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saison 2018/2019

SAM 15 DÉCEMBRE 11H & 16H
durée 40 minutes
RÉSERVER
La représentation de 11h est complète !
LE DRAKKAR
jauge limitée
tarif D
THÉÂTRE ET OBJET
JEUNE PUBLIC
dès 2 ans

séances scolaires jeu 13 déc 9h30 & 11h & 14h15 | ven 14 déc 9h30 & 11h & 14h15.

Pas de Loup

D'APRÈS JEANNE ASHBÉ
MISE EN SCÈNE ALBAN COULAUD
COMPAGNIE O'NAVIO

 

Pas de loup sur scène mais plutôt un lapin !

Pour ce spectacle, la compagnie O'navio a conçu un espace spécialement adapté aux petits spectateurs : une véritable chambre d'enfant où le blanc domine, des rideaux à la fenêtre, du sol aux portes de l'armoire. Le public est invité à pénétrer dans ce lieu tendre et rassurant. Assis sur de confortables oreillers, il découvre qu'une personne dort sous la couette... Puis surgissent objets et couleurs animés, événements minuscules aux yeux des grands mais gigantesques à hauteur des petits. Progressivement, le public est entraîné par une comédienne et un lapin en porcelaine dans une balade nocturne pleine de rebondissements avec beaucoup de douceur, de grâce et de délicatesse.

Cette aventure conduira-t-elle à rencontrer le loup qui rôde ? Et que sont ces deux points blancs qui brillent dans le noir ? À petits pas dans la nuit, Pas de Loup accompagne gaillardement le jeune spectateur vers le pays de la peur en lui laissant la liberté d'y trouver son chemin.

Conçu à partir de l'album de l'illustratrice et autrice Jeanne Ashbé, Pas de Loup traite de la peur et de ses échos chez les tout-petits avec finesse et douceur dans une proximité rassurante avec la comédienne.

Conseils dramaturgiques Jeanne Ashbé. Interprétation Caroline Cybula ou Nathalie Davoine. Musique Mami Chan. Scénographie, costumes, objets Isabelle Decoux. Régie générale, conception, programmation systèmes Simon Chapellas. Création lumière et régie Matéo Bassaon. Vidéo Julien Drone. Construction Jérémy Garry.

Production, diffusion Elodie Couraud, Christine Bilger. La création de Pas de Loup est soutenue par le programme Europe Créative dans le cadre du réseau Small Size, Projet Wide Eyes. Production Compagnie O'NAVIO. Coproduction avec Les Centres Culturels Municipaux de Limoges, Les Treize Arches Scène Conventionnée de Brive, Le Théâtre Jean Lurçat – Scène Nationale d'Aubusson, Le Centre Culturel Yves Furet – La Souterraine, La Fabrique – Scène conventionnée de Guéret. Soutien des Sept Collines, Scène conventionnée de Tulle. Aide à la création de la SPEDIDAM. La compagnie O'NAVIO est conventionnée par le ministère de la Culture DRAC Nouvelle Aquitaine, le Conseil Régional Nouvelle Aquitaine, le Conseil Départemental de la Haute-Vienne, et reçoit le soutien de la Ville de Limoges.

© photo : Isabelle Decoux

Site de la compagnie


Sur scène, une comédienne / danseuse et un lapin blanc. La danseuse tiendra le rôle de l'adulte qui accompagne l'enfant, qui le soutient dans son « travail de bébé », à la découverte du monde, à la découverte de son monde.

Le lapin sera l'alter-ego de l'enfant spectateur, un lapin aux émotions changeantes. Et parce qu'il faut savoir se jouer de tout, que rien n'est ni blanc ni noir, on inversera parfois les rôles… Pour cela, j'ai envie de travailler à partir des dessins anthropomorphiques d'un autre grand illustrateur : Benjamin Rabier. Si le lapin n'est pas la figure centrale de l'album (« Pas de loup est mon plaidoyer contre le lapin et la carotte ! »), il me semble que sa présence est essentielle sur scène. C'est entre lui et cet adulte que le dialogue pourra exister.

