Librement inspiré du livre pour enfants d’Élisabeth de Fontenay, Quand un animal te regarde offre un nouveau regard sur ceux qui partagent notre planète : « Quand on sait combien les enfants ont des rapports privilégiés avec les animaux, et les animaux avec les enfants, on se dit qu’un certain Une plongée dans le regard des animaux.émerveillement devant le mystère vivant qu’est un animal, peut ouvrir les petits d’hommes à la réflexion » et questionner tout un chacun avec humour.
Un acrobate zoomorphe, un plasticien, une danseuse-comédienne et un musicien-bruiteur explorent de manière ludique l’histoire du rapport de l’homme à l’animal. Des dessins sur le sable, des métamorphoses dansées, des bruitages et des scènes dialoguées réaniment notre faculté d’émerveillement face à ces êtres tellement différents de nous et pourtant si semblables. Avec ce tout nouveau spectacle, la compagnie du Singe Debout explore, de manière aussi savante que ludique, le mystère qui surgit dès que l’on rencontre le regard d’un animal.
Librement inspiré d’un livre pour les enfants de la philosophe Elisabeth de Fontenay, « Quand un animal te regarde » (Gallimard Jeunesse) qui a beaucoup écrit pour les adultes sur la question animale : « Quand on sait combien les enfants ont des rapports privilégiés avec les animaux, et les animaux avec les enfants, on se dit qu’un certain émerveillement devant le mystère vivant qu’est un animal peut ouvrir les petits d’hommes à la réflexion ».
Ce mystère, il surgit dès que vous rencontrez le regard d’un animal familier. Comment est-il possible que des êtres vivants se révèlent à la fois tellement différents et tellement semblables ?
Avec mon partenaire de compagnie, Cyril Casmèze, nous poursuivons depuis plusieurs années une recherche artistique autour de l’animalité. Notre travail a évolué, pris des formes multiples et nous a conduits à rencontrer des artistes différents (danseurs, plasticiens, magiciens) ainsi que des philosophes, psychologues, auteurs, spécialistes de l’animalité pour créer des performances/spectacles, conférences dérapantes notamment au Musée de la Chasse et de la Nature à Paris où nous intervenons depuis deux saisons.
C’est ainsi que de discussions en galops d’essai, le livre pour enfants (mais tellement riche d’informations) de la philosophe Elisabeth de Fontenay, texte que nous donnons régulièrement à lire à nos stagiaires, m’est apparu nécessaire à rendre sur un plateau pour comprendre le rapport de l’homme avec l’animal et son évolution depuis des siècles.
Créer un spectacle tout public qui raconte de façon simple et ludique cette problématique, mariant à la fois un texte qui enseigne et des parties très physiques et visuelles. Notre savoir faire animal au service de l’animal.
Le texte pour enfants d’Elisabeth de Fontenay (philosophe) : « un animal qui te regarde » (Gallimard, Jeunesse/Giboulée, Chouette penser) interroge le mystère de l’animal, si proche et si lointain. Elisabeth de Fontenay évoque la relation de l’homme à l’animal à travers les siècles et la philosophie. Ainsi elle commence par l’origine du mot « Animal », son étymologie indique que les êtres qu’il désigne ont une âme : anima en Latin. Jusqu’au 18ème et à une exception près, Descartes et ses disciples, on a pensé que les animaux avaient une âme plus ou moins complexe. Et cette pensée incluait pour certains un respect, une fraternité, pour d’autres une méfiance ou une indifférence. Pour aboutir à notre 21ème siècle où on se pose la question du droit de l’animal.
La philosophe explique cette évolution de façon simple et utilise la parole de penseurs qui polémiquent entre eux au cours des siècles et reflètent l’état d’esprit des sociétés. C’est une adaptation de ce cheminement qui sera la base de ce spectacle sous forme de récit dans lequel viendront s’inscrire différents moments chorégraphiés, musicaux et visuels. Les échanges entre des penseurs de différentes époques seront incarnés au cours du récit.
De l’Antiquité à nos jours, nous raconterons de façon ludique le rapport de l’homme à l’animal : récit pris en charge par tous les interprètes (musicien-bruiteur, dessinateur sur le sable, comédien acrobate zoomorphe, danseuse comédienne).
Ce récit est émaillé et nourri visuellement (dessins sur le sable en direct), chorégraphiquement (métamorphoses animales évoquant la croyance de la réincarnation animale, êtres hybrides de certains mythes et légendes), théâtralement (scènes : polémiques entre penseurs, procès d’animaux au tribunal, députés et le droit des animaux) et musicalement (bruitage, percussions et saxophone alto).
