Montagnes

CONCERT – THÉÂTRE | DÈS 15 ANS
Ruppert Pupkin & Sarah Jérôme
Soutien DSN

JEUDI 8 FÉVRIER
20h | Durée 1h20
Grande Salle

Tarif A

Que se passe-t-il quand une chanteuse rock vient s’installer dans l’atelier d’une plasticienne ?
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Dans cette oeuvre hybride, les réalités sont passées au mixeur. On tombe amoureuse d’une statue. On mélange souvenirs hachés et morceaux de corps. On s’interchange. Les mots sont des accidents qui déclenchent des avalanches. La résonance d’une céramique inspire une chanson. La danse surgit des gravas comme un exutoire. La théâtralité arrive parfois à l’improviste, burlesque ou tragique. Tout se casse et se reconstruit sans arrêt. Pas grave. En même temps que des œuvres se fabriquent au plateau sous les yeux des spectateurs, les artistes se transforment dans une quête impossible de sens.
Finalement, ce qui compte c’est de résister à la matière et tenir jusqu’au bout !

Création Ruppert Pupkin & Sarah Jérôme. Avec Ruppert Pupkin, Sarah Jérôme, Christophe Rodomisto, Anne Wagner-dit-Reinhardt. Œuvres Sarah Jérôme. Texte Emmanuelle Destremau. Chansons Ruppert Pupkin. Musique Ruppert Pupkin & Christophe Rodomisto. Collaboration artistique Delphine Cogniard. Son Lisa Sarran. Création lumière Benoît Perraudeau. Régie lumière Jérome Delporte. Régie générale & régie plateau Anne Wagner-dit-Reinhardt. Administration Nathalie Karp.

© Photo : DR

Production : Collectif CHOKE Coproductions : Comédie de Colmar – CDN Grand-Est ; Théâtre de l’Escapade – Hénin- Beaumont ; La Commanderie – St-Quentinen- Yvelines. Soutien : DRAC Île-de-France CENQUATRE – Paris. Aide à la diffusion : en compagnonnage avec la Compagnie Hippolyte a mal au coeur, Estelle Savasta Collaborations : Espace d’Art Contemporain André Malraux – Colmar ; Le Grillen – Scène de Musiques Actuelles – Colmar ; Festival de Figuières.

Site de la compagnie

MONTAGNES
Est un spectacle monstre
Qui se dessine par les vibrations et les entrechocs de deux sensibilités
Celles d’une plasticienne, peintre, sculptrice, ancienne danseuse, et celle d’une chanteuse, compositrice, autrice et actrice.
Si MONTAGNES posait une question ce serait peut-être : Comment vivre, avancer et trouver la joie avec les montagnes qu’on porte sur le dos ?
Et MONTAGNES ne répond pas vraiment ou sinon en décalé.
MONTAGNE est grave et burlesque, tragique et ridicule, MONTAGNES met les pieds dans le plat et se casse la gueule mais cherche à atteindre la beauté.
MONTAGNES joue des ambivalences.

A l’image de ces femmes-montagnes dessinées par la plasticienne, les artistes proposent la démonstration qu’il est possible de se mouvoir et de créer à l’intérieur des contraintes et des prisons qui nous sont imposées.

Il faut juste se débarrasser des gestes des autres qu’on a accumulés en nous.

MONTAGNES créé une œuvre mobile, vivante, changeante faite de corps et de cris, des gestes et de traces.
MONTAGNES ne résout rien mais donne à voir les clins d’oeil possibles.

Au début, on croit peut-être assister à un concert-live painting mais très vite les récits s’entremêlent.
La chanteuse utilise la terre de la plasticienne pour s’épiler. Le coup de pinceaux déclenche un son. L’accord de guitare provoque un trait de couleur. La résonance d’une céramique inspire une chanson.
La plasticienne arrache la gueule de sa statue qui incarnait pourtant un amoureux possible. La chanteuse cherche le moelleux des gens alors qu’on est cachés dans des carapaces. L’armure apparait sur le plateau, en céramique et devient un nouveau personnage avec qui jouer. Les phrases de l’une et de l’autre s’entremêlent comme si elles se racontaient des histoires. Comme si nous étions tous des réservoirs à histoires pas encore digérées et qu’il fallait bien les raconter un jour pour s’en délivrer.

Pas facile de trouver le moelleux des gens.

