et Castro est mort sont  traduits en Autriche et en Allemagne. 
          Concepteur de spectacles Brûlez  le Louvre, Cellule K ou Le chant du crabe (présentés à la Cave  poésie et à la médiathèque Cabanis à Toulous), il a collaboré au Festival de la  Correspondance de Grignan de 2003 à 2013 et a longtemps animé dans le cadre de  la Boutique d’Écriture du Grand Toulouse des résidences d’écriture en milieu  scolaire ou urbain. 
          Les Tiroirs de Visconti, a paru chez Naïve Livres en septembre 2013 et il a  signé en 2014 l’adaptation théâtrale de Marilyn intime, de et avec  Claire Borotra, spectacle présenté au Théâtre du Rond-Point à Paris en 2014 et  au Festival d’Avignon en 2016. 
          Didier  Goupil a publié en 2015, Journal d’un caméléon (Le Serpent à Plumes), la  biographie mouvementée et fantasmée du peintre catalan Roger Cosme Estève, qui  a reçu le prix Jean Morer 2016. 
          Traverser la Seine (Le Serpent à plumes) paru en septembre 2016. 
          En 2017, il a organisé  l’exposition Le chant du crabe qui présente à la Médiathèque Cabanis et  à la librairie Ombres blanches, Toulouse, les oeuvres récentes du peintre Cosme  Estève et les textes nés de leur collaboration : El cant del cranc et Casa  de foc, Voix éditions. 
          Son dernier livre, Brûlez le  Louvre, un recueil de textes autour de la peinture, est paru en 2019. 
Claire Nebout, comédienne  
          C’est avec la danse, très  jeune, qu’elle arpente pour la première fois une scène de théâtre. Sa rencontre  avec André Téchiné lui ouvre la voie du cinéma avec son premier film Le lieu  du crime. Elle tourne plus d’une quarantaine de longs métrages avec Claude  Zidi Association de Malfaiteurs, Philippe de Broca Le Bossu,  Édouard Molinaro Beaucharmais L’Insolent, Jean Becker 2 Jours à tuer,  Mehdi Charref Au pays des Juliets et Graziella, Marco Bellochio La  Condanna, Jacques Doillon Ponette, Tonie Marschall Vénus beauté,  Nicolas Boukrief cortex, Antony Cordier Douche Froide, Vincent  Ravalec Quantique de la Racaille.... 
          Au théâtre, elle est dirigée  par Robert Hossein Huis clos, Christophe Correia La vérité toute nue,  Pascal Rambert Les Parisiens, Mohamed Rouabhi La belle de Cadix,  Didier Long Sympahtico et Danser à la Lugnasa, Karelle Prugnaud Léonie  et Noélie. 
          Elle tourne aussi dans de  nombreux Courts métrages. Elle tourne également pour le petit écran, toutes  chaînes confondues, dans de nombreux unitaires ainsi que des séries comme  "Nicolas Le Floch" ou "Le sang de la vigne". On a pu la  voir récemment dans la série "Louise" où elle interprétait le rôle  principal d’un transsexuel. 
          Elle a réalisé un documentaire  sur l’artiste Florence Thomassin pour France 3. Elle vient de terminer un long  métrage en Italie de Anna Di Francesca. 
Rémy Lesperon, compositeur  & musicien  
          Ingénieur du son à l’INA, Rémy  Lesperon est percussionniste de formation classique (conservatoire de région  Bordeaux, école Agostini). 
          Il se tourne vers la composition  en travaillant avec des machines. Il mène plusieurs projets musicaux tels que  8bits Presley ou Mineral E.T. et réalise des musiques et habillages sonores  pour des documentaires télévisés. 
          Il a composé la musique des  spectacles de Karelle Prugnaud Léonie et Noélie de Nathalie Papin  (création festival Avignon IN), Red Shoes de Tarik Noui (Cie Ô  Cirque-Transversales/Scène Conventionnée Cirque de Verdun), River River (festival  "Au bord du risque #5 Scène Nationale d'Aubusson). Ainsi que Corpus  Barnum Fabrica de Tarik Noui et Guillaume Moreau. 
Tarik Noui, auteur et vidéaste  
          Tarik Noui a publié 6 romans Léo  Scheer, Incultes. Il écrit pour le cinéma Vous êtes jeunes Vous êtes  beaux, avec Josiane Balasko, Gérard Darmon, Patrick Bouchitey et Denis  Lavant produit par Koi Film). Il est scénariste, avec Yves Ramonet, de Rooms une série pour Canal+. Il coécrit et va coréaliser une série 8x52 Drôle  d’endroit pour nourrir les chiens, tirée de sa pièce du même nom toujours  au répertoire du théâtre Etcetera à Moscou dirigé par Robert Sturua. 
          Il collabore aussi avec Denis  Lavant à différents projets (2010, adaptation du Grand sommeil de  Chandler à la BNF avec Denis Lavant, Dominique Blanc et DrL). 2017, texte pour  Denis Lavant dans le cadre d’une intervention à la BNF. 
          Pour Razerka Ben Sadia, il  adapte pour la scène son roman Serviles servants. Il a écrit cinq pièces  de théâtre jouées à Dijon, Avignon, Moscou. En parallèle, il a écrit plus d’une  quinzaine de fictions de différents formats pour France Culture et la BBC dont La  cérémonie des aveux en 2006 et Rouge Baccarat en 2016 sélectionnées  pour le prix “Europa” de la fiction radio. Lauréat Bourse CNL, lauréat Bourse  Stendhal (Russie), Lauréat Bourse Culture France (New york). Il réalise des  clips, fait des performances avec Karelle Prugnaud, Lukas Zpira et ODM (Le  Totem à Nancy, la Demeure du Chaos, La Fako Avignon, Berlin, Paris… et met en  scène, avec la compagnie Le Festin de saturne, trois pièces du cycle  "Corpus Barnum Fabrica". 
