En lien avec le spectacle Machine de Cirque
VIVE LE QUÉBEC !
DEUX FILMS POUR LE PRIX D'UN !
AVEC BABYSITTER (18H30) + SIMPLE COMME SYLVAIN (20H45)
Le bar de DSN est ouvert de 18h à 21h : boissons et petite restauration.
Sophia est professeure de philosophie à Montréal et vit en couple avec Xavier depuis 10 ans. Sylvain est charpentier dans les Laurentides et doit rénover leur maison de campagne. Quand Sophia rencontre Sylvain pour la première fois, c’est le coup de foudre. Les opposés s’attirent, mais cela peut-il durer ?.
13 > 19 DÉCEMBRE
mercredi 16:30 | 20:45 2=1
dimanche 16:00
mardi 18:30 | 20:45 D
Formée au conservatoire d’art dramatique de Montréal, Monia Chokri a joué pour différents cinéastes mais c’est grâce au rôle de Marie dans Les amours imaginaires de Xavier Dolan qu’elle se fait connaître du grand public. La Femme de mon frère, son premier long métrage, sorti en 2019, a remporté le Coup de Cœur du Jury Un Certain Regard du Festival de Cannes. Deux ans plus tard, Babysitter, interprété notamment par Nadia Tereszkiewicz, est honoré par une présentation au Festival américain de Sundance. Simple comme Sylvain, son troisième long métrage à nouveau sélectionné au Festival de Cannes, est une comédie délurée au charme délicieusement québécois. En filmant le coup de foudre d’une intello de la ville pour un charpentier du fond des bois canadiens, Monia Choukri met le sentiment amoureux à l’épreuve des différences sociales et culturelles. La réalisatrice explique : « J’avais surtout envie de filmer une histoire d’amour. Il y a un sujet assez obsessionnel dans mon travail jusqu’à maintenant : l’impossibilité, l’empêchement de l’amour. Mais ce qui m’intéressait aussi, c’était de filmer deux mondes qui se rencontrent. Que se passe-t-il si deux personnes qui ont un vrai potentiel amoureux sont issues de milieux complètement différents ? (…) La masculinité au Québec est plus tendre que dans beaucoup d’autres endroits du monde. Je trouve ça intéressant que ce soit un mec de la campagne, manuel, mais qu’il y ait en lui cette tendresse. C’était fondamental pour moi, parce qu’on nous raconte beaucoup d’histoires d’amour toxiques. C’était important pour moi de filmer du point de vue d’une femme, et qu’il n’y ait pas de toxicité dans la relation. (…) On est dans une époque cynique, avec parfois un cinéma cynique. Ce cynisme, ça me paraît une position très confortable pour les artistes – parce qu’ils ne s’impliquent pas émotionnellement dans ce qu’ils racontent, ils sont comme en retrait. C’est plus difficile de se mettre en jeu, d’exposer sa sensibilité. Je me suis dit que j’allais privilégier la tendresse à certaines blagues. C’est un pas que j’ai fait dont je suis fière. »