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saison 2016/2017

Toi du monde

  • JEUNE PUBLIC À PARTIR DE 3 ANS
  • THÉÂTRE & MARIONNETTES
  • DURÉE : 40 MN
  • TARIF D
  • RÉSERVER


  • MERCREDI 30 NOVEMBRE
  • 16H
  • LE DRAKKAR
  • SÉANCES SCOLAIRES : JEU. 1ER DÉC. 10H & 14H / VEN. 2 DÉC. 10H & 14H15

  • MERCREDI 14 DÉCEMBRE
  • 15H
  • COMMUNE DE PETIT CAUX SALLE JEAN-PAUL VILLAIN À PENLY
  • SÉANCES SCOLAIRES : MAR. 13 DÉC. 10H & 14H / MER. 14 DÉC. 10H /JEU. 15 DÉC. & VEN. 16 DÉC. 10H & 14H

ÉCRITURE ET MISE EN SCÈNE SERGE BOULIER

BOUFFOU THÉÂTRE

 

Venez en promenade sur les toits du quartier à la découverte de l’humanité !

Toi du monde invite à prendre un peu de hauteur en nous promenant sur les toits d’une ville, à la rencontre de ses drôles d’habitants. Pour consoler une petite fille, un ramoneur invite tous les habitants de sa ville miniature à entrer encore une fois dans la danse du monde. Toute une communauté aux cheveux blancs s’anime et offre quelques scènes de leurs histoires. Dans une scénographie ingénieuse, au milieu d’un superbe décor de toits en zinc, le comédienmanipulateur évolue, donnant vie à Ernest, Eugène, Mélanie et les autres, ouvrant fenêtres, portes et toits sur leurs moments de vie, entre aléas, drames et joies. Des difficultés avec l’orthographe, à faire ses lacets, à affronter les autres en raison de sa timidité jusqu’à la maladie ou le divorce, les petits et grands tracas du quotidien sont abordés avec tendresse et légèreté de l’étonnant point de vue d’un chat de gouttière.

DISTRIBUTION

Écriture, mise en scène et interprétation Serge Boulier • Assistante à la mise en scène et direction d’acteur Séverine Coulon. Musique Rémi Le Bian. Costumes Jennifer Willis. Construction décors, marionnettes Serge Boulier, Séverine Coulon.


Coproduction : BOUFFOU Théâtre, Festival Méli’Môme - Reims, EPCC Le Quai - Angers, Le Dôme - Ville de Saint-Avé, Très-Tôt Théâtre-Festival Théâtre à Tout Age - Quimper. BOUFFOU Théâtre à la Coque est soutenu par l’Etat - Préfet de la Région Bretagne - DRAC Bretagne et est conventionné avec le Conseil Régional de Bretagne, le Conseil Général du Morbihan et la Ville d’Hennebont

© photo : Jean Henry

Site de la compagnie

SI VOUS AIMEZ CE SPECTACLE, VOUS AIMEREZ PEUT-ÊTRE :

Nui
Dans le TOUT

Les petites difficultés que l'on rencontre en grandissant ... A tout âge on rencontre des difficultés, ne serait-ce que celle de grandir; quand on est petit, le TOIT du monde, l'Himalaya, est à gravir, cependant on peut prendre un très grand plaisir à grandir, à gravir.... Les chemins et les sentiers pour surmonter ces petites ou grandes difficultés ne sont pas tout tracés, et ces montagnes donnent du relief à la vie, si on les contourne, on ne saura jamais ce qu'il y a en haut! Parler aux enfants de la vie et de ses montagnes et surtout ne pas leur mentir: " Le monde est beau ou moche ça dépend comment on le voit, alors, si c'est difficile, regarde en haut, regarde différemment les choses, ne te contente pas de regarder là où tu poses tes pieds." Aborder la dyslexie ("Est-ce que "Avoir des ailes" ça prend deux L"), le déménagement ou la séparation, les petites difficultés ( “Quand j’étais petit j’arrivais pas à faire mes lacets”), la maladie(avec l’aide d’une image métaphorique: un crabe). Parler de la vie pour de vrai avec la légèreté et la fantaisie des sourires.

BOUFFOU Théâtre
BOUFFOU Théâtre est une compagnie professionnelle qui, depuis 1986, crée et présente en France et à l’étranger des spectacles de marionnettes pour enfants et adultes. Toujours dans une recherche de proximité et de partage d’émotions avec le public, Serge BOULIER, directeur artistique de la compagnie, s’attache à mettre en scène jeu d’acteurs et marionnettes au service de propos qui tentent d’ouvrir de nouvelles portes vers de « possibles ailleurs ». Créer des spectacles dits « Jeune Public » est en effet l’occasion pour la compagnie de rassembler enfants et parents autour d’un imaginaire, pour qu’ils partagent des émotions et, pourquoi pas, profiter de cet instant pour que les adultes s’interrogent sur leurs relations avec les enfants. « Depuis plus de vingt ans, BOUFFOU Théâtre tente de mieux comprendre et de questionner le monde contemporain à travers des propositions théâtrales liées à l’art de la marionnette. Nous ne faisons pas de création “ jeune public ” mais des spectacles pour enfants… visibles par les adultes ! »

