Du 8 mars au 1er avril

The Whale

FILM AMÉRICAIN DE DARREN ARONOFSKY | 2023 | 1H57
AVEC BRENDAN FRASER, SADIE SINK, SAMANTHA MORTON
D'APRÈS LA PIÈCE DE SAMUEL D. HUNTER
SÉLECTION OFFICIELLE, VENISE 2022
MEILLEUR ACTEUR & MEILLEURS MAQUILLAGES ET COIFFURES, OSCARS 2023

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Charlie, professeur d'anglais reclus chez lui, tente de renouer avec sa fille adolescente pour une ultime chance de rédemption.

HORAIRES

mercredi 16:00 | 20:45
jeudi 16:00 | 18:30 | 20:45
vendredi 21:00
samedi 16:00 | 18:30 | 20:45
dimanche 19:00

vendredi 18:30 | 20:45
samedi 14:15 | 16:30 | 18:45
dimanche 14:30
mardi 20:45

vendredi 14:15
samedi 16:30 | 20:45
dimanche 18:30
mardi 18:30

mercredi 18:30
jeudi 20:45
samedi 16:15 D

Dossier de presse
L'IMMANQUABLE
Darren Aronofsky

L’américain Darren Aronofsky s’est fait connaître à l’orée des années 2000 avec Requiem for a dream. Alors qu’il est tout juste trentenaire, cette adaptation saisissante d’un roman d’Hubert Selby Jr. le propulse dans le cercle fermé des cinéastes « culte ». Hollywood lui ouvre les bras. Il peut faire ce qu’il veut : une sidérante fable de science-fiction (The Foutain), un péplum biblique (Noé), un film de catch avec Mickey Rourke (l’épatant The Wrestler) et, évidemment, Black Swan, variation horrifique autour du Lac des cygnes qui reste son plus grand succès à ce jour. Habitué des budgets colossaux et des tournages épiques, on n’imaginait pas forcément Aronofsky adapter une pièce de théâtre aussi intimiste que The Whale, le réalisateur explique : « J’ai été profondément touché par la façon avec laquelle le récit trouve toujours de la beauté dans des choses que nos préjugés rendent a priori inhumaines. J’y ai retrouvé cette problématique que j’aborde souvent dans mes films : comment placer le spectateur à l’intérieur d’un personnage qu’il n’aurait jamais pu imaginer être ?» Ce personnage, c’est Charlie : un professeur de littérature atteint d’obésité morbide qui enseigne à distance, reclus chez lui. Alors que sa santé se dégrade, il va tenter de renouer avec sa fille adolescente qu’il n’a pas vu depuis des années. Brendan Fraser incarne Charlie. L’acteur, abonné aux comédies et aux films d’aventures, a appris à se déplacer, à bouger, à se coucher comme les personnes atteintes d’obésité et il s’est entraîné à porter un costume de cinquante kilos. Le résultat est stupéfiant et sa performance bouleversante pourrait bien l’amener à décrocher l’Oscar du meilleur comédien. The Whale est un huis clos passionnant qui traite avec humanité d’une maladie touchant près de 40% des Américains et aborde aussi une foule d’autres sujets : la liberté sexuelle, la parentalité, la fin de vie, le rapport à la religion et… Moby Dick. Le célèbre roman d’Herman Melville apparaît en effet en filigrane dans un film dont le titre traduit en français serait « La Baleine ».

EXTRAITS DE PRESSE
Un film bouleversant. Le Parisien
En lice pour l’Oscar du meilleur acteur, Brendan Fraser bouleverse dans le rôle d’un enseignant souffrant d’une obésité morbide en quête de rédemption. La Croix
Habitué des exercices d’empathie, Darren Aronofsky nous présente Charlie, quinquagénaire obèse qui solde ses comptes. D’une puissance que seuls de rares cinéastes savent maîtriser. CinemaTeaser
La mise en scène inspirée de Darren Aronofsky transcende le huis clos pour esquisser avec empathie le portrait d’un antihéros en proie à la solitude et à la culpabilité, tout en véhiculant les valeurs religieuses qui importent tant au cinéaste (la rédemption et le pardon). Le Journal du Dimanche
Aronofsky hérite des forces et des faiblesses de la pièce qu’il adapte, mais s’approprie le matériau par sa mise en scène et son casting, Brendan Fraser en tête. Les Fiches du Cinéma
Le réalisateur Darren Aronofsky est à son meilleur. Dernières Nouvelles d'Alsace
Avec The Whale, Aronofsky assume de verser dans le grand mélodrame intimiste, aussi émouvant qu’impressionnant, sans être larmoyant ni performatif. aVoir-aLire.com
Trop verbeux, trop larmoyant, The Whale risque de perdre bon nombre de spectateurs en chemin. Il finit cependant par renverser ses défauts grâce à un Brandon Fraser exceptionnel et une honnêteté à toute épreuve tant dans l’écriture que dans la mise en scène. Reste alors un film trouble, contradictoire et passionnant dans ses imperfections. Ecran Large