La structure narrative sera celle de l'album, des « micro-narrations », mais nous chercherons certainement à trouver des échos entre-elles, à opérer des croisement entre les diverses situations, et aussi, à en inventer d'autres, et pourquoi pas à aller puiser dans d'autres album de Jeanne (je pense notamment à « Parti ! » qui évoque l'absence et la présence comme source d'angoisse mais aussi de joie).

Concernant la scénographie, que j'aime appeler mon « terrain de jeu », j'imagine pour le moment une page blanche d'où surgiraient objets et couleurs. L'espace contiendra les petits spectateurs, je le souhaite rassurant et tendre, en opposition au sentiment que nous allons explorer ensemble. La vidéo pourrait venir perturber ce terrain de jeu, par toutes petites touches, pour des apports graphiques reprenant certains dessins de Jeanne Ashbé. Ou tout simplement pour faire exister, ici et là, ces deux points blancs qui nous regardent constamment. Pas de loup ?

Alban Coulaud Novembre 2015


Dire que le spectacle Pas de Loup est une adaptation de l'album Pas de Loup de Jeanne Ashbé serait un raccourci bien prétentieux ! Ce livre, ainsi que toute la bibliographie de Jeanne, a fait ses preuves auprès des tout-petits. 

Choisir un livre de Jeanne Ashbé pour en faire un spectacle, c'est avoir le désir de se faire prendre par la main pour voyager sur les chemins sensibles de la petite enfance ; c'est avoir le désir de s'affranchir des visions scientifiques qui tentent de mettre en équations la complexité de la pensée du petit humain ; c'est avoir le désir de créer un spectacle capable de résister à la seule attente des adultes spectateurs. 

Il n'y a donc pas de loup dans ce livre. C'est ce que semble nous affirmer le titre. Il suffit pourtant de tourner la page pour qu'un tout petit doute s'insinue dans la pensée du tout petit lecteur : « Pas de loup ? Tu as cherché partout ? »  Il n'y a d'ailleurs pas d'histoire dans ce livre. Il est tout simplement impossible d'en parler en commençant par "c'est l'histoire d'un..."  

A pas de loup vers la nuit, Jeanne Ashbé fait de tout petits moments de grandes aventures. Elle nous entraîne dans une balade nocturne pleine de rebondissements, événements probablement minuscules aux yeux des grands mais gigantesques à hauteur de bébé ! Elle laisse le regard de l'enfant libre d'y trouver son chemin. A chaque page, elle parvient toujours à créer un espace invisible et pourtant si magique, cet endroit précis où l'adulte et le toutpetit se retrouvent pour un dialogue au langage secret , qui n'appartiendra qu'à eux, pour toujours.

Pas de Loup est un livre qui cherche à « mettre en marche la pensée du tout-petit », à l'accompagner dans son « travail de bébé ». Jeanne défend ce point de vue depuis qu'elle écrit des livres pour enfants, affinant jour après jour son observation sensible de tous les signes que peuvent nous envoyer les tout-petits. Aussi, il serait regrettable de juger ce livre par notre seule lecture d'adultes, sans l'avoir lu en compagnie d'un tout petit. Ou sans avoir pris le temps d'observer un tout-petit en tourner les pages. La preuve ? je vous mets au défi, chers adultes, de trouver tous les indices qui révèlent la présence du loup dans ces quelques pages ! Sans l'aide d'un tout petit, qu'il vous faudra observer finement, il y a de fortes chances que le loup échappe à votre perspicacité !

Pas de Loup utilise, entre autres, la peur / les peurs comme moteur émotionnel. Une émotion que je souhaitais explorer depuis longtemps avec les tout-petits. Non pas pour « leur faire peur » mais pour entamer avec eux un « dialogue ». Ce sentiment archaïque avec lequel il nous faudra vivre pour toujours. L'album de Jeanne a été notre guide pour établir ce dialogue, parce qu'il déverrouille à chaque instant, par une proposition ludique, le sentiment de peur qu'il a lui-même provoqué chez son petit lecteur.


