Avec son deuxième film comme réalisatrice, la grande actrice Kinuyo Tanaka (L’Intendant Sansho, La Ballade de Narayama) explore la comédie romantique façon Billy Wilder. C’est d’ailleurs parce qu’elle a vu et aimé Sabrina qu’elle dirigera sa jeune actrice suivant le tempo d’Audrey Hepburn. La lune s’est levée est résolument tourné vers le Japon moderne. L’occupant américain (1945-1952) ne voulait plus voir de films en costumes considérés comme du cinéma de propagande durant la guerre. Bye bye les samouraïs, place aux jeunes citadins habillés à l’occidentale ! Télérama
D’une très grande élégance, La lune s’est levée est un film qui cache, derrière son manège sentimental, une observation sociologique aiguë. Pour comprendre à la fois son ancrage et son universalisme, sa légèreté et sa rigueur, il faudrait imaginer un scénario d’Emmanuel Mouret tourné par Ozu et interprété par Audrey Hepburn. Le Bleu du miroir
La Lune s’est levée est une œuvre d’une grande finesse, même si ce n’est pas celle où Tanaka s’affirme de la façon la plus personnelle. Nous ne nous en plaignons pas, mais il faut reconnaître que l’ombre d’Ozu, si lumineuse qu’elle soit, plane. Culturopoing