CIRQUE CHORÉGRAPHIÉ
Tarif C – 40 min.
Dès 6 ans
SAINT-MARTIN-EN-CAMPAGNE (PETIT-CAUX)
Samedi 30 novembre – 17h
Séances scolaires : lun. 25, mar. 26, jeu. 28 et ven. 29 nov. – 10h et 14h30
Au centre de la piste, un duo de circassien·nes défie les lois de la physique.
Leurs corps, soumis à une même force gravitationnelle, jaillissent, tournent, roulent, s’empilent, chutent, s’attirent et se repoussent. Nos deux individu·es doivent se rendre à l’évidence : la seule issue est de trouver le bon moyen de vivre ensemble et de dialoguer pour mieux cohabiter. S’ouvre alors un nouvel horizon, optimiste et terre-à-terre : se porter, s’apporter, se supporter, avec les mains, avec le dos, avec la tête, avec les pieds…
Sur une composition musicale originale, s’invente alors une fable poétique et solaire.
On se laisse emporter avec plaisir dans cette fable sensible qui ouvre en grand nos imaginaires. – La Croix
Un petit poème circassien que l’on découvre avec bonheur. – La Terrasse
En partenariat avec la commune de Petit-Caux.
Conception, mise en piste, acro-chorégraphie et musique : Florence Caillon Avec (en alternance) : Gabriel Dias, Maélie Palomo, Catarina Vilas Boas et Gabriel Lorenzo – Costumes : Emmanuelle Huet – Régie générale : Grégoire Desforges.
© Photo : Christophe Raynaud de Lage
Production : Théâtre de Sartrouville et des Yvelines – CDN dans le cadre du festival Odyssées en Yvelines 2024 – Coproduction : l’Éolienne cirque chorégraphié.
Comme dans la lunette d’un microscope, on observe une présence, solitaire, cellulaire ; un premier être qui occupe un espace restreint. Mais une autre présence surgit et ces deux êtres étranges vont devoir apprendre à cohabiter.
Mu·es par une même force gravitationnelle et un désir partagé d’évasion, ces deux individus·es se partagent un espace limité, s’amusent avec les lois de la physique pour mieux les ressentir, se les approprier et les éprouver de façon concrète. Leurs corps se propulsent, jaillissent, se frôlent, tournent, roulent, s’empilent, chutent, se portent, s’entrechoquent, s’attirent et se repoussent.
À travers cette fable poétique, Florence Caillon reprend les principes acro-chorégraphiques qui constituent les fondements de son langage circassien depuis plus de vingt ans : énergies instinctives du corps, mouvement continu, jets de corps, élans, déséquilibres, sauts, chutes, tremblements, mollesse, lenteur et décomposition du mouvement acrobatique.
Nos deux individus·es grandissent, et doivent se rendre à l’évidence : la seule issue est de trouver le bon moyen de vivre ensemble et de dialoguer pour mieux cohabiter. Car ce duo de circassien.nes appartient à un même monde, une même force globale, au sein d’une même planète, et, face à ce constat, choisit de s’ouvrir à un nouvel horizon, optimiste et terre-à-terre.
Florence Caillon
« La relation entre l’humanité et la nature est un miroir de la manière dont nous nous traitons les uns les autres. Prendre soin de la Terre, c’est aussi prendre soin de notre maison commune. »
Florence Caillon
Florence Caillon débute par un parcours initial de danseuse, se forme au jeu d’acteur, à l’acrobatie aérienne, découvre l’informatique musicale, la composition, et se consacre finalement à deux démarches parallèles : chorégraphe circassienne et compositrice de musique de films. Elle est l’une des premières artistes à avoir affirmé la dimension chorégraphique du cirque et initié le terme de cirque chorégraphié, se désintéressant rapidement de la prouesse circassienne traditionnelle. Sa double activité imprègne et irrigue le travail de sa compagnie L’éolienne, fondée en 1999. Cette même année, elle débute la construction de son propre lieu qui rassemble une salle de répétitions et un studio d’enregistrement. Elle y crée une quinzaine de pièces en tournée depuis 20 ans sur le territoire national et international. Poursuivant en parallèle son travail de compositrice de musique à l’image, elle compte à son actif une soixantaine de longs métrages à la télévision et au cinéma, et a été récompensée à de nombreuses reprises.
Naloëne Berneron
Naloëne fait du cirque depuis qu’elle a 6 ans. Cette pratique elle lui est tombée dessus comme ça, elle ne l’avait même pas vraiment choisi… et puis c’est vrai que sans s’en rendre compte, imprégnant son ADN au fil des années, c’est petit à petit devenu son cocktail magique pour se sentir alignée. En 2016, alors qu’elle est en deuxième année de droit, elle décide de rejoindre la formation professionnelle de cirque de l’école Vitanim à Grenoble qu’elle suivra en parallèle de ses études. C’est une saltimbanque dans l’âme, qui évolue professionnellement dans cette voie depuis 5 ans, animée par le plaisir de s’entraîner et de vivre d’un art des impossibles possibles. Parfois dans les airs sur son cerceau aérien, c’est principalement la tête à l’envers sur ses cannes d’équilibres ou à dos d’humain que vous croiserez son chemin.