Le spectacle créé par la Cie ONAVIO Où va l'eau ? portait le nom de l'un de mes livres. Lorsque je l'ai vu pour la première fois, je ne savais absolument pas à quoi m'attendre...

Je l'ai découvert avec émotion. Avec ravissement. Une proposition ludique, évoquant mon univers au travers de plusieurs de mes albums, qui résonnait en écho avec tout ce qui m'anime en créant des livres pour les tout-petits. Sans que nous nous concertions, ils avaient tout compris.

Une proposition à la fois drôle et poétique, offrant aux enfants de multiples portes d'entrée dans le propos. La chorégraphie d'une adulte, une seule, interagissant avec l'eau bien sûr, mais aussi avec des éléments colorés, en mouvement, surgissant ou permanents, réalistes ou évocateurs, parfois très présents parfois très discrets... Un moment de théâtre laissant à l'enfant spectateur un espace de liberté propre à construire du sens, des sens.... Propre à l'éclosion sensible d'une émotion artistique, même chez le tout-petit, à son rythme...

Nous avons fait connaissance depuis... Et la Compagnie ONAVIO m'a fait l'honneur de souhaiter à nouveau travailler à partir de mon univers, cette fois au départ d'un autre de mes livres, Pas de Loup. Ma confiance leur étant totalement accordée, je me suis réjouie de répondre à leur désir de collaboration autour de la création du spectacle.

J'ai totalement approuvé le parti-pris d'un compagnonnage entre le lapin de papier, alter ego de l'enfant, et l'adulte sur scène qui lui tient la main, au détour de cette rencontre avec le (non?-)loup, avec la peur.

La peur, ce ressenti incontournable de toute vie humaine, et qui prend cette place que l'on connaît bien dans la construction psychique du petit humain. Un lapin de papier, quelle belle idée qui joue tout naturellement avec la présence et le retrait, exactement en continuité avec mon intention.

Oui, le lapin est l'enfant qui entre gaillardement (Pam papam...) au pays de la peur, du questionnement...mais Pas de Loup n'est pas une histoire de lapin ! J'approuve aussi fortement cette évocation proposée par le metteur en scène, "ces deux points blancs qui nous regardent constamment ». Ils sont en effet présents discrètement dans le livre, évocation très elliptique de la peur (le livre s'appelle Pas de Loup...) Mais ce sont eux qui ont fait dire à un petit lecteur de 2ans 1⁄2, qui les scrutait les petits points blancs sur une page noire du livre : « N a un loup dans le ciel ! »...

Le côtoiement depuis bientôt 25 ans des tout-petits et des livres m'a fait découvrir l'incroyable subtilité avec laquelle les enfants, même très jeunes, s'approprient des contenus symboliques et poétiques et les importent dans leur vie sensible afin de s'en faire des compagnons de l'âme. Je suis impatiente d'aller avec ONAVIO sur le chemin de ce nouveau spectacle mettant en scène l'une des expressions  les plus impérieuses de la vie émotionnelle des enfants : la peur.


Une interview où l'on cause du passage du livre à la scène et de la musique de Mami Chan, pour que puissent vivrent poésie et imaginaire.

Est-ce que l'on peut dire, pour présenter le spectacle, qu'il est une réalité augmentée du livre de Jeanne Ashbé ?
Ce n'est pas vraiment le livre que nous allons retrouver sur le plateau car les albums de Jeanne sont faits pour être lus avec un enfant sur les genoux. C'est la raison d'être de ces albums. Jeanne a une phrase que je trouve très belle où elle dit : « Alban met en scène ce qui est invisible dans mes albums », ce qui est très flatteur. Je pense que ce qu'elle appelle l'invisible, ce sont les mécanismes dont elle se sert pour « parler » aux tout-petits. Parler entre guillemet ! C'est un album qui à l'air « sans texte » alors qu'en fait, il est inévitable !

