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Quand Blanche croise le chemin de Grégoire, elle pense rencontrer l’homme de sa vie. Les liens qui les unissent se tissent rapidement et leur histoire se construit à vitesse accélérée : mariage, bébé... Le couple déménage, Blanche s’éloigne de sa famille, de sa sœur jumelle, s’ouvre à une nouvelle vie. Mais petit à petit, elle découvre que son époux est un homme possessif et manipulateur…
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La réalisatrice Valérie Donzelli commente le scénario de son sixième long métrage : « Je voulais éviter le film démonstratif, mais je ne voulais pas esquiver le fond du sujet : montrer la mécanique de la culpabilité et de la maltraitance, et comment l’estime de soi peut être broyée. Passer par une forme très cinématographique pour dire comment la domination s’incarne dans ce geste de s’approprier l’autre. Raconter comment ce piège se met en place. La perversion de Grégoire, qui est un petit monsieur frustré, consiste à expulser sa propre culpabilité et la plaquer sur Blanche, qui l’absorbe. Il a cette intelligence et une sensibilité qui lui permet de sentir les failles où s’engouffrer. Alors, où s’arrêter dans le crescendo ? Je me suis éloignée du roman, qui en un sens est plus violent, mais j’ai gardé intacte la scène de la forêt avec Bertrand Belin […]. Parce qu’il fallait que ce passage en forêt ne soit pas une porte ouverte dans sa vie, seulement une bulle d’oxygène où elle reprend des forces et de l’aplomb, jusqu’à être capable de mentir, ce qu’elle ne savait pas faire. Pour autant, je ne voulais pas qu’elle soit « sauvée par l’amour » et finisse dans les bras de son sauveur. Il fallait qu’elle se sauve par elle-même, et que ça passe par une confrontation. » Eric Reinhardt, l’auteur du roman dont le film est tiré, complète : « J’ai reçu de nombreux témoignages de lectrices [...]. Elles m’écrivaient que mon livre les avait sauvées. L’enjeu principal de l’adaptation de mon roman était que le film puisse produire sur les spectatrices le même impact. Il fallait un film électrochoc qui fasse qu’une fois la salle rallumée, des femmes décident de se soustraire à l’emprise de leur conjoint et de passer à l’offensive. »
Blanche et Grégoire s’aiment. Mais la passion se mue en persécution quand l’homme se met à vouloir contrôler les faits et gestes de son épouse. Un thriller psychologique et le récit d’une émancipation. L'Humanité
En minorant sa fantaisie – scène chantée, passage du 16 mm au numérique –, l’auteure de « La guerre est déclarée » livre son film le plus mûr et le plus abouti. L'Obs
Virginie Efira et Melvil Poupaud sont incroyablement justes dans cette adaptation très réussie du roman d’Éric Reinhardt, sur une femme victime de l’homme qu’elle aime. La Croix
Le couple a souvent été l’affaire de Valérie Donzelli mais rarement on avait vu une cinéaste dont on pensait connaître par cœur les recoins de son monde, se réinventer à ce point et lorgner vers un territoire aussi strict que celui du thriller psychologique aux influences hitchcockiennes. Les Inrockuptibles
A la cohérence du parti pris esthétique, s’ajoute la précision entomologique avec laquelle le film observe le mécanisme de l’emprise. Le Monde
Virginie Efira est formidable d’intensité et Melvil Poupaud glaçant dans le rôle d’un authentique salaud. Le Parisien
Dédoublée comme en écho à Madeleine Collins (Antoine Barraud, 2021), prof de lettres comme dans Les Enfants des autres, Virginie Efira arrive à ce stade d’une carrière où les beaux rôles dialoguent les uns avec les autres. Star de proximité, elle oscille ici entre l’ombre et la lumière avec mille variations subtiles. Télérama
Adaptation personnelle du puissant roman d’Eric Reinhardt, L’Amour et les forêts intrigue, sidère, bouleverse et procure constamment de grandes émotions de cinéma. Un très grand film. CinemaTeaser
N’enfonçant jamais les portes ouvertes, Valérie Donzelli signe son plus grand film, porté par des acteurs majeurs. Première
Avec ce puissant drame intimiste et psychologique, Valérie Donzelli trouve le ton juste. Les Fiches du Cinéma
Ce drame intime, qui flirte avec le thriller hitchcockien, aborde un sujet périlleux avec une intelligence remarquable : l’emprise et les violences conjugale, psychologique et physique, à travers un mécanisme insidieux qui prend progressivement au piège l’héroïne pour la broyer. Le Journal du Dimanche