Les paroles Dans ma peau déclenchent une danse éperdue dans la peau de l’autre, puis un corps à poils qui cherche à se faire moelleux dans une armure en céramique, puis suspendue en l’air pour une danse magique ou macabre, poursuivie par l’angoisse dans la foret. On construit des récits, des refrains et on modèle la matière pour tenter de s’échapper. On se trouve dans les récits telluriques.
Loin d’un homme qui envahit, loin d’un cauchemar qui ronge, ou d’une violence enfouie.
Il faut du mouvement pour survivre.
Il faut chercher et s’acharner. Avec la CHAIR des corps moelleux.

Ça me parait quand même difficile de rentrer par inadvertance dans un four non ?

On s’en fout de brûler.
Ce qui compte c’est le rythme et le mouvement.
Celui qui surgit dans la peinture, dans la voix qui creuse la matière, dans les membres éparpillés, et les corps.

Peut-être que le monstre à l’intérieur de toi peut opérer une métamorphose chimique et disparaître ou se transformer en coquelicot ?

On est éparpillées mais on se recentre.
On réinvente une autre réalité faite de tous ces morceaux.
Et on se souvient que l’ADN des arbres peut nous parler
Et on danse dans les hauteurs.
Sur les MONTAGNES.

Dans MONTAGNES se mélangent des œuvres existantes et des œuvres qui naitront du plateau. L’œuvre totale qui naitra du plateau sera d’abord le spectacle.
Il devra éclore devant les spectateurs, sous leurs yeux.
Comme une nouvelle naissance.
Aussi sale et merveilleux qu’un accouchement.

MONTAGNES partage aussi le besoin de rituels.
Si on démonte l’idée sacrificielle souvent associée au féminin, pour lui tordre le cou et déconstruire les idées reçues sur la place et les fonctionnements de la femme, on ne refuse pas le rite.
Le rite est matière et rythme.
Il nous permet d’être ensemble et de ne pas être broyés.
C’est le sens de cette performance qui ne peut se composer qu’avec le public organiquement présent.

Création sonore, musicale, textuelle, réinvention des matières
Même si beaucoup de cheminements sont écrits et millimétrés, d’autres laisseront place à l’improvisation : à l’inspiration du moment. Ainsi la femme montagne peinte en directe est différente chaque soir. Ainsi la « musique des œuvres » sera aussi improvisée chaque soir.

C’est la trame dramaturgique et musicale qui guidera les musiciens : tous les arrangements des morceaux et leurs versions dans ce projet seront enrichis et construits autour des sons produits par cette œuvre vivante : frottements du pinceau, coups dans la terre, frôlements de calques, crissements des poulies, bruissements de la bâche, clinquements et résonances de la céramique…

La transe finale sera inventée à partir de ces sonorités et rythmiques.

Les autres morceaux évolueront au plateau dans des arrangements à réinventer en fonction de l’intensité de chaque scène et des matériaux mis à l’œuvre.
Le spectacle commence par Without you, sans toi très bien merci dont les accords très marqués viennent faire vibrer tout le plateau
Ils font même vaciller légèrement les suspensions et le dialogue entre la guitare de la chanteuse et la main de la plasticienne peut commencer - s’arrêter - reprendre.

Puis Take Care est plus une mise en garde sautillante : une façon d’annoncer la tonalité du spectacle : intense et décalé à la fois
On ne s’installera jamais trop longtemps dans une couleur
How Many Lives nait des frottements et résonances de l’armure en céramique interrogée par la chanteuse

Avec Run, chanson très rock, une brèche se réouvre entre les mondes, le mot FALL (tombe) fait littéralement tomber la plasticienne, plusieurs fois même et la chanteuse décide de jouer à ce jeu avant de la prendre dans ses bras.
La musique se met réellement à AGIR les choses et les personnes.
Drive qui est un morceau électro devient ici une berceuse guitare voix qui s’insère dans une conversation triviale sur fond de road movie
Dans ma peau qui est écrit pour un piano se transforme en ballade rock qui vire à la transe electro pour faire exister la danse de la plasticienne
C’est la musique qui crée alors la matière du plateau qui devient une boite de nuit.
Your sister est une réponse à l’isolement de la plasticienne qui pose un aplat de terre sur son visage
Elles se balancent l’une l’autre leurs solitudes et les partagent volontiers
L’une avec ses sons, l’autre avec ses couleurs et ses matières
C’est comme si sans arrêt ça se répondait, glissait vers l’une ou l’autre parce qu’elles ont évoqué des questionnements
Et la musique dessine aussi un paysage : celui du slow avec diving slowly et Obsession qui creuse les solitudes avant de reconvoquer le rock et la danse avec Queen et Amour Pur. On dessine les contours des histoires d’amour qui se cognent avant de plonger dans la musique inventée en direct qui accompagne la transe du plateau : la chanson des œuvres.