Sur le plateau, 4 interprètes : une danseuse comédienne, un comédien acrobate zoomorphe, un musicien-bruiteur et un plasticien prennent tour à tour en charge le récit. Scénographie : sur un large écran seront projetés des dessins sur le sable (animaux et leurs regards) faits en direct et préparés avec le plasticien.
Sur scène à jardin, sa table face à nous, il dessine et efface, c’est ce côté éphémère et en renouvellement perpétuel que je veux évoquer.
Sur scène à cour : un autre poste ou le musicien bruiteur à l’aide d’objets insolites ponctue et dérègle la parole.
Les danseurs comédiens tracent la chorégraphie des métamorphoses et incarnent les différents Penseurs (ses).
C’est un jeu de relais entre eux 4 et un dialogue avec le public. Certains moments glissent jusque dans la salle et invitent les spectateurs à participer.
C’est donner à entendre et questionner un propos, dans un engagement physique, sans oublier l’humour.
« On raconte qu’un jour, passant près de quelqu’un qui maltraitait son chien, rempli de compassion, il prononça ces mots : « arrête de frapper ! Son âme, je l’entends, est celle d’un ami que j’ai pu reconnaître aux accents de sa voix. » Xénophane à propos de Pythagore
Cette création fera l’objet d’une captation par la société de production de docu-fictions FL Concepts destinée à être diffusée sur les médias français et internationaux. Fondé par Frédéric Lepage, FL Concepts est l’un des leaders en matière de productions de docu-fictions portant sur la protection de la Terre, sur l’environnement et sur la vie animale. Frédéric Lepage est écrivain, auteur et producteur de plusieurs centaines d’émissions et de documentaires. Il soutient personnellement la démarche et le travail de la Compagnie du Singe Debout. JADE DUVIQUET
Jade Duviquet, auteure, metteur en scène et comédienne entre autres avec Jean-Paul Wenzel, Jérôme Savary et Jean-Yves Ruf fonde la Compagnie du Singe Debout en 2002 avec Cyril Casmèze, comédien et danseur issu du Cirque Archaos et Cirque Plume.
Ils créent d’abord un duo, Bête et Bel, qu’ils tournent en Europe puis ils conjuguent leurs expériences de cirque et de théâtre pour explorer les frontières poreuses entre l'homme et l'animal et approfondir leur recherche corps, langage, silence et parfois sons et images à travers leur crédo : montrer l'animal pour nous montrer l'homme, mettre parfois l'acteur dans le corps de l'animal pour nous parler de l'humain ; c’est ainsi qu’ils créent Animalité à la Ferme du Buisson, Un grand Singe à l’Académie d’après la nouvelle de Kafka aux Amandiers de Nanterre, Cet animal qui nous regarde aux Subsistances à Lyon.
Ils explorent aussi dans plusieurs créations les territoires de l'intime, histoires où cette fois l’animalité apparaît en fulgurances, c’est CQPVD ou Ce Que Parler Veut Dire aux Subsistances à Lyon, Un Plus Un à Vidy Lausanne, Il est plus facile d’avoir du ventre que du coeur au TOP, Boulogne. Toutes leurs créations sont parties en tournée nationale et certaines, internationale (Unplusun : Festivals de Bucarest, Tunis). En octobre 2012, Zoomorphic Wild Man est présenté au Festival Walls and Bridges à New-York. Depuis 2013, la Compagnie est en résidence au Musée de la Chasse et de la Nature à Paris où elle présente des spectacles /performances. En 2014/2015, la Compagnie est en résidence territoriale au Centre Culturel Boris Vian, Les Ulis.
La compagnie accompagne aussi ses créations - tant en amont que pendant les tournées - d’un travail d’ateliers, de lectures, de débats, de rencontres auprès d’un public d’adultes, auprès d’enfants et d’adolescents, mais intervient aussi en prison ou en hôpital psychiatrique, Jade et Cyril aiment travailler avec des artistes différents : des plasticiens (David Myriam, Yvan Zigg), des scénographes (Laure Pichat, Jean-Marc Kachko) des magiciens acteurs (Rémy Berthier, Marc Wéry) des musiciens-bruiteurs (Jean-Francois Hoel, Jean-Marc Istria ), des jongleurs-danseurs (Clément Dazin) et des philosophes (Etienne Bimbenet, Vinciane Despret) … autant de rencontres qui nourrissent les créations de la compagnie.
Dans « Animalité », première création, en 2002 à la Ferme du Buisson (Scène Nationale de Marne la Vallée) : un homme, fatigué d’être un homme, fatigué d’endosser son costume d’humain se réfugiait dans l’état animal, tandis qu’une femme tentait de le ramener à l’humanité, à l’amour.
