une suite de saynètes au burlesque subversif (...). La performance est là : de signer un film drôle et facétieux sur un fond de tristesse infinie. Le Monde
tour à tour cocasse et bouleversant. (...) Plus que jamais, le comique de répétition de Suleiman paraît profondément mélancolique. Les Inrockuptibles
Un grand film, poétique et politique, qui aurait bien mérité un prix de la mise en scène à Cannes. Le Parisien
Ce film-là a la forme d'un regard, d'un regard de très longue portée : un oeil posé sur le passé (1948-1970: la Palestine en exil d'elle-même), l'autre sur aujourd'hui. Suleiman est un équilibriste. Libération
l'humour de Suleiman, salvateur, pacifiant, étincelle jusqu'au bout (...) Le temps qu'il reste prouve qu'un auteur peut (...) pratiquer un cinéma ironique et façonner un émouvant mémorial. Télérama
On peut difficilement dire autant en parlant si peu. Emouvoir autant en se refusant si fermement à jouer sur l'émotion. Faire sourire autant avec des gags clownesques récurrents d'une si intense mélancolie. Marianne
Elia Suleiman a tout compris et ne s'embarrasse pas de généralités. Son sens de l'absurde ajoute au long métrage une drôlerie et une respiration : grâce à sa poésie, sa simplicité, sa finesse, sa sensibilité et sa lucidité, il accorde à ces faits particuliers, une portée universelle, le propre du chef-d'oeuvre. Le Journal du Dimanche
Le temps qu'il reste revient en flash-back sur trois époques où se rejoignent l'histoire personnelle et l'histoire de la Palestine (...) L'intelligence de Suleiman aura été de ne pas les distinguer (...) De ne pas jouer l'une contre l'autre mais ensemble. Cahiers du Cinéma