THÉÂTRE & MUSIQUE | DÈS 8 ANS
			  JEUNE PUBLIC
Écriture et mise en scène Guillaume Barbot 
	        Compagnie Coup de Poker 
	        Création & coproduction DSN
Si tu veux savoir voler, apprends déjà à tomber.
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Icare, 4 ans, vit sous haute protection parce que son père a peur qu’il tombe et se fasse mal. Un jour, à l’école, un copain lui demande s’il est cap de sauter du muret et Icare se rend compte qu’il n’est cap de rien. Il décide alors de grandir, de prendre enfin des risques malgré les interdictions paternelles. Désormais, il osera et de petites ailes vont pousser dans son dos. 
            Incarné par une circassienne et aidé d’un peu de magie nouvelle, Icare prendra son envol et à chaque nouveau pas vers l’autonomie, ses ailes grandiront encore et encore. Dans cette quête identitaire, il aura le courage de ses désirs et son père comprendra, dans le labyrinthe qu’est la paternité, que protéger son fils c’est aussi le laisser voler de ses propres ailes…
Écriture et mise en scène Guillaume Barbot. Avec Olivier Constant, Clémence De Felice, Margaux Blanchard ou Ronald Martin Alonso. Dramaturgie et collaboration à l’écriture Agathe Peyrard. Musique L’ensemble baroque Les Ombres. Création vidéo et magie Romain Lalire. Scénographie et dessins Benjamin Lebreton. Lumière Nicolas Faucheux. Costumes Aude Designaux. Regard chorégraphique Johan Bichot.
© Photo : DR
Coprods : DSN – Dieppe Scène Nationale, SN d’Albi, Théâtre de Chelles, Le Tangram -SNd’Evreux, La Machinerie Théâtre de Vénissieux, Points Communes Nouvelle Scène Nationale de Cergy- Pontoise, SN de Sète. Soutiens : Orange Bleue – Eaubonne, Adami, Spedidam, Région Île-de-France. Cie conventionnée par la DRAC Île-de-France
Le mythe de Dédale et Icare, qui est notamment raconté dans les Métamorphoses d’Ovide, a inspiré de nombreux tableaux et films. Il relate comment l’ingénieux Dédale a tenté de fuir le Labyrinthe en fabricant des ailes pour lui-même et son fils. Mais l’imprudent Icare s’approcha trop près du soleil et tomba dans la mer.
Dans la mythologie grecque, Dédale est présenté comme un inventeur et un architecte; il est reconnu comme le plus éminent mortel parmi les artisans et les inventeurs.
Icare  est le fils de Dédale et d’une esclave crétoise, Naupacté. 
          Membre  de la famille royale d’Athènes, Dédale fut obligé de quitter la cité après  avoir tué son cousin Perdix. Il trouva refuge en Crète et se Mit au service du  roi Minos et de sa famille. 
Il fabriqua pour la reine Pasiphaé (qui était tombée amoureuse du taureau de Poséidon) une vache en bois revêtue de cuir pour lui permettre de s’accoupler au taureau. De cette union naquit le Minotaure un monstre à la tête de taureau et au corps d’homme.
Epouvanté par ce fils monstrueux, Minos demanda à Dédale de concevoir une prison pour l’y enfermer à tout jamais : le Labyrinthe.
Par la suite, Dédale montra à Ariane comment sortir du labyrinthe et celle-ci aida Thésée avant de fuir avec lui. Furieux, Minos emprisonna Dédale et son fils Icare dans le Labyrinthe : c’est là que commence le mythe de Dédale et Icare…
Le mythe de Dédale et Icare raconte que Dédale eut l’idée de  s’enfuir par la voie des airs car il ne pouvait retrouver son chemin dans le  Labyrinthe. Il récupéra des plumes d’oiseaux et s’en servit pour fabriquer deux  paires d’ailes, qu’il fixa avec de la cire à ses épaules et à celles de son  fils. 
          Avant de prendre leur envol, Dédale recommande à Icare de ne  pas s’élever trop haut car la cire pourrait fondre à la chaleur du soleil. 
          Mais l’imprudent Icare oublia la mise en garde de son père et  monta de plus en plus haut. 
