Un film impressionnant. Le Point
Alyona Mikhailova est sidérante à chaque seconde dans ce rôle difficile. Le Parisien
Cette mise en scène spectaculaire, ultra-précise, où le décor se modifie sans coupure temporelle, où réalité et rêves se confondent, est très impressionnante et envoûtante, obéissant à une chorégraphie magique – mais d’une magie noire. Les Inrockuptibles
Le célèbre compositeur est mort à Saint-Pétersbourg et il va continuer de hanter sa femme comme il l’a fait de son vivant. Dans un flash-back dense et lancinant de plus de deux heures, Kirill Serebrennikov revient sur leurs noces funestes scellées à l’église Saint-Georges, à Moscou, en 1877. Le Monde
Onirique, convulsif, cauchemardesque, le film, hanté par la peinture du XIXe siècle, où Antonina pose pour une nouvelle photo avec Tchaïkovski et ses trois enfants − les anges morts qu’elle a eus d’un autre –, où elle soupèse le sexe de ses amants, se déploie pourtant avec une puissance indéniable. L'Obs
Plusieurs séquences oniriques à la beauté funèbre et toxique achèvent de faire de cette Femme de Tchaïkovski, en compétition à Cannes 2022, une œuvre mélodramatique vertigineuse, puissante et ambiguë. La Voix du Nord
Dans la lignée de sa Fièvre de Petrov (2021) en plus narratif et en moins effréné, Serebrennikov signe un film à la fois noir et lumineux, concentré sur la perdition de son héroïne incandescente, maudite. Le Journal du Dimanche
Ce que peut le cinéma, Serebrennikov le transcende dans le brio de la sobriété absolue, tandis que la somme des expériences vécues par les personnages gravit à elle seule les échelons d’une émotion intense. On ne salue pas seulement ici l’exceptionnelle résilience d’une femme malmenée ou délaissée, on est aux premières loges d’un amour vampirique, origine de remords et de tristesse destructrice. Culturopoing.com