Maélie Palomo
Suissesse-espagnole, Maélie Palomo s’initie à l’acrobatie enseignée par Cindy Mossion, formée à l’Académie Fratellini. En 2013, elle intègre la formation professionnelle à l’École de cirque de Québéc. à défaut de porteur et désirant se rapprocher du cirque contemporain, elle fait l’année préparatoire de l’École nationale des arts du cirque de Rosny-sous-Bois en 2014. Elle rencontre Hamza Benlabied en 2015 et ils décident de former un duo pour entrer au Centre national des arts du cirque d’où ils sont diplômés en 2018. En 2017, elle travaille avec la compagnie Joli Vyan dans Imbalance en Angleterre. Ils intègrent la Compagnie XY pour la création de Möbius en 2018. Dû à la crise Covid, elle se tourne dans le domaine social, en travaillant pour des associations d’accueil de migrants tant dans l’animation que dans la coordination de festival. Parallèlement, elle fonde une école de cirque sociale porté par le projet LEADER européen Cirk an Zekli à la Réunion où elle intervient en tant qu’intervenante pédagogique avec la compagnie Cirquons Flex et travaille sur des festivals en métropole avec la compagnie suisse Circo Bello.
Johanna Dalmon
Johanna Dalmon commence par la musique à ses trois ans, avec la pratique du violon. C’est lorsqu’elle s’apprête à entrer en licence de psychologie qu’elle découvre le cirque contemporain. Elle passe un an à l’université Paris Descartes puis elle se lance dans le cirque. Ce sera d’abord de manière autonome, en travaillant pour se payer ses cours, puis elle rentre à l’école du cirque Jules-Verne d’Amiens pour deux ans de formation professionnelle. Elle se forme ensuite plus particulièrement à la danse à Toulouse, à l’école Art Dance international. En 2022, elle donne des cours de danse à Amiens, pendant quelques mois. Cette même année, elle rencontre la compagnie de l’Éolienne, avec laquelle elle entre directement en résonance par le lien donné entre la musique et le mouvement dansé/circassien. Elle est actuellement sur plusieurs spectacles de la compagnie.
Théo Corre
Théo Corre découvre la danse à l’âge de 8 ans au sein de la Maison de la danse en Finistère où il pratique la capoeira, le hip-hop, le modern-jazz et la danse contemporaine. De 2013 à 2017, il continue son chemin vers le spectacle vivant en intégrant au collège une classe à horaires aménagés théâtre puis le Conservatoire d’arts dramatiques de Brest. C’est au même moment qu’il découvre le cirque en amateur. En 2017 il intègre la formation préparatoire du CRAC de Lomme en tant qu’acrobate. La même année il rencontre Helena Sirugue. Ensemble ils se forment en portés acrobatiques auprès de Tomas Cardus à Barcelone au sein de l’école Rogelio Rivel de 2018 à 2020. De 2020 à 2023, il continue de se former en tant que porteur au CRAC avec pour professeur Mahmoud Louertani. Théo tente dans sa pratique de trouver des ponts entre toutes les disciplines qu’il a pratiqué pendant son parcours.
Gabriel Dias
Né au Brésil, Gabriel Dias déménage au Portugal où il commence à prendre des cours de théâtre à Inimpetus, avant d’entrer en 2012 à la Escola Profissional de Artes e oficios do Espetáculo, Chapitô de Lisbonne. Après trois ans de formation, il se forme à l’Ecole International de cirque Salto en tant que porteur de main à main, puis rejoint l’ENACR à Rosny-sous-Bois. En 2022, il la compagnie Wirwar, dirigée par Laura Van Hal, à laquelle il s’associe pour faire la création de Hokje, puis la compagnie L’Eolienne, dirigée par Florence Caillon, pour reprendre Lance-moi en l’air à partir de 2023.
« On ne saura jamais vraiment quelle est leur véritable nature, mais l’on assiste avec émerveillement à la danse muette de ces deux êtres étranges. L’alchimie des artistes est palpable (...), la musique originale conçue par Florence Caillon habille ces élans énergiques d’une douce poésie. » Clémence Blanche - La Croix
« C’est captivant. Souplesse et virtuosité réalisées en grande proximité (jusqu’à presque toucher les enfants assis autour du plateau qui, impressionnés, reculent d’un bond) composent cette drôle de valse qui ne ressemble à aucune autre. Les acrobaties sont celles que l’on connaît, une gestuelle circassienne élégante, en force et en délicatesse à la fois. « Leur seule issue est de trouver le bon moyen de vivre ensemble et de dialoguer pour mieux cohabiter » indique Florence Caillon. Finalement l’équilibre sera trouvé, mis en valeur par une création musicale somptueuse, qui fait tantôt piailler les mouettes, tantôt résonner des percussions, tantôt teinter des gouttes d’eau. Un petit poème circassien que l’on découvre avec bonheur. » Louise Chevillard - La Terrasse
« Florence Caillon reprend ici les principes acro-chorégraphiques qui constituent les fondements de son langage circassien : jets de corps, élans, spirales, déséquilibres, sauts, chutes, tremblements, décomposition du mouvement acrobatique. Sur une composition musicale originale, s’invente une fable poétique et solaire, égratignant au passage le fantasme colonisateur de l’être humain. » Scèneweb.fr