          Ses ailes se détachèrent et il tomba dans la mer qui porte  désormais son nom : la Mer Icarienne. 
          Dédale poursuivit  sa route sans accident et atterrit en Sicile où il fut accueilli par le Roi  Cocalos. 
 Note de mise en scène
          Mes enfants ont respectivement trois et un an et ont été pendant  ces longs mois de confinement ma principale source d’inspiration. Privés de  théâtre, j’observe mon fils et ma fille grandir, heure après heure, jour après  jour. C’est passionnant, épuisant, et cela génère des milliers de questions :  qu’est-ce que veut dire les voir grandir ? Que faut-il leur apprendre et quand  ? Quand ils n’ont plus que nous, parents, en référent, com-ment leur laisser  l’occasion de nous échapper ? Alors pour rêver à un prochain spectacle, c’est  pour eux mais surtout avec eux que j’ai envie d’écrire, d’imaginer, d’inventer.  La phrase que je dois répéter le plus à mes enfants au quotidien : « attention,  doucement, tu vas tomber ! ». 
La peur qu’ils chutent, qu’ils se fassent mal, qu’ils prennent des  risques inutiles. Mais quel risque est réellement inutile ? Quelle peur ne  doit-elle pas être éprouvée ? Et pourquoi la chute ne serait-elle pas au  contraire une preuve que l’on est vivant, que l’on ose ? Alors que ces premières  interrogations résonnent en moi, je tombe sur le mythe d’Icare et Dédale. 
          Au-delà du rêve que l’on a tous fait de s’envoler, la métaphore  est explicite : l’enfant doit grandir, quitte à chuter. Face à lui, le père  cherche à être inventif mais est désarçonné, à la fois protecteur et maladroit. 
Comment accompagner son enfant vers l’indépendance ? 
          J’ai donc eu envie de croiser au plateau l’histoire d’Icare et  celle d’Icare, un garçon de 4 ans de 2021, qui vit seul avec son père et qui  décide de devenir adulte avant l’heure. Une double histoire, pour un double  parcours initiatique. 
          Transposer Icare pour la petite enfance, c’est questionner un âge  crucial, l’âge du non, l’âge de la première découverte de soi en tant qu’être  indépendant et mortel, c’est écrire sur cette période où l’enfant à la fois est  fasciné par ses parents et veut aussi leur tenir tête, les tester, être sûr de  leur force, de leur toute puissance, c’est faire entendre la parole et les  doutes de l’enfant et du parent quand l’un et l’autre crient chacun à sa  manière : fais moi confiance ! 
          Transposer Icare pour la petite enfance, c’est écrire une ode au  désir et à l’inconnu. Si c’est être imprudent que de s’élever vers la beauté,  alors soyons imprudents ! Ce qui compte c’est la hauteur du projet qui, même  s’il se résout par l’échec, est marqué du sceau de la grandeur. L’ambition de  l’aventure importe plus que le succès. 
Je vais pour cela travailler un univers visuel très fort, en  réunissant une circassienne (qui incarnera Icare et ses envies d’envol, en  particulier grâce à un trampoline), un vidéaste magicien (qui démultipliera les  ombres et les mouvements des interprètes en temps réel), un scénographe (qui  inventera une immense maison labyrinthe) et un ensemble de musique baroque (qui  composera et improvisera une partition musicale enregistrée et live). Mon désir  est de créer un spectacle où chaque situation, chaque enjeu, chaque  confrontation, soit tout aussi puissante dans les mots que dans les images.  Chercher dans l’interprétation de l’acteur ce qui se cache dans ses gestes, ses  non dits, ses silences. Comment un père regarde son enfant grandir ? Comment  un enfant appréhende un monde qu’il veut surplomber ? L’écriture d’Icare sera  ciselée comme une partition sur mesure, où chaque discipline s’imbriquera tout  en nuance pour offrir un spectacle poétique et immersif. Un spectacle aux  multiples lectures qui s’adressera par son texte et sa puissance visuelle aux  enfants comme aux parents. 
