ACTUALITÉ

30 juillet > 1er août

EDDINGTON

FILM AMÉRICAIN D’ARI ASTER (2025 – 2 H 25)
AVEC JOAQUIN PHOENIX, PEDRO PASCAL, EMMA STONE
SÉLECTION OFFICIELLE - COMPÉTITION, CANNES 2025

En mai 2020, en pleine épidémie de Covid, la petite ville d’Eddington au Nouveau Mexique est fracturée par la peur sanitaire et les inégalités sociales. Le shérif local se retrouve confronté à un maire charismatique dont les décisions vont faire basculer la petite communauté dans une spirale de chaos.
Ari Aster, avec ce western psychologique qui prend racine dans une Amérique au bord de l’implosion, explore les traumatismes intimes autant que les dérèglements collectifs.

HORAIRES

30 JUILLET > 1ER AOÛT
mercredi 18h
jeudi 16h - 20h30
vendredi 16h30 - 20h30 D

EXTRAITS DE PRESSE
Si jusqu’à présent Ari Aster avait parfaitement su prendre le pouls de ses propres névroses, il a cette fois le doigt fermement posé sur la jugulaire du monde et de l’époque. Une nouvelle page passionnante dans sa filmographie. CinemaTeaser
Si on reconnaît là les mécaniques perverses des précédents films d’Aster (une obsession, une angoisse déborde d’un cerveau pour reconditionner un environnement tout entier), « Eddington » a ceci de génial qu’il se construit dans une suite désordonnée d’emballements et d’implosions, d’effets de manches et de circonvolutions narratives. L'Obs
Avec « Eddington », Ari Aster filme une fable noire et cynique sur une Amérique en voie d’implosion. A 39 ans, le réalisateur américain colle à quelque chose du nihilisme contemporain, dont le grotesque et l’énormité mordent aujourd’hui sur l’effroyable cirque trumpiste. Le Monde
Cette frontière floue entre le bien et le mal va cliver. Sulfateuse pour tout le monde ! Pour notre part, cette claque cinématographique nous a laissé pantois. La Voix du Nord
Synthèse punk entre Mark Twain, les frères Coen et Darren Aronofsky, Eddington ne vous laissera pas indifférent. Le Point
Or si le quatrième long d’Aster n’est pas dénué de pics burlesques, c’est de loin le film le plus grave et réaliste de son auteur. Un film d’horreur politique, si l’on tient à raccrocher les wagons, où rien pourtant n’est à proprement parler exagéré jusqu’à son dernier tiers, dans lequel l’Américain tente de cerner le chaos culturel, social et idéologique de l’Amérique à l’heure de Trump. Libération
Mais on est bien dans le monde d’après No Country For Old Men, un cran plus loin encore que les Coen dans la noirceur et la panique. Une référence à John Ford à la fin du film, et avant ça la visite expresse et dévastatrice d’un musée dédié à l’histoire de l’Ouest, confirme l’ambition d’Aster de s’inscrire dans le cadre des grands récits mythologiques US. Première .