Ça manque de paroles non ?

Nos matières musicales sont maintenant indissociables des matières du plateau et pour qu’une œuvre nouvelle surgisse, elle doit être improvisée.
Alors la parole devient elle-aussi musique avec un long texte récit qui accompagne les sons réinventés : l’histoire d’un sacrifice et l’histoire des corps entrechoqués.
Après la grande danse des suspensions les artistes se réapproprient le mode concert et partagent les micros pour un dernier duo tandis que le décor a complètement vacillé
Le chemin musical tout comme le chemin plastique tout comme celui des mots suivent la ligne de crête d’un concert qui se serait complètement déglingué.

Si la musique est omniprésente, la danse est le lien de tous les médiums, elle joue le rôle de pivot et permet d’articuler l’ensemble. À l’intérieur des actions de peindre ou de modeler la terre, les gestes fonctionnels, demandent à sortir des corps et deviennent chorégraphiques.

Même quand on le fait pas exprès on répète, on reproduit des gestes.

La répétition d’un même mouvement provoque une danse.

Il faut juste se débarrasser de tous les gestes des autres qu’on a accumulés en nous.

Les phrases Dans ma peau libèrent la plasticienne de sa douleur et font naître sa première danse, la musique et le corps s’entrainant l’un l’autre, la danse devient transe et la musique électronique libératoire.
Cette étape des corps passée, on peut se mettre à jouer avec la chair et le moelleux. Mélanger la sculpture avec l’humain pour voir ce que ça fait, accrocher un corps pour le faire danser comme on fait danser les morceaux de corps suspendus.
Le plateau est un laboratoire, un milieu organique où les sculptures, les instruments, les peintures, sont les fragments disparates d’un mobile géant. La plasticienne et la chanteuse construisent une oeuvre avec tout ce qui est présent au plateau jusqu’à éprouver la nécessité de faire bouger les corps et les inclure dans la composition d’ensemble.

C’est parce que tu bouges pas bien tu bouges pas assez bien

Chaque objet, chaque personnage, est une pièce de puzzle prête à être dérangée, déplacée, troublée. La manipulation de tous les éléments en présence est une danse à grande échelle.
Tout doit être dansé. Et finalement ce n’est plus l’une qui agit l’autre c’est une grande chorégraphie collective et même le musicien met son corps en jeu en grimpant au mur du théâtre comme s’il dansait avec lui.

Entre l’âge de sept ans et vingt ans, La plasticienne exerce la danse quotidiennement. Au fil des étirements, des enchaînements et des efforts, elle parvient à sculpter et à modeler son corps. Si la danse représente une source de jouissance et de beauté, elle renferme aussi la douleur, la privation et la soumission. La grâce y est synonyme de torture. Un rapport dichotomique que La plasticienne distille dans son œuvre en opérant à des frottements entre la séduction et la répulsion, l’étonnement et l’effroi, le rêve et le cauchemar, la délicatesse et la brutalité.

Le musicien est également un grimpeur qui pratique l’escalade à haut niveau.

La chanteuse qui a l’habitude de danser son corps dans sa propre musique sortira de ses zones habituelles pour inventer la danse de son propre monstre afin de casser le marbre et de le faire sortir. A la fin c’est le plateau qui danse de cette grande création commune faite de mots, des rythmes, de matières modelées, de corps suspendus.

MONTAGNES est le 2e volet d’une recherche initiée par Sarah Jérome et Ruppert Pupkin lors de deux résidences en 2019 et 2020 à travers la maquette Upside Down Theory.

Serait-ce l’intrusion d’une artiste plasticienne dans un concert de rock ou la répétition imprévue d’un concert dans l’atelier de l’artiste ?

Invitées à ouvrir leur atelier de recherche au festival de Figuières en juillet 2019, elles y présentent le duo Upside Down Theory sous forme de concert-live painting.

En mars 2020, pour accompagner l’exposition solo de Sarah Jérôme à l’Espace d’Art contemporain André Malraux de Colmar elle sont invitées par la Comédie de Colmar et Le Grillen à une nouvelle résidence de création dont elles présenteront des extraits accompagnées du musicien Benoit Perraudeau.

