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saison 2020/2021

Spectacle annulé
DSN - Dieppe Scène Nationale est fermée au public en application des mesures gouvernementales. Nous sommes contraints d'annuler la représentation de ce spectacle.

Mer. 24 mars

Durée 45 min
Séances scolaires
Mar. 23, jeu. 25 & ven. 26 mars 9h | 10h45 | 14h30

Le Drakkar
Tarif C

Je brasse de l'air

PERFORMANCE MÉCANISÉE
Conception Magali Rousseau,
Cie L'Insolite Mécanique

Osez vous envoler dans cet espace hors du temps !
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Je brasse de l'air nous invite à déambuler dans un atelier d'automates où l'on découvre des créatures insolites et touchantes qui s'animent sous les doigts de leur créatrice. Des machines, délicates, drôles, déterminées, désemparées qui fuient, traînent la patte, essayent de s'envoler mais n'y arrivent pas. Elles sont profondément humaines, tentent de grimper très haut mais redescendent d'autant plus bas... Elles brassent de l'air. Toutes déploient des trésors d'ingéniosité dans ces tentatives d'envol que l'on sait vouées à l'échec. Dans Je brasse de l'air, Magali Rousseau évolue au milieu de ces êtres d'acier qu'elle fabrique depuis dix ans. Un long parcours instinctif pour finalement comprendre que tous ces mécanismes poétiques font partie de la même histoire, son histoire. Avec des mots simples et personnels, que l'on devine sortis de l'enfance, Magali Rousseau nous transporte dans un voyage onirique, drôle, touchant et plein d'émotions porté par la musique d'une clarinette aussi douce qu'envoûtante.

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« Autant déambulation qu'exposition, autant performance que théâtre d'objet, c'est un spectacle fragile et émouvant, un miracle d'équilibre qui se tient là, dans une flaque de lumière, au bord du noir. » Toute la culture

Conception, écriture, construction et interprétation Magali Rousseau. Clarinette Stéphane Diskus. Création sonore, lumière Julien Joubert. Mise en scène Camille Trouvé. Travail corporel Marzia Gambardella. Regard extérieur Yvan Corbineau. Régie générale Sylvain Marguerat.
Production : Cie L'Insolite Mécanique sous l'aile de la cie Les Anges au Plafond. Soutiens : Le Grand Parquet, Le Vélo Théâtre, Anis Gras – Le Lieu de l'Autre, La Mécanique des Anges, Le Jardin d'Alice.

© photo : Julien Joubert, Laurent Gayte

Site de la compagnie

Dans Je brasse de l'air, Magali Rousseau se met en scène avec les mécanismes poétiques qu'elle crée depuis dix ans. Un long parcours, instinctif, pour finalement comprendre que tous ces êtres d'acier font partie de la même histoire.
Son histoire.

Elle nous dit un texte simple, personnel. Intime. Quelques phrases que l'on devine sorties de l'enfance. On déambule avec elle dans le clair- obscur de cet espace hors du temps, peuplé de machines qui entrent dans la lumière et s'animent tour à tour. Toutes déploient des trésors d'ingéniosité dans des tentatives d'envol que l'on sait vouées à l'échec.
Elle nous invite comme dans son atelier, où les rouages sont apparents, et l'émotion des prémices encore palpable.

Les mécanismes que l'on découvre sont délicats, intelligents, poétiques, solitaires, touchants. Ils peuplent une zone particulière de notre imaginaire, nourrie de nos espoirs et de nos peurs.
Chacun peut y voir un temps un aspect de lui-même.

« Je pars à la recherche des micro-perturbations. Des mouvements subtils, réguliers ou chaotiques d'organismes fragiles.
C'est mon théâtre de l'illusoire.
Des machines pathétiques, drôles, tristes, douces, agressives, déterminées, désemparées.
Elles fuient, traînent la patte, essayent de s'envoler mais n'y arrivent pas, brassent de l'air, tentent de grimper très haut mais redescendent d'autant plus bas...
Elles répètent inlassablement les mêmes gestes, tentant à leur manière de nous conter leur histoire.
Elles appellent à notre sensibilité aux êtres et aux choses. à notre capacité à toucher, à jouer, à comprendre. »

Après un an de couveuse "sous l'aile des Anges au Plafond", la compagnie L'insolite Mécanique voit le jour en 2015 comme un espace de création à mi-chemin entre théâtre d'objets mécanisés, installation plastique et performance.
Magali Rousseau y crée et manipule ses objets poétiques. En juin 2019 la compagnie fêtera la 602ème représentations du spectacle Je brasse de l'air dont 42 représentations à l'étranger dans la version anglaise du spectacle.