Une tournée s’organise et le spectacle voyage à La Coursive-la Rochelle, au Théâtre de Lannion, au Théâtre Romain Rolland-Villejuif, à Vesoul, à l’ Espace Planoise-Besançon,…
« UnPlusUn », créé à Vidy-Lausanne en 2004 et joué au Théâtre des Amandiers à Nanterre en 2005, est le deuxième spectacle coécrit avec Jean-Yves Ruf qui met en scène Jade et Cyril, traversant la danse du couple, dans une confrontation entre fuite et fusion, tout en tension et animalité retenues. Cette création sera également présentée au Théâtre de Saint Quentin, sur quelques scènes nationales Chalon sur Saône, Belfort,… et à l'étranger (Festival de Tunis, de Bucarest..).
Puis en novembre 2006 aux Amandiers de Nanterre, « Un grand singe à l’académie » d’après la nouvelle de Franz Kafka « Rapport pour une Académie » (1917) est la troisième pièce au répertoire de la compagnie que Jade Duviquet met en scène. Elle se présente sous la forme d’une conférence. La nouvelle de Kafka leur a paru comme une continuité, se jouer de « métamorphoses » pour mieux parler de l’homme.
Une tournée conséquente verra ainsi le jour : CDR de Tours, Théâtre de l’Espace-scène nationale de Besançon, la Halle aux Grains-scène nationale de Blois, Espace Marcel Carné-St Michel sur Orge, Théâtre de la Tête Noire –Saran, Théâtre Quartier Libre-Anecis, L’auditorium-Gonnesse, Maison de la Culture de Bourges, Théâtre de Chartres, Centre culturel de Terrasson, Théâtre de Châtillon, CNCDC de Chateauvallon, Besançon et se prolonge encore lors de la saison 2008/2009 au Théâtre de Surennes et au Théâtre de Vannes.
CQPVD ou Ce que parler veut dire, premier chantier aux Subsistances de Lyon en avril 2008 et créé en octobre 2008 au Théâtre de Châtillon, coproduit par Arcadi, s'appuie sur un savant et malicieux montage d'un texte original sur l'hypocondrie et d'extraits d'«Autoportrait» d'Edouard Levé. Ce spectacle nous révèle la singularité de 3 hommes, 3 univers, 3 formes de langage : le langage corporel avec un athlète hypocondriaque, le langage oral avec un performeur mental et le langage sonore avec un homme-son.
Cet animal qui nous regarde, chantier en Avril 2009 aux Théâtre des Subsistances de Lyon et créé à la Maison de la Culture de Bourges en mars 2010, avec le soutien du Théâtre Silivia Montfort et d’Arcadi dans le cadre des plateaux solidaires, puis programmé à Vannes. Jade Duviquet crée ici un spectacle pour jouer avec le langage de l'homme et le silence des bêtes, interroger nos liens à l'animal, cet "autre" souvent humilié et méprisé mais aussi aimé, adoré, ce quasi-frère.
En 2011, « Il est plus facile d’avoir du ventre que du coeur », en gestation depuis 2009, a été créé au Théâtre de l’Ouest Parisien à Boulogne, puis au Théâtre du Lucernaire à Paris. Après leurs derniers spectacles pluridisciplinaires, Jade Duviquet et Cyril Casmèze ont eu envie de revenir à un spectacle plus simple, lié à la singularité de Cyril Casmèze. Le spectacle a été représenté à Vannes au Théâtre Anne de Bretagne, au festival du Printemps des conteurs à Soissons, à l’Espace Planoise, scène nationale de Besançon, etc.
En 2012, « Zoomorphic Wild Man » au Festival Walls and Bridges – New-York, Brooklyn, organisé par la Villa Gillet, Lyon.
En 2013/2014 et 2015 : partenariat avec le Musée de la Chasse et de la Nature, Paris, pour une série de spectacle / performances : « Métamorphoses », « Normal / Pas normal », « Empreintes », « Territoires et Métamorphoses ».
JADE DUVIQUET, auteure, metteuse en scène Co-fondatrice de la Compagnie du Singe Debout avec Cyril Casmèze en 2002.