SERGE BOULIER

SERGE BOULIER
Quand j’étais petit, j’avais toujours zéro en dictée et en rédaction. J’ai cru ainsi pendant longtemps qu’à cause de mes fautes d’orthographe, ce que je racontais était nul et que je n’avais rien à dire… Heureusement, j’étais « bon avec mes mains » et comme disait ma mère : « cet enfant fera du technique ». J’ai donc baigné jusqu’à ma fin d’adolescence dans le lubrifiant des machines outils… Et puis un jour de l’an de grâce fin Giscard début Tonton, j’ai découvert le monde merveilleux des marionnettes. C’était mimi, c’était mignon. De cette expérience, j’en ai tiré deux enseignements : que l’école n’était vraiment pas pour moi et que la marionnette me permettait de faire du théâtre autrement. Depuis j’expérimente cet autre théâtre, à cheval entre l’inerte et le vivant. J’y invite la marionnette, son caustique, son absurde, son sévère et son ludique. Je ne sais toujours pas si j’ai quelque chose à dire. Mais je le dis quand même. Ca fait que comme ça, la vie est belle…

SEVERINE COULON
Comédienne, elle rencontre la marionnette dès 1996 pendant sa formation d’interprète au Théâtre-Ecole du Passage (Direction Niels Arestrup). Dès lors, elle ne quitte pas la scène (plus de dix créations ) et s’attache à approfondir ses techniques d’interprétation, de manipulation et de construction. Membre active de la compagnie Tro-Héol (Théâtre et marionnettes) de 1998 à 2006, elle y crée, entre autres, son propre spectacle : « Il faut tuer Sammy » (A. Madani) en 2005. Appréciant l’exigence et la qualité du travail de Serge Boulier, elle frappe à la porte du Bouffou-Théâtre à la Coque en octobre 2006 et intègre la compagnie pour la création de « La Mer en Pointillés » (Molière du spectacle jeune public en 2007) dans laquelle elle joue depuis lors ainsi que dans l’inclassable «Etre Peut Etre ». Depuis quelques années, elle intervient régulièrement en direction d’acteur et regard extérieur sur les créations de nombreuses compagnies autant dans l'univers de la marionnette (Bouffou Théâtre, Drolatic Industry...) que dans celui de la danse (Cie Eskem) ou bien encore de la musique (Cie Cahpa). Proche collaboratrice de Serge Boulier, elle participera, entre autre, en 2013, à la création de "Toi du monde" et dispensera avec lui un stage à destination d'artistes professionnels (stage afdas). “ L’autre jour, un grand spectateur de 6 ans m’a dit que j’étais une magicienne, j’espère qu’il a raison…”

Le théâtre miniaturiste de Serge Boulier, petit monde fragile et gracile, nous fait partir à la rencontre des intérieurs. Les nombreux habitants qui peuplent son univers sont de galantes marionnettes à doigt ou à fil, dont les costumes de cotonnade et de carton blancs sont esquissées avec quelques délicats traits de crayon. Leurs visages aux traits âgés et aux crânes chauves évoquent la vieillesse, un âge peu médiatisé, peu visible, ici dévoilé avec pudeur. Nous rencontrons ainsi Eugène et sa voisine Mélanie qui se saluent chaque dimanche, à heure fixe, sans oser franchir le pas de s’inviter. Adèle, la petite fille aux valises, qui pense à son papa quand elle est chez sa maman, et inversement. Josette qui met ses chaussettes dans le congélateur. Léon tourmenté par un crabe. Timidité, séparation, Alzheimer, cancer, handicap… Petits tracas et gros soucis de l’existence sont évoqués dans de courtes saynètes du quotidien. Sous les toits, il y a toujours un «toi» qui veille. La finesse des détails comme des sentiments émeut. Chacun selon sa sensibilité. Ce petit théâtre de l’existence, dorloté par Serge Boulier, relie les êtres les uns aux autres avec simplicité et bienveillance. Il fait sobrement l’éloge du sourire, émerveille avec de petits tours de passe-passe, une magie qui met un peu de baume au coeur, à l’image de ces vivifiantes touches de rouge qui égaient, ici ou là, la grisaille. La scénographie, ballet de gestes doux et de soins essentiels, célèbre un monde où le mouvement, à travers le petit pas de côté, supplante les peurs et les grands discours. Stéphane Ruffier – Théâtre du Blog – juillet 2015

Dans Toi du monde, Serge Boulier souhaite aussi apporter une autre parole que celle, apathique, d’une société en crise. Dans Toi du monde, on apprend surtout à surmonter les embûches semées par le destin, on s’entraide, on se soutient. En cela, Toi du Monde est un spectacle salutaire [...] On aime ce message, l’inventivité de Serge Boulier et la précision de toutes ces séquences de vie, touchantes et justes. Cyrille Planson - La Scène - Janvier 2014

Cette pièce marionnetique de Serge Boulier porte un regard bienveillant sur les anciens, et laisse flotter sur ce Toit du monde un sourire de gamin. Françoise Sabatier-Morel - Télérama

« Bonjour ! Bienvenue ! » dans le petit monde mansardé du Bouffou théâtre où chaque être est une personne qui compte… pour quelqu’un d’autre. Eugène,Mélanie, Josette, Adèle, Ernest, Léon et Léontine… Ils ont tous un petit (ou gros) fardeau à porter parce que la vie n’est jamais simple, mais les liens qui se tissent d’un toit à l’autre dans Toi (t) du monde rendent les choses plus douces. Serge Boulier est le protecteur bienveillant de cette petite communauté humaine attachante qui soigne ses maux et ses petits bobos par la générosité et l’attention à son voisin… L’Alsace - Lundi 10 février 2014

“Toi du monde” est le type même de « l’oeuvre de maturité » : tout s’y déploie lentement, au rythme des tout petits, une petite découverte à la fois. Avec toute sa présence et son métier, dans un univers qu’il a lui-même construit minutieusement, Serge Boulier réussit à mettre en scène un spectacle d’une profonde humanité, imprégné d’une lumineuse compassion. C’est tout cela — et une foule de petits détails encore touchant la transmission et le respect — qui en fait pour les enfants un rendez-vous important avec la « vraie vie ». Michel Bélair - Le Devoir (Montréal) - Octobre 2015