          
Guillaume Barbot
« Si le monde dans lequel nous vivons n’était que rationnel, la chute d’Icare n’aurait pas lieu d’être. Mais il semblerait que ce monde-là comporte aussi une composante « magique » qui, à force d’être niée, déséquilibre nos modes de vie. Le manque de joie de ceux qui ont tout n’en est-il pas le premier symptôme ? La passion d’Icare pour l’élévation n’est-elle pas cette tentative désespérée de retrouver des valeurs fortes et lumineuses qui nourrissent l’âme ? Héros d’un nouveau monde, il montra le chemin à tous ceux que la complétude matérielle et intellectuelle laisse sans joie. Sa chute nous invite à méditer les conditions de la réussite de notre envol »
Note dramaturgique
        A la croisée du conte et du vraisemblable, Icare met en scène une  lecture inédite du mythe éponyme, celle de l’éloge du risque. L’histoire  contemporaine d’Icare est matinée de l’univers du mythe : les deux, chacun dans  leur sphère propre – vraisemblable et fictionnelle – veulent défier le père et  les interdits. Trouver sa place dans le monde et dans leur relation, pour le  fils comme pour le père, leur demande un véritable travail d’équilibriste…  C’est cette notion d’équilibre, entre ciel et terre, entre fiction et réalité,  entre gémellité et séparation, que cultive le spectacle. 
          Deux ans avant l’âge de raison, les enfants peuvent faire preuve  de déraison : c’est exactement ce que le père d’Icare lui reproche : il n’a de  cesse de vouloir sauter plus haut, plus loin. Et plus le père a peur, plus  Icare veut ce qu’il lui est interdit... Le récit vient remuer les terreurs  primaires, instinctives : celles de la blessure et de l’abandon. « Tu vas te  faire mal » sonne pour l’enfant comme un avertissement lointain et dérisoire,  pour le père comme une prophétie auto réalisatrice. Le père voudrait éviter à  son enfant l’expérience du traumatisme, le fils brûlerait, lui, de faire le  grand saut, et donc potentiellement de se blesser… Le spectacle pose in fine la  question suivante : Peut-on prendre des risques tout en étant prudent ? 
          C’est paradoxalement en tentant de mettre son fils à l’abri que le  père l’empêche de faire ses propres expériences, et donc le met en danger,  celui-ci n’étant plus en mesure de peser le pour et le contre. Icare a soif  d’indépendance, voudrait se débarrasser du carcan parental. Comment trouver un  juste milieu dans une relation ? 
          Par l’entremise du conte, le spectacle prend des allures de récit  initiatique, tant pour le père que pour le fils : les deux se reconnaissent  dans les figures de Dédale et d’Icare. Ces doubles fictionnels les mèneront au  conflit, faute d’accepter les limites de leurs propres désirs. C’est en faisant  l’expérience de cette histoire violente, crue, universelle qu’ils pourront  répondre à leur façon à la question : Faut-il se construire avec ou contre les  autres ? 
          Loin de tout didactisme, l’histoire d’Icare pourrait se résumer,  pour les enfants comme pour les adultes, en ces quelques mots : « si tu veux  apprendre à voler, apprends à chuter ». 
        
Agathe Peyrard

Processus d’écritures : texte, scénographie, vidéo, musique
Nous écrivons Icare non pas comme un texte mais comme un spectacle  : la scénographie, la mu-sique et le travail de vidéo en temps réel et de magie  nouvelle concourent à son écriture autant que les mots. Icare s’inspire du  mythe à la fois dans ses thématiques narratives – l’histoire d’un enfant qui  tente de prendre son envol – que dans ses références visuelles – l’univers  circassien du trampoline – ou musicales – avec la présence d’un musicien au  plateau comme la bande son live et organique de l’histoire. 
          Le dispositif scénique créera une synergie entre texte,  projection, cirque et musique grâce à un protocole de travail pensé en amont de  la création, précisant les temps de recherche propres à chacun. Chaque  résidence sera programmée de telle sorte que l’écriture du texte avance en  miroir et en réponse aux essais tant vidéos, musicaux, que circassiens. 