Elle écrit et met en scène : Animalité co-écrit avec Marc Michel Georges, Cyril Casmèze à la Ferme du Buisson, Scène Nationale, en 2002 Un plus un co-écrit avec Jean-Yves Ruf, au Théâtre Vidy Lausanne, et au Théâtre Nanterre Amandiers en 2004/2005 Un grand singe à l'Académie, adaptation d'après Kafka, au Théâtre Nanterre Amandiers en 2006 CQPVD ou Ce que parler veut dire, adaptation d'après Autoportrait d'Edouard Levé, Les Subsistances à Lyon, Théâtre de Châtillon, en 2008 Cet animal qui nous regarde, adaptation d'après Derrida, Rilke et Morritz, Les Subsistances à Lyon et à la Maison de la Culture de Bourges, en 2009/2010 J'me sens pas belle de Bernard Jeanjean, à la Manufacture des Abbesses à Paris, en 2009/2010 Il est plus facile d'avoir du ventre que du coeur, co-écrit avec Cyril Casmèze, en 2011, création au TOP à Boulogne, puis tournée sur 2011/2012. Il y a trop longtemps que je t’aime de Murielle Magellan, Manufacture des Abbesses, 2012. Zoomorphic Wild Man, création pour le festival Walls and Bridges, organisé par la Villa Gillet à New-York, 2012. On Ne Bouge Plus avec Rémy Berthier, Compagnie Phalène, Le Granit, Scène Nationale de Belfort, 2014 et tournée 2014/2015 au Blanc-Mesnil, Nantes, Cherbourg… Normal/Pas normal, Empreintes, Métamorphoses, Spectacles-performances dans le cadre de la résidence de la Cie du Singe Debout au Musée de la chasse et de la nature, Paris, 2013/2015.
Elle poursuit un travail d’enseignement et de recherche dans le cadre des créations de la Compagnie du Singe Debout, dans des entreprises, festivals, lycées et pour des organismes comme l’Afdas ou les Chantiers Nomades. Actuellement en résidence territoriale conventionnée par la DRAC Ile-de-France avec le Centre culturel Boris Vian, Les Ulis.
Et elle est comédienne au théâtre sous la direction entre autres de Jérôme Savary, Geneviève de Kermabon, Laurent Serrano, Marc Michel Georges, Jean-François Philippe, Gilbert Langlois, Patrick Simon, Emmanuel Depoix, Patrice Douchet, Zohar Wexler, Marie-Claude Morland, Jean-Yves Ruf, Antoine Bourseiller, Jean-Paul Wenzel et Mitch Hooper.
Elle a participé au Théâtre du Rond-Point au Grand Mezze de François Rollin et d'Edouard Baer. Au cinéma et télévision, elle a travaillé avec Chantal Akerman, Damien Peyret, Anne Villacèque, Cédric Kahn, Jean Sentis. Avec la réalisatrice, Christine François, elle co-écrit un documentaire autour du deuil et de la filiation : Le chemin de Jade Elle collabore à de nombreuses reprises avec des photographes (J.C.Bélégou), des vidéastes (P. de Geeter, A. Véga) et des plasticiens (David Myriam).
CYRIL CASMEZE, comédien, débute comme acrobate zoomorphe au Cirque Archaos et joue dans plusieurs créations du Cirque Plume, notamment No animo mas anima, Toiles1, Toiles 2.
Au sein de la Cie du Singe Debout qu'il fonde avec Jade Duviquet, il joue : Animalité co-écrit avec Marc Michel Georges, Jade Duviquet à la Ferme du Buisson, Scène Nationale, en 2002. Un plus un co-écrit avec Jean-Yves Ruf, au Théâtre Vidy Lausanne et au Théâtre Nanterre Amandiers en 2004/2005. Un grand singe à l'Académie, adaptation d'après Kafka, au Théâtre Nanterre Amandiers en 2006. CQPVD ou Ce que parler veut dire, adaptation d'après Autoportrait d'Edouard Levé, Les Subsistances à Lyon, Théâtre de Châtillon, en 2008. Cet animal qui nous regarde, adaptation d'après Derrida, Rilke et Morritz, Les Subsistances à Lyon et à la Maison de la Culture de Bourges, en 2009/2010. Il est plus facile d'avoir du ventre que du coeur, co-écrit avec Jade Duviquet, en 2011, création au TOP à Boulogne et au Lucernaire, puis tournée sur 2011/2012. Zoomorphic Wild Man, création pour le festival Walls and Bridges, organisé par la Villa Gillet à New-York, 2012. Normal/Pas normal, Empreintes, Métamorphoses, Spectacles–performances dans le cadre de la résidence de la Cie du Singe Debout au Musée de la chasse et de la nature, Paris, 2013/2015.
