Du 1er au 14 février

La Montagne

FILM FRANÇAIS DE THOMAS SALVADOR | 2022 | 1H52 |
AVEC THOMAS SALVADOR, LOUISE BOURGOIN, MARTINE CHEVALLIER
PRIX SACD - QUINZAINE DES RÉALISATEURS, CANNES 2022

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Pierre, ingénieur parisien, se rend dans les Alpes pour son travail. Irrésistiblement attiré par les montagnes, il s’installe un bivouac en altitude et décide de ne plus redescendre. Là-haut, il fait la rencontre de Léa et découvre de mystérieuses lueurs.

HORAIRES

mercredi 16:15 | 20:45
jeudi 18:30 | 20:45
vendredi 18:30
samedi 16:15 | 20:45

vendredi 16:00
samedi 16:15
dimanche 18:00
mardi 18:00 D

Dossier de presse
L'IMMANQUABLE
Thomas Salvador

« Alpiniste et acrobate avant d’être cinéaste, Thomas Salvador fait pour nos yeux ce qu’il aime et sait faire. L’acrobatie était le moteur de son premier long métrage, le reptilien Vincent n’a pas d’écailles (2014), film de super-héros en sous-régime, cascade tranquille et fascinante. Son second est un film d’alpinisme, genre assez rare pour impressionner. Dans la Montagne, il joue Pierre, un homme qui abandonne soudain sa vie pour s’établir dans la mer de Glace, sur les hauteurs de Chamonix, et gravir un nouveau départ. Pierre refuse de redescendre, cherche quelque chose, ne sait pas quoi – le personnage cherche sa vie, le cinéaste cherche son film, les deux réunis dans un même corps, sous ses couches de vêtements techniques. » Libération.
Le cinéaste complète : « Le tournage en montagne était très physique et éprouvant, et le vivre en tant qu’acteur me donnait un accès direct à ce que traverse Pierre. Cette manière pour moi de vivre l’aventure du personnage, avec ce que cela comporte en termes d’engagement ou de danger, crée je l’espère une sensation d’évidence, et renforce l’empathie que l’on peut avoir pour Pierre. (…) À Chamonix nous avons été bien accueillis, nous ne venions pas "utiliser" les montagnes comme toile de fond spectaculaire, mais essayer de vivre une expérience avec elles. (…) Il faut être très humble en montagne, ne pas y aller en conquérant, et accepter que ce soit elle qui dicte sa loi. Se laisser inviter d’une certaine manière. Quand il pleut en ville, on peut s’adapter, alors qu’au-dessus de 3000 mètres, la pluie devient de la neige, le vent une tempête et le brouillard sur un glacier rend le moindre pas dangereux. (…) Je voulais que tout le monde vive une expérience, que le tournage soit une aventure, proche de celle que vit le héros. Le début du tournage a été contrarié par la météo. C’était dur de changer tout le temps de planning mais au bout de trois semaines l’équipe disait aux nouveaux venus "Vous faites un film qui s’appelle La Montagne, il faut faire avec !" »

EXTRAITS DE PRESSE
Voilà bien longtemps qu’une telle incandescente magie ne nous avait autant émerveillée au cinéma. Libération
Sept ans après l’enthousiasmant « Vincent n’a pas d’écailles », le cinéaste Thomas Salvador − qui tient ici le rôle principal de cette fable hypnotique − confirme son talent pour injecter de l’irrationnel dans le quotidien. L'Obs
Les jours passant, l’homme marche, grimpe, explore, éprouvant ce paysage abrupt et reculé, dont la nature se dévoile. Rien que cela pourrait suffire à la beauté du film, qui trouve toute sa poésie dans cet appel des hauteurs. Le Monde
Avec son second film, Thomas Salvador nous offre une œuvre magnifique.
Les Fiches du Cinéma
Pour son deuxième long métrage, le cinéaste propose une expérience sensorielle unique, reposant sur l’économie de dialogues et la contemplation. Dans le paysage grandiose du massif du Mont-Blanc, il convoque le merveilleux et donne le vertige, à travers la crise existentielle d’un héros en perdition. Le Journal du Dimanche
Mais l’essentiel est ailleurs. D’une part, dans la vision hyperdétaillée du paysage des Alpes, d’autre part, dans la pratique de l’escalade. On a rarement vu la montagne et l’alpinisme avec autant de luxe dans une fiction, car ce sujet est en général relégué au documentaire. L'Humanité
Dépliées au fil d’un tempo cotonneux, les séquences nous plongent dans un état quasi méditatif, propice à une dérive sensorielle à peine heurtée par le corps-à-corps de plus en plus intense que le personnage entreprend avec son environnement. Les Inrockuptibles
Un ingénieur lâche tout pour aller s’installer seul sur les hauteurs des Alpes. Une échappée étrange, assez fascinante… Belle expérience de cinéma. Sud Ouest
Cette façon qu’a le film de s’écrire sur une grande étendue blanche et d’avancer selon d’enfantins principes de lubie et d’obsession, ce minimalisme tout en lignes épurées et trajectoires nettes tracées à même le cristal et la glace pourraient virer au simplisme ou à une vague poésie d’illuminé (...) si Salvador n’en revenait constamment à cette obscure mathématique de la matière et à cette pure métaphysique des corps et des éléments qui travaillent sa mise en scène. Cahiers du Cinéma
Ce film déploie l’envoûtement induit par l’atmosphère des sommets jusqu’à toucher des images visionnaires qui engendrent une rare sensation de réel émerveillement. Mad Movies