Immanquable. Marianne
Une fresque remarquable sur les terres d’un génocide, miroir de l’histoire de l’Amérique. Le Monde
Ce récit ahurissant et réel, qui pointe comment les Blancs ont participé au massacre des autochtones, le cinéaste le transforme en thriller de 3h17, à sa manière : images époustouflantes, plans sidérants, rythme infernal, acteurs dans des performances de haut niveau, une totale cinématographique : grandiose ! Le Parisien
La fin de Killers of the flower Moon (...) montre l’aisance avec laquelle Scorsese s’est emparé du récit de Grann. À la liberté d’un page turner qui rend le réel sauvagement romanesque, il ajoute la fluidité des images et cette forme insaisissable. Cinemateaser
Killers of the Flower Moon est un film captivant de bout en bout, sans être électrique ni survolté, comme Casino. Son rythme fluide et enveloppant le rapproche d’un classicisme à la Clint Eastwood. Télérama
Dans la veine de "The Irishman", Scorsese livre un nouveau film “monumental” : une fresque envisagée comme une tragédie antique. Les Fiches du Cinéma
Évacuons la durée : presque 3 h 30. Disons que la mise en place prend son temps. Pour le reste, quelle maestria ! Martin Scorsese, 80 ans, vétéran toujours vif, prend le prétexte de l’or noir pour décrire l’une des terrifiantes fondations de l’Amérique moderne. La Voix du Nord
Le film relit patiemment l’histoire des Etats-Unis sous le prisme de la duplicité et de la bêtise d’un all-American boy revenant de la guerre et même pas en héros, saccageant aussitôt tout ce qu’il touche, [...] faisant de "Killers of the Flower Moon" le vaste roman des origines d’une nation ne pensant pas à mal, mais le répandant partout. Libération
Prenant à rebrousse-poil les conventions du film-dossier – au prix d'ellipses parfois brutales – Scorsese se concentre sur les scènes a priori anti-spectaculaires, qu'il mène vers des sommets de tension : face-à-face domestiques dans la pénombre, conversations ponctuées de présages de mort, échappées contemplatives à la limite de l'abstraction… Première
À 80 ans, le réalisateur est de retour avec une fresque crépusculaire brillamment orchestrée sur une série de crimes commis contre les Osages, tribu d’Amérindiens dans l’Oklahoma des années 1920. Un anti-western qui réunit Robert De Niro et Leonardo DiCaprio dans une exploration sans concession de la noirceur de l’âme humaine et de la culpabilité de l’Amérique blanche. La Croix
Jamais peut-être Scorsese n’avait filmé un milieu et ses personnages de manière si organique, littérale et viscéralement tragique. Cahiers du Cinéma