Gérald Groult, directeur  technique, scénographe, créateur lumière & vidéo  
          Suite à des études de cinéma au  Chili, son parcours de plasticien mute de retour en France. Lors de la création  en 1997 avec Bruno Elisabeth, du duo vu pour vous, ses recherches se  tournent alors vers l’exposition d’altérations du support photochimique et la  superposition de montages automatiques dans la multidiffusion. Une approche  autour du hasard et des rencontres singulières poétiques. 
          Après différentes performances  d’accompagnement visuel lors de live de musiciens (Mils, Aïwa, Abstract Kill  Agram, Robert le magnifique), il rencontre le monde du théâtre et de la danse  (Eric Massé, La Hors De, Karelle Prugneau, Pokemon Crew, Séverine  Chavrier) pour lesquels il développe la multi-diffusion, l’interactivité et la  scénographie visuelle. 
          Son travail s’oriente par la  suite dans l’encadrement et l’accueil de spectacles vivants au sein de  différents théâtres (régie générale, direction technique) et en permanent  durant 8 ans au Théâtre de la Renaissance à Oullins. 
          Actuellement, il repart sur de  nouvelles quêtes plastiques avec la compagnie Haut et Court (Joris Mathieu),  Denis Mariotte, et met sa technique et son savoir-faire au service des  nouvelles technologies. 
          Parallèlement, il fonde le  groupe Rhizom avec Julie Senegas afin de créer et développer des formes  artistiques polymorphes et immersives. 
Antonin Boyot-Gellibert, costumier  
          Il se forme au stylisme et au  modélisme à ESMOD Paris. Il se spécialise ensuite dans le costume de scène en  suivant la formation de concepteur costume de l’ENSATT. 
          Il commence par travailler  auprès de Michel Feaudière pour Robert Hossein, ce qui lui permet d'approfondir  les techniques de teinture et d'ennoblissement. 
          Fasciné par la richesse culturelle  exprimée au travers des costumes, il oriente autant que possible son travail  sur la mise en valeur de cette diversité culturelle. 
          Aujourd’hui il travaille sur de  nombreux projets comme concepteur costumes, notamment pour le Hall de la  Chanson dirigé par Serge Hureau, la compagnie Lalasonge dirigée par Annabelle  Simon, la compagnie du Bouc sur le Toit de Virginie Berthier ou encore la  compagnie KS&Co, et la Cie l’envers du décor. 
Godefroy Quintantilla,  créateur éléments scénographiques  
          Diplômé des Beaux-Arts de  Toulouse et enseignant en Arts plastiques et multimédia, ses oeuvres naissent  de la collision entre la sculpture (conception plastique du volume), les  techniques de modélisation d’objets virtuels destinés aux jeux vidéo et sa  fascination pour la manipulation, la construction et l’expérimentation. Son  matériau de prédilection, le carton : léger, facile à découper, simple à  assembler, d’une déconcertante beauté et d’une puissante identité. 
Pierre-Nicolas Rauzy,  régisseur lumière et plateau  
          Formé "sur le tas" à  la fin des années 90, il travaille depuis dans le spectacle vivantoù il a  occupé divers postes de techniciens. 
          Il a notamment travaillé dans  la marionnette avec la Compagnie des Zonzons pendant de nombreuses années. 
          Il a ensuite travaillé en régie  plateau et régie lumière pour le TNG ou Les Subsistances à Lyon. Il collabore  également en tant qu'éclairagiste, avec la compagnie Stylistik en danse  hip-hop, ainsi que pour le Choeur Lyrique Spirito. 
          Il a fait le  choix de la polyvalence, tant dans l'aspect technique de son métier que dans  les diverses formes artistiques du spectacle.
La Compagnie L’Envers du  Décor  
          Fondée en 1991 par Eugène Durif  et Catherine Beau, la compagnie créée des spectacles écrits par des auteurs et  compositeurs contemporains vivants. Elle veut parler du monde sous une forme  carnavalesque, joyeuse et noire en même temps. 
          Parmi les spectacles créés,  nombreux sont ceux écrits spécialement pour la compagnie par Eugène Durif : 
  Eaux dormantes, Parade éphémère, De nuit, il n’y en aura  plus, Cabaret mobile et portatif. 
          Plus récemment : Filons vers  les îles marquises (1999) - créé au Théâtre de l’Union (Limoges) et jouée  au Théâtre des Fédérés (Montluçon), sur la Scène Nationale Jean Lurçat  (Aubusson), au Cabaret Sauvage de la Villette, Scène Nationale d’Orléans,  Culture Commune de Loos en Gohelle, l’Hippodrome de Douai, … Divertissement  bourgeois et Clampins songeurs (créations 2001, notamment joués au  Théâtre de l’Est Parisien) ; Le plancher des vaches (création 2003 aux  Sept Collines de Tulle et Théâtre du Rond-Point, Paris) ; Malgré  toi, Malgré tout… dernier concert avant rupture, spectacle musical  créé en 2004 au Théâtre de Vienne, Cette fois sans moi (Théâtre du  Cloître, CDN de Limoges, Théâtre du Rond-Point des Champs Elysées), Bloody  Girl (chantiers contemporains (Le Quartz / Brest).
Un hommage sortant des sentiers battus, insolite et singulier, pour une icône originale, flamboyante ! Olivier Frégaville-Gratian d’Amore | L'Oeil d'Olivier
Le spectacle créé à la scène nationale Châteauvallon-Liberté, dépasse l’image de la peintre mexicaine mondialement connue – devenue une icône d’un merchandising débridé – pour en dresser un portrait tout en intimé. Eric Demey | Scèneweb.fr