C'est sans doute ce qui la rend si prenante, si touchante, riche d'une émotion souriante, c'est aussi pour quoi on sort de là enchanté. L'Obs
Premier film pour enfants de papa Burton, Charlie et la chocolaterie prône la chaleur du foyer. Et s'impose comme l'un des joyaux du réalisateur. Après une délicieuse première couche à la praline (...), poignante (...) et hilarante, surgit une deuxième couche, forte en cacao aux éclats amers. Première
Burton a confectionné une confiserie extravagante, à la manière de ces réglisses fourrées de rose et de vert chimiques. L'artiste ne va pas au monde, c'est le monde qui doit se plier à ses caprices. On est rassuré. Même aux commandes d'une grosse machine chocolatée, Tim Burton tient à rester riche en cacao amer. Télérama
La force du film est de retrouver la vigueur de l'épreuve des contes de fées, où les enfants-monstres sont châtiés : dévorés, perdus, métamorphosés, défaits de leur beauté et de leur prestige. Les contes de fées ont longtemps été l'épreuve de l'enfance et Burton ravive cette ordalie, même s'il la masque des atours affriolants et colorés, musicaux et enjoués, de la parade carnavalesque d'un film de pur divertissement. Libération
À croire que ce roman a été écrit pour Tim Burton. Rien n'est techniquement et visuellement impossible à un cinéaste qui regarde le monde avec l'innocence et la gourmandise de ses yeux d'enfant. Et c'est un vrai régal que de partager la liberté qu'il met à nous embarquer dans les méandres de ce pays du chocolat... à goûter sans modération. Ouest France
l'apport thématique de Burton fait passer Charlie... du statut d'adaptation réussie à celui de pierre angulaire dans sa filmographie. Délicat et poignant, Charlie et la chocolaterie n'est rien de moins que la déclaration d'amour d'un père à son fils. Mad Movies