          
LA SCÉNOGRAPHIE : trampoline et tulles, ou comment  renverser l’espace 
          L’histoire s’écrit au plateau sur une scénographie faite d’une  maison labyrinthe de 5 mètres de hauteur (avec de nombreuses accroches et un  toît) et d’un espace nu (avec un sol trampoline) pour la cour de récréation. Le  tout encadré par des tulles qui serviront de surface de projections pour le  corps de la circassienne afin de recréer un monde qui aurait basculé, qui  défierait les lois de la gravité. 
          
LA VIDÉO : entre temps réel et magie nouvelle 
          Qu’est-ce  qu’une chute si ce n’est un ensemble de moments de suspensions ? 
          Icare questionne un perpétuel entre deux : entre ciel et terre,  entre possible(s) et impossible. 
          Pour retranscrire cette dualité de manière  visuelle, l’écriture de Romain Lalire s’inscrira dans le courant de la magie  nouvelle. Il sera ainsi question de moments de suspension où l’on ne sait plus  vraiment discerner ce qui est vrai de ce qui nous échappe. Il a développé  plusieurs systèmes de lévitation, programmables et entièrement automatisés.  Nous pourrons ainsi créer une chorégraphie des vols qui dialoguera avec le  comédien sur scène.
Pour la matière vidéo, nous capterons  les corps en mouvements grâce à une caméra infrarouge pour créer une nouvelle  réalité, une réalité de l’invisible. Ces mouvements seront ralentis, inver-sés,  prolongés et transformés en ombre pour leur donner une autre vie. L’image  projetée sur scène sera produite en live et se mélangera à une matière captée  en amont. L’ensemble des images seront en noir et blanc, la couleur étant  apportée par touche grâce à la lumière qui viendra teinter de son faisceau une  image fragile, vibrante. 
          
LA MUSIQUE : de la musique live à l’enregistrement original 
          L’Ensemble de musique baroque Les Ombres travaillera pour la  première fois dans son parcours sur une double forme musicale : ils combineront  musique live et musique enregistrée. Ce qui permettra de passer de l’intimité  de l’instrument acoustique à la grandeur d’un orchestre entier ou d’un choeur  d’enfants. Si la partition sera présente tout au long du spectacle, dans  l’esprit d’un Pierre et le Loup mais aussi de la Symphonie du Hanneton de James  Thierrée, Les Ombres lais-seront une grande place aux arrangements musicaux et  à l’improvisation. Fidèle à leur démarche artistique contemporaine, ils  compléteront leur « partition musicale » par des compositions ori-ginales  enregistrées en utilisant la couleur et la poésie des instruments anciens  (viole de gambe, flûte traversière en bois, théorbe, voix féminine à  cappella,…) et des instruments plus modernes 
          (guitare électrique, vibraphone,…) qui dialogueront avec le  musicien présent sur scène. 
          Quelques sources d’inspirations : Abel  – Prélude, John Eccles – Mad Lover, Les Itinérantes – Ederlezi, Philip Glass –  Glassworks  
          
LE TEXTE : la place des mots 
          J’écris depuis plusieurs années, Club 27, Nuit, L’Histoire vraie d’un  punk converti à Trenet, Et si je n’avais jamais rencontré Jacques Higelin, Heroe(s), ou La nuit je suis Robert De Niro mis en scène par Elsa Granat. Pour Icare, je continuerai à explorer mon écriture musicale, poétique, tout  en m’appuyant sur des témoignages d’enfants récoltés en milieu scolaire.  L’acteur et la cir-cassienne auront un récit à conduire, des situations  précises à jouer, des mots à faire résonner. Et pour la version tout public, le  texte sera élargi pour densifier le propos.

Formé comme acteur à l’ESAD, Guillaume Barbot fonde la compagnie  Coup de Poker en 2005 en Seine et Marne. 
          Après notamment L’évasion de Kamo de Daniel Pennac (plus de 120 dates), Guillaume Barbot créé Club 27 (Maison des Métallos, Théâtre Paris  Villette, TGP à St Denis / Prix du club de la presse à Avignon), Nuit d’après La nuit du chasseur (Prix des lycéens Festival Impatience  2015 au Théâtre National de La Colline), Histoire vraie d’un punk converti à Trenet (plus de 120 dates), On a fort mal dormi d’après Les Naufragés de Patrick  Declerck (Théâtre du Rond Point…), AMOUR puis Heroe(s) en création collective avec deux autres metteurs en scène  -Philippe Awat et Victor Gauthier-Martin (Théâtre de la Cité Internationale).  En 2019, il présente Anguille sous roche d’Ali Zamir (TGP, Tarmac), puis Alabama Song de Gilles Leroy en 2020 qui complète le  diptyque ‘Portraits de femme’. 