Magali Rousseau
Colporteuse d'objets insolites
Constructrice et manipulatrice d'objets mécaniques et poétiques, Magali Rousseau a suivi le cursus «Objet» de l'Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg. Elle s'y forme aux ateliers métal, bois, et bijoux, puis obtient le Prix Voecklin et les félicitations du jury en 2008. Dans son atelier, elle donne vie à ses objets avec des manivelles, des moteurs, mais aussi des systèmes qui s'actionnent par le feu, l'eau, l'air, l'écoulement de la matière.Elle crée des objets scéniques et des machines de spectacle pour des compagnies de théâtre. Elle a participé à toutes les créations de la Cie Les Anges au Plafond depuis 7 ans. Elle a également travaillé avec La Machine à Nantes, Antigua i Barbuda à Barcelone et Mal Pelo à Girone. Je brasse de l'air est né de son envie de réunir toutes ses machines sur le plateau pour nous montrer de quoi elles sont capables !

Julien Joubert
Bricoleur d'atmosphères
Initialement formé au management culturel à HEC, il arrive à la scène sur le tard – et sur le tas. Son expérience transversale en fait un véritable «couteau suisse» du spectacle. En douze ans il a travaillé sur plus de mille plateaux, étant tour à tour musicien, technicien lumières, comédien, ingénieur du son, régisseur plateau, constructeur, monteur… Artiste résident du Jardin d'Alice à Paris depuis 2009, il travaille actuellement sur des créations croisant musique, dessin, théâtre, marionnettes, et installations.

Les Anges au Plafond
Sous leur aile…
La compagnie est née, en 1999, de la rencontre de deux comédiens marionnettistes, Camille Trouvé et Brice Berthoud. De leur expérience autour de la marionnette et du théâtre d'objet, est venue l'envie de créer un laboratoire de formes animées à la croisée des pratiques artistiques : musique, arts plastiques, manipulation d'objets-marionnettes et jeu d'acteur. Leurs cinq spectacles totalisent plus de 1200 représentations en France et à l'étranger : Le cri quotidien, Les nuits polaires, Une Antigone de papier, Au fil d'Oedipe, Les mains de Camille ou le temps de l'oubli, Du rêve que fut ma vie. Leur collaboration de longue date avec Magali Rousseau les a tout naturellement amenés à l'accompagner sur cette création.

« Des hélices, des points d'attache, des contrepoids... Magali Rousseau élabore depuis dix ans des mécanismes ultra légers, qu'elle nous fait découvrir dans le noir, à travers un ingénieux parcours. « Je brasse de l'air », « je traîne la patte », « je me tourne les pouces »... La jeune femme (…) dit et surtout met en images sa difficulté à percer le plafond de verre. Les équilibres, les rouages sont prodigieux, réglés au microgramme près... » Télérama

« ... Une performance insolite, un poème visuel, symbolique et émouvant, où tout se perçoit dans la fragilité des mouvements. » Télérama Sortir

« Inclassable… ce spectacle est une évasion qui aiguise la curiosité. » Holybuzz

« ... C'est son parcours de vie, un parcours politique à travers une vingtaine d'oeuvres, certaines miniatures, d'autre plus volumineuses, un travail sur l'air, l'équilibre sur des mécanismes aléatoires et fragiles [...]. Il faut voir ce brassage étonnant difficile à décrire ! » Chroniques du journaldebordduneaccro

« ... Magali Rousseau joue avec la légèreté, le mouvement. [...] Cette déclinaison des ailes sous toutes ses formes séduit. » La Nouvelle République

« Les inventions de Magali Rousseau, qui a déjà oeuvré sur des créations de la compagnie Les Anges au plafond , expriment à merveille cette quête brinquebalante. Il s'agit la plupart du temps de modestes machines faites de pièces métalliques, actionnées par un petit moteur électrique, ou bien par les seules lois de l'équilibre. Mais cette émule de Géo Trouvetou fait feu de tout bois, ou plutôt de tout matériau. Par exemple lorsque, au tout début, une bougie, mise en branle par une petite manivelle, projette l'ombre d'un fil métallique biscornu qui, mot par mot, forme une vraie phrase. Une magnifique trouvaille.» Les Trois coups