Oreste qui aime Hermione qui aime Pyrrhus qui aime Andromaque qui aime Hector qui est mort

D'APRÈS ANDROMAQUE DE JEAN RACINE
MISE EN SCÈNE NÉRY
COLLECTIF LA PALMERA

Lamineur d’idées reçues, le collectif La Palmera donne à comprendre et à entendre la langue de Racine d’une manière exceptionnellement généreuse et audacieuse. Dans une économie de moyens certaine (deux comédiens, des ballons gonfl ables, un balai et quelques draps), le collectif nous sert Amoureux fous des alexandrins ? Réfractaires aux tragédies grecques et au théâtre en vers ? Ce spectacle est pour vous !un concentré racinien des plus jubilatoires et savoureux. Après avoir planté le décor, expliqué le contexte historique de la tragédie et établi les liens entre les différents personnages, les comédiens nous entraînent dans cette histoire de passions et d’honneurs bafoués. Ils alternent avec facilité et bonheur deux niveaux de jeu : d’abord commentateurs avisés des ressorts de la pièce, ils endossent progressivement l’ensemble des rôles et se glissent avec aisance dans les alexandrins. Homme ou femme, chaque personnage trouvera en eux l’incarnation du confl it intérieur qui le ronge et le mènera à son funeste destin. L’immersion est totale, l’émotion palpable. On en redemande !

« Ce spectacle joyeux et alerte est une façon de dépoussiérer les classiques sans se prendre au sérieux, et aussi de démontrer qu’avec très peu d’argent mais beaucoup d’énergie et du talent, on peut parler l’alexandrin […] » FRANCE CULTURE

 



VIDÉO

 

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TRAGÉDIE ET FAUX-SEMBLANTS
Pour un spectateur, assister à une tragédie classique au théâtre peut rapidement être synonyme d’appréhension et d’ennui : la langue lui paraît une barrière infranchissable, il craint de ne pas tout comprendre et d’être perdu au bout de la première scène ; de plus, les personnages et les drames qu’ils traversent lui semblent trop éloignées de son quotidien.
C’est partant de ce constat que nous avons décidé de monter Andromaque de Racine. Mus par le désir de partager et de rendre concret un texte d’une grande richesse en cherchant les ponts qui relient notre quotidien à celui de ce monde en apparence si éloigné de nos codes et de nos valeurs, veillant toujours à conserver l’intensité de la langue portée par les alexandrins.
Nous avons donc exploré la pièce en l’éclairant de multiples façons pour finalement créer un spectacle original destiné au public averti comme moins préparé.
Jouer ce texte à deux comédiens fait aussi parti de l’enjeu, afin que le spectacle, léger dans sa forme, puisse se jouer – presque – partout et investir des lieux où une tragédie n’aurait pas nécessairement sa place.

DE LA DISTANCIATION À LA CATHARSIS
L’adaptation du texte s’articule autour des deux premiers actes, afin de coller au plus près à l’histoire et faire progressivement entrer le spectateur dans les situations qui vont donner naissance à la tragédie.
Dès les premiers mots, les comédiens, en véritables guides tragédie, exposent au public le contexte précédant le début de l’histoire : les rapports entre les personnages, leurs passions, leurs dilemmes, leurs devoirs. Comme des fenêtres s’ouvrant sur la pièce, les alexandrins surgissent dans l’exposé, préparant et habituant le spectateur à recevoir une langue qu’il n’a pas l’habitude d’entendre.
Aux actes I et II, les guides s’immiscent dans le cours de l’histoire, esquissent chaque protagoniste, et jaugent l’attention du public tout en précisant les enjeux de la pièce. Les comédiens usent de nombreux stratagèmes pour permettre aux spectateurs de comprendre les tenants et les aboutissants de chaque situation.
À l’acte III, une rupture se produit, car les personnages, dévorés par leur passion, n’ont plus qu’une obsession : satisfaire leur désir par tous les moyens. La tragédie peut alors se nouer. Cette rupture marque également le jeu des acteurs : quittant leur rôle de guide, ils deviennent l’incarnation de chaque personnage. Les mécanismes tragiques en place, le public suit alors le chemin tracé jusqu’à la folie finale.

