À partir du 20 novembre
FILM D'ANIMATION FRANÇAIS DE MICHEL HAZANAVICIUS (2024 – 1 H 21 - )
AVEC LES VOIX DE JEAN-LOUIS TRINTIGNANT, DOMINIQUE BLANC, DENIS PODALYDÈS
D’APRÈS L’ŒUVRE DE JEAN CLAUDE GRUMBERG
SÉLECTION OFFICIELLE, CANNES 2024
Un jour, une pauvre bûcheronne recueille un bébé jeté d’un des nombreux trains qui traversent sans cesse son bois. Ce bébé va bouleverser la vie de cette femme, de son mari, et de tous ceux qui vont croiser son destin.
mercredi 17h - 18h30 - 20h30
jeudi 18h30 - 20h30
dimanche 16h30
mardi 19h
mercredi 16h30
jeudi 18h
samedi 17h30 - 19h
dimanche 14h30
mardi 18h30
mercredi 16h30
jeudi 18h
samedi 17h30 - 19h
dimanche 14h30
mardi 18h30
mercredi 16h30
jeudi 18h
samedi 17h30 - 19h
dimanche 14h30
mardi 18h30
Il était une fois, dans un grand bois, un pauvre bûcheron et une pauvre bûcheronne. Le froid, la faim et la guerre leur rendaient la vie bien difficile. Un jour, la pauvre bûcheronne recueille un bébé. Un bébé jeté d’un des nombreux trains qui traversent sans cesse leur bois pour emmener des « marchandises » vers les camps de la mort. Un conte qui va révéler le pire comme le meilleur du cœur des hommes.
Depuis le triomphe de The Artist en 2011 (16 millions de spectateurs dans le monde et une pluie de récompenses), on connaissait la cinéphilie et le sens du spectacle du réalisateur Michel Hazanavicius. Mais on ne le savait pas féru de l’œuvre du grand dramaturge Jean Claude Grumberg au point de s’emparer de son fabuleux conte La plus précieuse des marchandises pour en faire un dessin animé. Et on ignorait également ses talents de dessinateur ! Michel Hazanavicius a dessiné lui-même tous les personnages avant de superviser une équipe d’animateurs et de diriger les comédiens choisis pour les voix (dont Jean-Louis Trintignant disparu en 2022, pour ce qui restera son ultime collaboration artistique). Le résultat est un film visuellement somptueux, inspiré par les estampes et gravures d’Henri Rivière, figure majeure du japonisme. Un conte pour adulte habité par le devoir de mémoire, forcément très noir mais paradoxalement d’une grande douceur. Le cinéaste commente : « C’est un mouvement des ténèbres vers la lumière, c’est une histoire lumineuse, c’est une pulsion de vie, et si le film appelle à se souvenir de quelque chose ou de quelqu’un, c’est des Justes. Ces hommes et ces femmes qui ont sauvé des vies au péril de la leur. (...) Ce film raconte comment une chaîne de solidarités s’est formée pour sauver une gamine. Ce n’est pas un film sur les massacres, la guerre, la mort, c’est un film animé par les forces de vie. »