Comment travaillez-vous donc pour passer de la forme album à la forme scénique ?
J'écris très peu avant d'entrer en répétition. Je viens surtout avec des bouquins, des photos, des images. On se nourrit tous de tout ça et le spectacle s'écrit petit à petit, avec ce que chacun apporte. Mais je n'ai pas envie d'appeler ça de l'écriture collective, forcément, j'ai le final cut (rires).

On peut passer beaucoup de temps sur une seule page : qu'est-ce que ça cherche à déclencher ? C'est quoi le moteur ? Par exemple,il y en a une où l'on peut lire, dans l'image pampampampam. Cela crée un petit suspens. Sur cette même page, il y a un petit flap qui s'ouvre et on voit que c'est un lapin qui galope ! Mais ce pampam pourrait être aussi des battements de cœur. À partir de cette seule page, nous avons fait beaucoup d'improvisations. On a épuré, réécrit. De là nous avons brodé le fil du spectacle. On a fait du tricot en fait ! Nous ne sommes pas dans la chronologie de l'album, et toutes les pages ne sont pas dans le spectacle. Nous nous sommes concentrés sur nos rapports à la peur et certaines mises en situation peuvent provoquer des fous rires. Je suis assez content car nous avons réussi à matérialiser cela : on retient sa respiration, avec la question du que va-t-il se passer ? puis on relâche tout, on peut se marrer car il n'y a rien de grave, et surtout, surtout, on se rend compte que face à la peur, nous ne sommes pas seuls.

Puisque l'idée est de partir d'une page de l'album pour créer le spectacle, il semble que son écriture est indéfinissable et que tout se fait sur le long terme.
En effet j'ai du mal à définir cette écriture. Comme je le disais, c'est du tricotage. Il y a de grandes étapes bien sûr… En 2014, nous avions invité Jeanne Ashbé à Limoges pour une exposition de ses originaux ; je venais de lire Pas de Loup qui venais de sortir et je lui ai dit : « je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'impression qu'il y a matière à faire un spectacle, mais pour l'instant je suis incapable de te dire pourquoi, je pense que je n'ai pas tout compris ». Je signale que l'on parle d'un album de 12 pages. (rires.) Nous avons discuté de cela le lendemain, un petit déjeuner juste avant son retour à Namur. Le temps d'un café, je savais pourquoi j'avais le désir de créer ce spectacle. L'album m'avait atteint à un endroit archaïque que je n'avais pas identifié à la première lecture : mes peurs d'humain.

Nous sommes tous traversés par cela. « Tu sais Alban, à la fin du livre il y a deux points blancs sur la page noire. C'est le loup. Ils représentent la peur et dès que l'on naît, on sait que ces deux points blancs seront derrière nous, toute notre vie, et que nous devons faire avec ». Il a suffit de cette phrase pour confirmer que je ferai ce spectacle. C'est cette phrase au fond le spectacle, peut-être plus que l'album.

L'étape suivante, c'est de trouver le terrain de jeu, la cour de récré ! Au théâtre ça s'appelle la scénographie ! C'est un moment que je partage avec Isabelle Decoux. Elle est à mes côtés depuis presque 20 ans ! Ensemble on imagine des espaces qui se transforment, on rêve à des choses irréalisables qu'on finit toujours par réaliser !

Encore une fois c'est très intuitif, sans réelle méthode. Je crois qu'on cherche jusqu'à avoir des certitudes communes. Isa met tout ça en dessin, en maquette. C'est un moment primordial qui me permet enfin de me projeter.

La dernière étape est lorsque l'on se retrouve avec toute l'équipe, que tout devient concret. Nous jouons alors tous ensemble. Nous n'avons pas la prétention de faire des créations, mais celle de jouer ensemble.

Dans Pas de loup, la musique est très importante et c'est celle de Mami Chan. Comment l'avez-vous rencontré ?
C'est l'histoire d'une rencontre incroyable. La compagnie dirigeait un théâtre à Limoges. Nous avions créé un festival de musiques actuelles pour jeune public et nous avions accueilli un groupe génial, qui n'existe plus, les Carton Park. Ils faisaient de la musique électro pour les petits. Dans ce groupe, il y avait Mami Chan qui est un personnage à elle toute seule.