Suite à ces deux résidences est né le projet MONTAGNES, créé en véritable dramaturgie plurielle entre la musique, la peinture, la danse et le théâtre et qui deviendra un véritable objet plastique, sensoriel, musical et narratif grâce aux nouvelles collaborations qui se développeront au cours de l’année 2021 avec la comédienne Marie-Sophie Ferdane invitée à les accompagner sur le jeu et à la danseuse Anne-Emmauelle Deroo invitée à collaborer aux chorégraphies.

Liens vidéos pour voir des extraits de la sortie de résidence de recherche Upside Down Theory présentée à Colmar :
https://vimeo.com/498044222
https://vimeo.com/399471216
https://vimeo.com/394754734

Depuis des années Sarah Jérôme et Ruppert Pupkin se côtoient et échangent sur leur travail, trouvant sans cesse plus de liens et de chemins croisés entre leurs œuvres. La peinture organique et sensuelle de Sarah Jérôme, les mélodies obsédantes, sombres et douces de Ruppert Pupkin ; la mélancolie et la violence qu’elles tentent de dissimuler ou de faire apparaître en transparence, le lien à la chair. Depuis des années elles se disent que leurs créations parallèles pourraient un jour se rejoindre et de ce désir de confronter et d’unir leurs démarches est né.


MONTAGNES.
J’ai tué quelqu’un et je sais pas qui c’est.
Tu fais jamais ce rêve toi ?

Sarah Jérôme
Ancienne danseuse qui raccrocha brutalement ses chaussons pour se consacrer aux arts plastiques, est devenue une artiste qui défend une pratique figurative et introspective à travers la peinture, le dessin, la sculpture et l’installation. Ses recherches portent sur la dualité, l’intériorité et les limites de la matière : calque, cheveux, lin, cire, huile, graphite, argile. Elle décompose les corps et les éviscère parfois tout en préservant les apparences et la beauté des couleurs et des compositions. La violence du monde semble douce à première vue et se dévoile. En 2020, elle est accueillie à l’Espace d’Art Contemporain André Malraux de Colmar pour une exposition personnelle qui rend compte de plusieurs années de créations, explorant notamment l’univers de Pina Bausch.
Diplômée du conservatoire national supérieur de danse de Paris en 1998, Sarah Jérôme fait un passage à l’Opéra national de Lyon puis se tourne vers les arts plastiques et étudie à l’école nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris.

Elle opère dans son œuvre des frottements entre la séduction et la répulsion, l’étonnement et l’effroi, le rêve et le cauchemar, la délicatesse et la brutalité. Elle explore un espace entredeux, deux états, deux sentiments, deux moments.
Il existe dans toutes ses œuvres une ambiguïté irréductible qui sensibilise le spectateur à une vision non manichéenne du monde, tapissée au contraire de zones grises d’une troublante attraction. Au point du jour ou bien à la tombée de la nuit, alors que l’âme hésite entre le doute et l’espoir, Sarah Jérôme nous enjoint à priser les éclats de lumière tapis dans chaque coin d’ombre. Une esthétique de la dissonance qui se traduit en images intenses et vulnérables à la fois, à la beauté crépusculaire.

Le travail de Sarah Jérôme a été exposé au sein de diverses institutions et galeries telles que: Espace d’Art Contemporain André Malraux, FR (2020), Château de Maisons-Laffitte, FR (2018), Galerie C, CH (2018, 2016), China soup Gallery, USA (2018), Galerie Da-End, FR (2019, 2018, 2017, 2016, 2015), Galerie Vachet-Delmas, FR (2020, 2018, 2017, 2016), Museo Pino Pascali, IT (2017), Dopelgaenger Gallery, IT (2017, 2014, 2013), Galerie Catherine Putman, FR (2017), Musée Cognacq Jay, FR (2015), Centre d’art contemporain 116, FR (2015), Cathédrale de Troyes, FR (2015), Projektraum Ventilator, DE (2014), Espace Pierre Cardin (2014), Arthotèque Annecy (2011).

Ses œuvres figurent notamment dans les collections d’Evelyne et Jacques Deret / Art Collector, de l’Artothèque d’Annecy et du Musée Rodin Paris.