          Chaque création prend comme base un texte non dramatique et tend  vers un théâtre de sensation qui donne à penser, mêlant à chaque fois théâtre  et musique. Dans cette démarche il est fidèlement accompagné par différents  artistes pour créer ensemble un théâtre populaire, un théâtre engagé festif et  sensoriel, abordant des sujets de société avec poésie et humanité. Des  portraits croisés où la musicalité de la langue, le swing, le rapport direct au  public, la rencontre au présent sont les moteurs principaux. 
          La compagnie Coup de Poker est associée  au Théâtre de Chelles depuis 2015, à DSN Scène Nationale de Dieppe depuis 2021,  après avoir été associée au TGP CDN de St-Denis en 2018 et au Théâtre de la  Cité Internationale en 2017. La compagnie est conventionnée par la DRAC  Ile-de-France.

GUILLAUME BARBOT 
          MISE  EN SCÈNE 
          Formé comme acteur à l’ESAD (Ecole Supérieure d’Art Dramatique -  Paris), Guillaume Barbot fonde la compagnie Coup de Poker en 2005 en Seine et  Marne. Il en assure la direction artistique. Il y est auteur et metteur en  scène d’une dizaine de créations dont dernièrement : 
  Club 27 (Maison des Métallos, Théâtre Paris  Villette, TGP à St Denis), Nuit (Prix des lycéens Festival Impatience  2015 au Théâtre National de La Colline), Histoire vraie d’un punk converti a Trenet (en tournée), On a fort mal dormi (Théâtre de Rond Point), Amour et Heroe(s) (Théâtre de la Cité Internationale). En  2019, Anguille sous roche (TGP et Tarmac), autre solo féminin sous  forme de théâtre concert, diptyque avec Alabama song. 
          Il développe un travail visuel et une écriture de plateau, à  partir de matière non dramatique, mêlant à chaque fois théâtre et musique. Il  est accompagné de différents artistes, rencontrés pour la plupart en écoles  nationales. Ensemble, ils proposent un théâtre de sensation qui donne à penser,  un théâtre politique et sensoriel. 
          La compagnie a été en résidence au Théâtre de la Cité  Internationale (2017), au TGP – CDN de Saint-Denis (2018, 2019), et est associé  au Théâtre de Chelles depuis 2015. Elle est conventionnée par la DRAC  Ile-de-France. 
          Il écrit également pour la littérature.  Son premier roman « Sans faute de frappe » publié aux éditions d’Empiria, avec le  photographe Claude Gassian. Il met en scène aussi dans l’univers musical : à  l’opéra de Montpellier avec l’ensemble baroque Les Ombres, à Alfortville avec  le chanteur Louis Caratini… Il est aussi co-directeur artistique des Studios de  Virecourt, lieu de résidence pluridisciplinaire près de Poitiers qui défend la  création originale.
 CLÉMENCE DE FELICE 
CIRCASSIENNE  - ICARE 
Clémence commence la danse dès l’âge de  8 ans au conservatoire de Lille. Elle se forge une première expérience de  compagnie avec le jeune ballet de Lille, et migre ensuite vers le conservatoire  de Boulogne Billancourt. Après le lycée, elle suit une formation de danse dans  un kibboutz en Israël, le Masa programme avec la KCDC (kibbutz contemporary  dance company). En revenant, au grès de ses rencontres et voyages elle découvre  le monde du cirque et rentre en formation au PPCM (plus petit cirque du monde).  Elle s’initie à l’acrobatie tout en allant danser les soirs dans des jams et  soirées salsa. Elle intègre l’école supérieure de cirque de Stockholm  (DOCH/SKH) en 2019. Elle y sortira en juin 2022 pour ensuite rejoindre l’équipe  d’Icare de la Cie coup de poker - Guillaume Barbot.