Mami Chan est une demoiselle de 50 ans, qui est née à Tokyo, avec une éducation musicale très stricte. À 20 ans, elle est partie du Japon, s'est retrouvée en Angleterre puis à Paris, elle a fréquenté le milieu underground punk et a créé son groupe, qui a eu son heure de gloire, le Mami Chan band, jusqu'à un répertoire plus enfantin. Même dans ce qu'elle faisait de punk, il y avait déjà de l'enfance.

J'ai toujours aimé ses mélodies. Elle écrit sur un octave, des mélodies toujours proches de la comptine qui s'impriment réellement. En même temps, ce n'est pas de la musique simple. C'est une compositrice qui a un background de musique classique. Elle manie l'orchestre. Nous lui avons passé une commande. Les morceaux sont des créations pour 90% des mélodies. Seul un morceau existait déjà, Mauvaise graine, dont le texte en anglais dit : Silence knock at my door.

Cette phrase me touche et je voulais ce morceau dans le spectacle car il convenait parfaitement à cette idée de quelque chose qui frappe à ma porte, mais lorsque l'on ouvre, il n'y a rien. On retrouve cela dans le spectacle.

Mami a créé les morceaux en nous regardant travailler. Elle compose très vite. Nous avions en 4 minutes la structure du morceau et tout ceci se nourrissait avec l'énergie de toute l'équipe jusqu'à sa composition finale. 

Avec tout ce que vous racontez, on a l'impression que Pas de loup est pour les enfants dès leur plus jeune âge jusqu'à sans limite.
Le « à partir de » est très important et ici c'est à partir de 18-24 mois. Si le spectacle n'est pas bon, il faut se dire qu'il ne le sera ni pour les enfants ni pour les adultes, et il ne faut pas oublier que ce sont ces derniers qui amènent les premiers au théâtre. Lors des séances scolai res, j e mi l i t e pour que les enseignants regardent le spectacle et non leurs élèves tout le temps de la représentation. Dans le cadre familial, si les parents s'emmerdent, ils ne les ramèneront. Notre souhait, dans la compagnie, est que les enfants repartent avec des choses, les parents avec d'autres. C'est un moment de silence partagé devant une chose vivante. Il faut que ce soient des moments joyeux, riches pour petits et grands. Pour Pas de loup, on pourrait dire qu'il y a à partir de et jusqu'à puis encore à partir de et jusqu'à car les adolescents ne viendront pas et c'est normal. Quoique dernièrement, lors d'une séance, un ado s'est laissé prendre au jeu et nous l'avons bien eu (rires)

Retrouvez l'intégralité de cette interview et celles de toute l'équipe de Pas de Loup sur www.ouvertauxpublics.fr


Jeanne Ashbé travaille sur le ressenti et le sensible, donnant ainsi un accès poétique au monde. C'est sur ce point que Jeanne et Alban se sont trouvés. Lorsqu'elle parle du travail du metteur en scène, pour elle il n'y a aucun mystère, « Alban sait mettre en scène ce qui est invisible à l'oeil nu. » Laurent Bourbousson - Ouvert au public

Alliant humour, douceur et poésie, la pièce parle pourtant des premières peurs, celles qui émergent à l'enfance". Pour le metteur en scène, "Pas de Loup" est une oeuvre avant tout rassurante, "tout le monde a peur mais nous ne sommes pas seuls", et à voir le sourire des enfants dans l'assistance, c'est pari gagné." Marion Vrinat - Avi City Local News

Les enfants présents ne s'y trompent pas. Ce jeune public exigeant, même s'il n'a pas encore conscience des exigences qu'il est en droit d'avoir, se laisse emporter dans la magie du moment. Une magie qui ouvre ensuite voie au dialogue et au partage. Bref, du vrai, du grand théâtre. Pour tout-petits. Rue du Théâtre