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SPECTACLE ET CINÉMA

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Le Temps qu'il reste

THE TIME THAT REMAINS
FILM PALESTINIEN D'ELIA SULEIMAN | 2009 | 1H45
AVEC SALEH BAKRI, YASMINE HAJ, LEILA MUAMMAR

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Le Temps qu'il reste est un film en partie autobiographique, construit en quatre épisodes marquants de la vie d’une famille, ma famille, de 1948 au temps récent. Ce film est inspiré des carnets personnels de mon père, et commence lorsque celui-ci était un combattant résistant en 1948, et aussi des lettres de ma mère aux membres de sa famille qui furent forcés de quitter le pays. Mêlant mes souvenirs intimes d’eux et avec eux, le film dresse le portrait de la vie quotidienne de ces palestiniens qui sont restés sur leurs terres natales et ont été étiquetés « Arabes-Israéliens », vivant comme une minorité dans leur propre pays.

Dossier de presse
EXTRAITS DE PRESSE
une suite de saynètes au burlesque subversif (...). La performance est là : de signer un film drôle et facétieux sur un fond de tristesse infinie. Le Monde
tour à tour cocasse et bouleversant. (...) Plus que jamais, le comique de répétition de Suleiman paraît profondément mélancolique. Les Inrockuptibles
Un grand film, poétique et politique, qui aurait bien mérité un prix de la mise en scène à Cannes. Le Parisien
Ce film-là a la forme d'un regard, d'un regard de très longue portée : un oeil posé sur le passé (1948-1970: la Palestine en exil d'elle-même), l'autre sur aujourd'hui. Suleiman est un équilibriste. Libération
l'humour de Suleiman, salvateur, pacifiant, étincelle jusqu'au bout (...) Le temps qu'il reste prouve qu'un auteur peut (...) pratiquer un cinéma ironique et façonner un émouvant mémorial. Télérama
On peut difficilement dire autant en parlant si peu. Emouvoir autant en se refusant si fermement à jouer sur l'émotion. Faire sourire autant avec des gags clownesques récurrents d'une si intense mélancolie. Marianne
Elia Suleiman a tout compris et ne s'embarrasse pas de généralités. Son sens de l'absurde ajoute au long métrage une drôlerie et une respiration : grâce à sa poésie, sa simplicité, sa finesse, sa sensibilité et sa lucidité, il accorde à ces faits particuliers, une portée universelle, le propre du chef-d'oeuvre. Le Journal du Dimanche
Le temps qu'il reste revient en flash-back sur trois époques où se rejoignent l'histoire personnelle et l'histoire de la Palestine (...) L'intelligence de Suleiman aura été de ne pas les distinguer (...) De ne pas jouer l'une contre l'autre mais ensemble. Cahiers du Cinéma