Ce qui rend le processus prenant et accroche le spectateur est que non seulement les personnages sont en perpétuel mouvement, faisant des allers et retours chez les uns ou chez les autres, mais qu’ils se perdent et se retrouvent sans cesse. L'Humanité
Evoquant le cinéma français de la Nouvelle vague - un Godard, ou encore un Rohmer - le diptyque Suis-moi je te fuis, Fuis-moi, je te suis est un enchantement. Franceinfo Culture
Dans cette œuvre de plus de quatre heures en tout, le cinéaste retrouve son thème de prédilection, l’intrusion, et cultive le mystère avec une mise en scène troublante. L'Obs
La mise en scène sans effusion de Koji Fukada, figure de la jeune scène indépendante nippone, travaille ici dans un cadre plus classique qu’à l’accoutumée. D’un volet l’autre, le récit opère un magnifique renversement de point de vue, qui fonctionne aussi comme une inversion des pôles masculin et féminin. Le Monde
Dans ce diptyque, tiré de la série qu’il a réalisé au Japon, le cinéaste compose un tableau amoureux intense et langoureux. Et campe de captivants personnages de femmes, de l’inconnue insaisissable au flirt régulier. Libération
Le film, riche de péripéties, est adapté d’un manga. Fukada en a tiré d’abord une série en dix épisodes. Le succès aidant, il a décidé de la réduire, pour le cinéma, en diptyque. Suis-moi je te fuis est le premier volet. Le second, Fuis-moi je te suis, arrive la semaine prochaine. On s’en réjouit. Télérama
L’amour est-il affaire de déterminisme ? Le réalisateur de Harmonium explore joliment la question dans ce diptyque habilement construit. CinemaTeaser
C’est bien lorsque la satire sociale laisse place à ce romantisme un peu gauche et bancal que naissent les plus belles scènes, légères et délicates, de Suis-moi je te fuis, comme de son pendant Fuis-moi je te suis. Transfuge
Fukada adapte en long métrage sa propre série de dix épisodes. Nous plaçant face à un personnage féminin passif et irresponsable, il crée avec habileté un malaise qui ne se résoudra que dans la seconde partie à suivre, Fuis-moi je te fuis. Les Fiches du Cinéma