À partir du 23 mai

JEUNES MÈRES

FILM BELGE DE LUC ET JEAN-PIERRE DARDENNE (2025 – 1 H 45)
AVEC BABETTE VERBEEK, ELSA HOUBEN, JANAINA HALLOY FOKAN
SÉLECTION OFFICIELLE, CANNES 2025

Jessica, Perla, Julie, Ariane et Naïma sont hébergées dans une maison maternelle qui les aide dans leur vie de jeune mère. Cinq adolescentes qui ont l’espoir de parvenir à une vie meilleure pour elles-mêmes et pour leur enfant.

HORAIRES

21 > 27 MAI
vendredi 14h30 - 16h30 - 20h45
samedi 14h30 - 18h30 - 20h45
dimanche 18h45
mardi 14h30 - 16h30 - 20h45

Dossier de presse

L'IMMANQUABLE

Luc et Jean-Pierre Dardenne

Jessica, Perla, Julie, Ariane et Naïma sont hébergées dans une maison maternelle animée par une équipe de professionnels qui les accompagnent dans leur quotidien de jeunes mères. Ces cinq adolescentes, avec des histoires familiales compliquées, des situations économiques difficiles, des problèmes de couple ou d’addiction nourrissent l’espoir de parvenir à une vie meilleure pour elles-mêmes et leurs enfants...

Avec huit prix glanés à Cannes (dont 2 palmes d’or), les frères belges Luc et Jean-Pierre Dardenne sont ce qu’il est convenu d’appeler des « habitués » du plus grand festival de cinéma du monde. En 1975, ils fondent leur maison de production et se lancent dans le cinéma documentaire (près de 80 produits à ce jour). Mais c’est la fiction qui va les amener à la reconnaissance internationale : La Promesse, L’enfant, Le fils, Le silence de Lorna, le gamin au vélo… sont autant de succès qui imposent leur style si reconnaissable : longs plans séquences, caméra à l’épaule au plus près des corps et montage ciselé. En filmant les destins croisés de 5 adolescentes (interprétées par des actrices débutantes mais déjà professionnelles) dans une maison maternelle bien réelle, les frères Dardenne se rapprochent plus que jamais de ce cinéma documentaire dont ils sont issus. Ils expliquent : « Tout en étant un portrait de groupe, c'est d’abord 5 portraits de jeunes mères vivant chacune son histoire. (…) Ce qui les relie, la maternité précoce liée à la détermination sociale de la pauvreté et à certaines carences affectives tendant à la répétition des mêmes comportements de génération en génération, est ce dont elles tentent de se libérer, et c’est précisément dans cette tentative qu’elles apparaissent singulières, vivantes, uniques, qu’elles cessent d’une certaine façon d’être des personnages pour devenir des personnes. » Le talent des frères Dardenne, pour faire « exister » leurs personnages, éclatent encore une fois au grand jour. Ils seront des candidats sérieux au palmarès de cette édition cannoise qui devrait également être l’occasion d’un hommage à la comédienne Emilie Dequenne récemment disparue et qu’ils ont révélée au monde en lui confiant le rôle de Rosetta en 1999.

EXTRAITS DE PRESSE
À partir du 23 mai.