En 2020, Sarah Jérôme publie avec le soutien aux galeries / publication du Centre national des arts plastiques sa première monographie aux éditions Art book Magazine livre qui fait des états du corps en mutation le territoire de ses recherches, entre désir et contrainte : un livre-objet non pas chronologique ou descriptif, mais davantage tourné vers l’intimité d’un processus de création, conviant le lecteur à s’immerger dans un geste pictural et à plonger dans le quotidien d’un atelier.




Ruppert Pupkin
Alias Emmanuelle Destremau a sorti 2 albums en 2016 et 2019 et compose pour le théâtre et le cinéma. Son nom de chanteuse, elle l’emprunte à Scorsese et sa musique organique se déploie entre de longues ballades a demi-tragiques et des pulsations plus electro chargées de dérision et d’une apparente légèreté. La voix est obsédante et douce, mais frôle parfois le cri. La sauvagerie est toujours au bord d’exploser et c’est pourquoi on qualifie souvent sa musique de rock fragile. Avant de devenir Ruppert Pupkin, Emmanuelle Destremau a réalisé 9 documentaires de création à travers le monde. Elle est aussi actrice au théâtre et au cinéma et autrice d’une quinzaine de pièces de théâtre et de scénarios. Elle créé des spectacle avec Elodie Segui depuis 2014 dans la compagnie l’Organisation et fonde le collectif CHOKE en 2018.

Ruppert Pupkin se produit sur les scènes musicales et théâtrales en France, Suisse, Allemagne et Russie, tout en travaillant pour le cinéma et la mode. Elle a sorti 2 albums : Run (2016) Digital After Love (2019)

Son univers atmosphérique se déploie dans des ballades rock intimistes et radicales aux accents de mélancolie et de dérision. Elle compose la musique de nombreuses pièces et collabore aux B.O de films avec notamment Bruno Merle (Héros), Eléonore Pourriat (Je ne suis pas un homme facile), Gautier About, Eric Ducher, Olivier Abbou,… On la retrouvera en 2020 dans FELICITÀ de Bruno Merle (Unité de Production).

En 2018, Ruppert Pupkin est lauréate du Prix Swiss Life à 4 mains avec le photographe Oan Kim - pour l’oeuvre photo- musique ‘Digital After Love’ (Actes Sud et la Philharmonie).

Avec Thomas Dodji Kpade, elle créé le collectif CHOKE rassemblant musiciens artistes et cinéastes. Ils sont lauréats de la SMAC BCUBE (Paris) avec le projet de concert cinématographique : Paris By Heart et produisent de nombreux concerts - performances.


    «Le projet musical d’Emmanuelle Destremau alias Ruppert Pupkin promène ses atmosphères cinématographiques à travers un disque superbement arrangé. Mais pas seulement. L’actrice réalisatrice nous propose un rock envoûtant plein de classe et de tensions fragiles. Et sa voix sublime n’a rien à envier à quelques références que ce soit. Laissez vous donc emporter par la mélancolique saveur de ces chansons joliment hantées.» Abus Dangereux
    «Un choc esthétique épuré qui m’a rappelé la toute première écoute de PJ Harvey. Une voix, un style et une ambiance puissamment évocatrice. Des chansons attachantes et belles.» Songazine
    «Run est frais, efficace, entêtant et s’impose comme une véritable réussite, offrant à celui qui l’écoute une énorme ration de plaisir. Et puisqu’il donne l’impression de flotter dans une bulle poétique...» Break Musical
    «Portée par une voix obsédante, l’inévitable mélancolie des êtres trop sensibles prend parfois des allures de travellings obsédant ou de gros plans intenses. Super réussite.» Pop, Culture Et Cie

« Création sonore, musicale, textuelle, plastique, Montagnes mélange les matières et les univers d’une chanteuse rock, Ruppert Pupkin et d’une plasticienne, Sarah Jérôme, réunies dans le même atelier. À découvrir. » Nicolas Pinot - L'Alsace

« La plasticienne Sarah Jérôme et la musicienne Ruppert Pupkin sondent les affres de l’existence avec un spectacle transdisciplinaire (...) Comment vivre et être heureux malgré les fardeaux que l’on porte sur le dos ? Ici, on décortique le quotidien, on tombe amoureux d’une statue, on mixe des souvenirs à des morceaux de corps, voire même, on s’interchange. Alors que des œuvres se fabriquent sous les yeux des spectateurs, les récits et les musiques s’entremêlent. » Florence Moreau - Radio France