Il poursuit un travail d’enseignement et de recherche dans le cadre des créations de la Compagnie du Singe Debout, pour le Cirque Plume, le CNAC de Châlons-en-Champagne, la Ferme de Trielle, dans des collèges, lycées et pour des organismes comme l’Afdas ou les Chantiers Nomades. Actuellement en résidence territoriale conventionnée par la DRAC Ile-de-France avec le Centre culturel Boris Vian, Les Ulis.
Au théâtre, il a joué des textes contemporains avec Geneviève de Kermabon, Patrick Kerman, Claude Bokobza, Marc Michel Georges, Michèle Guigon (quel Cirque la vie) Jean-Yves Ruf (Un plus un), Edouard Baer (La folle et véritable vie de Luigi Prizzot) et des textes classiques notamment Victor Hugo : l'homme qui rit : Yamina Hachémi et Lucrèce Borgia : Marie- Claude Morland.
Au cabaret, à plusieurs reprises, il participe aux spectacles des Achille Tonic (Shirley et Dino), et au Théâtre du Rond-Point au Grand Mezze d'Edouard Baer et François Rollin. Et aussi : avec Télémaque, dans Le cabaret des valises, mis en scène par Bernard Kudlack ; avec la danseuse chorégraphe Marion Lévy En Somme, des textes de Fabrice Melquiot au théâtre de Chaillot puis repris au Théâtre Sylvia Montfort.
Au cinéma et à la télévision, il fait aussi quelques incartades avec Jean Sentis, Yvan Le Moigne (Le Nain rouge, sélection Quinzaine des réalisateurs), Jean-Jacques Annaud, Alain Chabat (Astérix, Mission Cléopâtre), Edouard Baer, Mia Frye et plus récemment avec les frères Larrieu (Voyage aux Pyrénées), Virginie Wagon (Clara s’en va mourir), Agnieszka Holland (Rosemary’s baby). Il est acteur et coach dans le film, à venir, (Pourquoi j’ai pas mangé mon père), réalisation Jamel Debbouze.
JEAN-FRANÇOIS HOEL, musicien, bruiteur
Jean-François Hoël apprend la clarinette au conservatoire d’Amiens. De 1975 à 1978 il se forme aux techniques du son à École de cinéma Louis Lumière puis à l’IDHEC. Parallèlement à une activité d’ingénieur du son à la télévision il étudie l’improvisation et l’arrangement jazz au CIM avec Yvan Julien de 1984 à 1987. Multi-instrumentiste, il se passionne pour le théâtre musical et la “Brocante sonore”, qui postule que tout objet du quotidien, surtout s’il est dérisoire, peut devenir musique. Fondateur en 1981du groupe Zic Zazou, qui offre depuis trente ans sur scène, le résultat de ces étonnantes recherches sonores, il compose aussi pour le théâtre (Chés panses vertes, Théâtre 80, Les fous à réaction associés, La compagnie du singe debout …), pour la télévision et le cinéma avec « La prévention de l’usure » de Gilles Charmant (2010, prix SACEM de la musique de film au festival d'Alès) et « Le secret de l’enfant fourmi » de Christine François (sortie mai 2012). En 1995, André Riot-Sarcey lui fait découvrir l’art du clown et c’est dix ans plus tard, avec un personnage de magicien du son décalé que “Monsieur Hoël et ses bons tuyaux” se produit également seul sur scène.
ALINE BRAZ DA SILVA Danseuse
Formée à la danse contemporaine par Claude Béatrix au Centre de danse de Bayeux, Aline remporte de nombreux prix internationaux (concours de Biarritz, Nyon, FNID Paris, …). Après un passage au centre EPSEDanse de Montpellier, elle intègre le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon tout en poursuivant sa formation personnelle par de nombreux stages et rencontres chorégraphiques à Paris, New York, Londres, Toulouse, Montpellier, Genève... On a pu la voir sur la scène du Théâtre National de Chaillot dans les créations En Somme ! et Dans le Ventre du Loup de Marion Lévy. Elle rejoint la Cie Etantdonné pour quatre créations La vitrine, La théorie du 2, Imago et TU. Elle intègre également la Cie Arcosm en 2009 pour la création La Mécanique des Anges et une reprise de rôle dans le spectacle Lisa. En 2013, elle joue et danse dans la pièce Nos amours bêtes, collaboration de l'auteur Fabrice Melquiot et de la chorégraphe Ambra Senatore dont elle devient assistante lors de la nouvelle création 2015 Aringa Rossa.
DAVID MYRIAM
Auteur, réalisateur, virtuose en animation de sable, créateur d’« oeuvres dérangeantes, satiriques, avec de l’humour noir et même de la poésie », David Myriam est un artiste « engagé » qui « croit en l’utopie d’une véritable société humaine ».