 OLIVIER CONSTANT 
          COMÉDIEN  - LE PÈRE
          Élève au Conservatoire Royal de  Bruxelles puis à l’Ecole du Théâtre National de Strasbourg, il travaille entre  autres avec Laurence Vielle, Pietro Pizzuti, Georges Aperghis, Luca Ronconi  dans Ce soir on improvise de Pirandello, Guillaume Delaveau dans Peer Gynt d’Ibsen, Lisa Wurmser dans Le Maitre et Marguerite de Boulgakov, Philippe Adrien dans Le Roi Lear de Shakespeare et Ivanov de Tchekhov, Gloria Paris, Alice Laloy, Anne-Laure Liégeois dans Embouteillage, Rang L Fauteuil 14, Edouard II de Marlowe et La Duchesse de Malfi de Webster, Yves Beaunesne dans Roméo et Juliette de Shakespeare et Intrigue et Amour de Schiller, Laurent Fréchuret dans Tête d’Or de Claudel, Gérald Garutti dans Lorenzaccio de Musset, Adrien Béal dans Le pas de Bême, Estelle Savasta dans Lettes Jamais Écrites et Nous dans le  désordre, Camille Sansterre et Julien Lemonnier,  Lola Naymark dans Les Rues n’appartiennent en principe à  personne, Luca Giacomoni dans Hamlet de Shakespeare. Il crée avec Christian Gangneron le monologue de  Wajdi Mouawad Un Obus dans le coeur. Il travaille également au sein de la  Compagnie Les Loups, collectif avec lequel il crée Canis Lupus, Les Éphémères et Peuçot. Auprès de Wajdi Mouawad, il joue dans Forêts, Ciels et la trilogie Des Femmes  (Les Trachiniennes, Antigone et Électre de Sophocle). Il collabore en 2022 avec Guillaume  Barbot pour le projet Icare.
 L’ENSEMBLE MUSICAL LE SOMBRES 
          MUSIQUE 
          l’ensemble musical les Ombres, co-dirigé par la violiste Margaux  Blanchard et le flûtiste Sylvain Sartre se distingue dans le paysage baroque  d’aujourd’hui. 
          C’est la diversité des rencontres qui les mène de la formation  trio à l’orchestre de chambre, lors de créations scéniques rassemblant  solistes, comédiens et danseurs autour d’oeuvres opératiques méconnues. Leurs  spectacles à l’atmosphère unique, faits de jeux (de scènes) et soulignés de  douces variations (de lumières), permettent de projeter dans l’espace la poésie  de la musique. 
          Pour autant, leur travail se veut fidèle à la pratique  instrumentale dîte « historiquement informée » et s’inscrit sans conteste dans  la lignée musicale des pionniers du baroque. Formés à la Schola Cantorum  Basiliensis de Bâle, les Ombres mènent parallèlement à leur carrière  d’interprète des travaux de recherche sur le rayonnement de la musique  française à travers l’Europe et participent à la redécouverte des chefs  d’oeuvres oubliés des XVIIe et XVIIIe siècles. 
          Leur productions sont données sur les scènes de prestigieuses  maisons d’opéra et de festivals internationaux (Folle Journée, Ambronay,  Freunde Alter Musik Basel, York, Utrecht, Tokyo,…). Leurs disques sont salués  par la critique : 4F (ffff) Télérama, Choc de Classica, Quobuzissime, Coup de  coeur du jardin des critiques de France musique, Supersonic Pizzicatto,…Les  Ombres enregistrent Couperin, Marais, Blamont, Telemann et Haendel pour les  label Ambronay Editions et Mirare. 
  L’ensemble bénéficie du soutien de la  DRAC et de la Région Occitanie / Pyrénées- Méditerranée.  
  L’ensemble est en résidence au Centre culturel de rencontre  d’Ambronay dans le cadre du dispositif de résidences croisées mis en place sur  l’ensemble du territoire français par le Centre de musique baroque de Versailles.  
  Les Ombres sont “artistes associées” à  la Fondation Singer-Polignac et en résidence aux Nuits musicales d’Uzès.