SPECTACLE VISUEL

EN FAMILLE | JEUNE PUBLIC

Les Petites Géométries

THÉÂTRE VISUEL & D’OBJETS | DÈS 3 ANS
Justine Madacoux & Coralie Maniez | Compagnie Juscomama

SAMEDI 16 MARS
11h | Durée 35 mn
Le Drakkar

Tarif C

Séances scolaires
Jeu. 14 & ven. 15 mars 10h & 15h

Une histoire qui se devine, se dessine, s’efface et se remplace pour mieux s’inventer.
______

Deux personnages sont assis sur scène, des cubes noirs à la place de leur tête. Entre eux, un dialogue animé se dessine à l’aide de craies, de dessins aimantés, d’illustrations et d’autres illusions. Ciel étoilé, ville en noir et blanc, oiseau coloré, leurs nouveaux visages changent au fil de leurs émotions.
Comment communiquer autrement que par la parole ? Que racontent nos gestes ? Que cachent les milliers d’expressions qui nous animent ? Avec drôlerie, poésie et délicatesse, la compagnie Juscomama nous embarque dans un étonnant voyage à géométrie variable, à l’image de nos émotions humaines.

______

« Une création jeune public extraordinaire de poésie, de drôlerie, de délicatesse, d’une simplicité, d’une originalité et d’une virtuosité qui forcent le respect et conquièrent toutes les générations. » Pariscope

Avec Justine Macadoux & Coralie Maniez / Elisabetta Spaggiari & Jessica Hinds / Camille Thomas & Clémence Josseau (en alternance). Régie Antoine Aubry / Jean-Baptiste Aubonnet / Christophe Troeira / Thibaud Marchesseau (en alternance).

© Photo : Martin Argyroglo

Production : Ballet Cosmique Production déléguée : Théâtre Paris-Villette Soutien : TJP – CDN de Strasbourg ; La BatYsse, lieu dédié aux arts de la marionnette – Pélussin ; Espace Périphérique – Mairie de Paris – Parc de la Villette.

Site de la compagnie

« Nous portons des boîtes noires sur la tête que nous habillons de traits et d’expressions. Ce principe de jeu masqué nous offre la possibilité de nous dessiner une palette de portraits en usant de dessins à la craie, matières ajoutées, dessins aimantés, changements d’échelle, anamorphoses et autres principes d’illustration et d’illusion. Nos cameras obscura, projeteuses d’images, deviennent alors de véritables « bancs-titres » du cinéma d’animation, c’est à dire l’endroit où s’anime la matière image par image.

De plus, nous sommes équipées de microphones, qui permettent de capter les bruits et les sons gutturaux que nous produisons à l’intérieur de nos boites. Ces sons sont ensuite travaillés en direct par un régisseur, pour les déformer, mettre en boucle etc. Cet univers sonore vient compléter notre kaléidoscope d’image.

De quelle manière communiquer autrement que par la parole ? Que racontent nos gestes ? Quel est le pouvoir du langage non verbal ? Que cachent les milliers d’expressions qui nous animent ? Les boîtes noires que nous portons racontent autant nos multiplicités et nos différentes facettes, que nos egos absurdes, ceux-là mêmes qui enferment et génèrent des masques sociaux.

Dans une ère où les interfaces ont conquis notre quotidien, où le geste de faire défiler les images sur nos smartphones est devenu commun, comment ce zapping dont nous semblons avoir le contrôle influence-t-il l’idée d’une identité en morphing constant ? Interrogeons-nous sur cette mouvance des réseaux invisibles que nous développons jour après jour, ces vanités modernes que sont ces miroirs « selfie » ; sur la manière dont ces technologies impactent sur nos identités et nos relations à l’image, à soi et à l’autre. Ce spectacle ouvre plusieurs lectures, il revêt une dimension ludique et métaphysique, simple et complexe, drôle et tragique, à l’image des géométries variables de notre condition. »

Justine Macadoux & Coralie Maniez

« Deux personnages portent chacun, en lieu et place de leur tête, une boîte noire. Un masque à quatre faces en ardoise, qui leur permet de dessiner à la craie graffitis, ébauche d’un ciel étoilé, d’une ville en noir et blanc ou d’un paysage coloré, qui se changent en visages... Les images se transforment à vue, accompagnées de voix amplifiées et d’effets sonores, de gestes précis, signifiants. Les deux auteures-interprètes, Justine Macadoux et Coralie Maniez, utilisent à la fois le jeu masqué, le langage du corps et l’image animée pour cette évocation de la relation humaine à géométrie variable. Une belle performance d’échange non verbal et pourtant poétique, animé et graphique, qui offre une multiplicité de lectures possibles. Des « variations cubiques » pour les tout-petits. » François Sabatier-Morel, Télérama

« Un bain d’invention, d’imagination, d’intelligence. Parents, courez-y et emmenez les petits ! Un très grand et rare spectacle ! » Le Journal d’Armelle Héliot

« Merveilleux et poétique ! » lamuse.fr