"We Blew It" est une fresque impressionniste qui a l’intelligence de ne pas avancer avec trop de certitudes politiques, et de laisser la parole à tout le monde, sans idée préconçue. Première
L'auteur n'a peut-être capturé qu'une bribe de réalité sur l'Amérique ou égrené une lapalissade existentielle – l'abandon des rêves avec l'âge –, mais We Blew It n'en reste pas moins un documentaire étourdissant de beauté, porté par de poignants losers et palpitant d'amour pour ce cinéma américain qu'on a tant aimé. Le Point
Plus qu’une démonstration édifiante sur l’Amérique contemporaine, on retient d’ailleurs surtout de "We Blew It" une flopée de visions - telles ces images de rituel tournées au festival Burning Man accompagnées par le Requiem de Zelenka - et de séquences inouïes, dans lesquelles on sent autant l’œil écarquillé du témoin ahuri de sa trouvaille que le regard acéré du néocinéaste. Libération
En pleine année d'élection présidentielle, le mélancolique voyage à travers les USA de Jean-Baptiste Thoret, parti à la rencontre de quelques cinéastes emblématiques des années 1970. Bande à part
Jean Baptiste Thoret, critique et historien du cinéma, filme un road movie documentaire, pour capter une Amérique en perte de repères, qui se cherche et semble ne plus se retrouver, comme éparpillée. Poétique et politique. Franceinfo Culture
Vaste projet qui, malgré quelques longueurs et complaisances esthétiques, atteint son ambition grâce à la pertinence des intervenants, dont les propos dispensent le réalisateur de tout commentaire. L'Express
Rêve spectral d'une Amérique et d'un cinéma disparus, le film de Jean-Baptiste Thoret est un des plus poétiques et politiques de 2017. Ecran Large