UNE SCÉNOGRAPHIE ÉPURÉE
La scène symbolise une salle du palais où vont se nouer les intrigues. Les interprètes se servent d’accessoires pour illustrer le début de la pièce : Les personnages,auxquels ont été attribué un code de couleur, sont matérialisés dans l’espace par des seaux,des ballons et des tissus ; plus tard,des parures plus élaborées permettent d’incarner tour à tour chaque protagoniste.
La musique et les lumières très épurées mais présentes suivent pas à pas le chemin emprunté par les guidescomédiens.

JOËLLE GAYOT, FRANCE CULTURE
« Oreste aime Hermione qui Pyrrhus qui aime Andromaque qui aime Hector qui est mort. Voilà la trame, et voilà aussi le titre d’une représentation réjouissante qui se donne dans le « Off » chaque jour à 16h30, et qui est amenée au galop par deux jeunes acteurs caméléons, Nelson-Rafaell Madel et Paul Nguyen se partagent tous les rôles de la tragédie classique, et ils revisitent au pas de charge l’œuvre de Racine, avec pour seuls accessoires des tentures de couleurs et des ballons gonflables. En 1h30, ils rejouent la guerre des Grecs et des Troyens en nous expliquant par le menu les aléas de ces passions souvent complexes, puis ils se lancent dans un extrait d’Andromaque, et on croirait voir surgir devant nous les figures raciniennes. Ce spectacle joyeux et alerte est une façon de dépoussiérer les classiques sans se prendre au sérieux, et aussi de démontrer qu’avec très peu d’argent mais beaucoup d’énergie et du talent, on peut parler l’alexandrin sans faire fuir les spectateurs. »

LUCAS MALTERRE, POURQUELPUBLIC
« Oreste aime Hermione qui aime Pyrrhus qui aime Andromaque qui aime Hector qui est mort… balaye les peurs du spectateur non-averti. Il l’emmène ingénieusement et de manière ludique vers le texte dans toute sa beauté, vers la tragédie de Racine. Plus que tout cela, il est un vrai bon moment de théâtre, fourmillant d’idées de mise en scène, de jeux et de clins d’oeil. Les comédiens y sont d’une générosité sans limite, prenant le risque de jouer à quelques centimètres du public, réagissant à ses réactions. »

WALTER GEHIN, PLUSDEOFF
« Incontournable! (…) Une mise en scène et une scénographie hardies et ingénieuses, une interprétation qui répond parfaitement aux exigences de la mise en scène, Oreste aime Hermione qui Pyrrhus qui aime Andromaque qui aime… réduit au silence toutes les excuses que l’on pourrait formuler pour éviter de se frotter à un grand texte classique. »

ÉLISABETH NAUD, THÉÂTRE DU BLOG
« Ils passent donc de l’un à l’autre, avec une aisance remarquable, et réussissent pour chacun d’eux à « habiter » avec densité les différents personnages (féminins ou masculins) et leurs conflit et destinée tragiques. Cela apporte ainsi au spectacle, une cadence extrêmement juste et, de façon détournée, une dimension chorégraphique. (…) ce collectif réussit une prouesse : ne point nous éloigner du texte de Racine et capter avec tension et sensibilité, la conscience et le plaisir du spectateur. »

MARTINE ROBERT, LES ECHOS
«(…) Rien de tel que la proposition du collectif La Palmera. Deux jeunes comédiens établissent des ponts entre le monde de Racine et de son héroïne Andromaque, en apparence si éloigné de nos codes et de nos valeurs, et aujourd’hui. Au début, les acteurs explorent la pièce en l’éclairant de multiples façons, afin d’entraîner le public progressivement au plus près du texte original. Décryptant les passions, les dilemmes, des personnages, ils habituent peu à peu le spectateur à recevoir ces alexandrins qu’ils ne sont pas habitués à entendre. »

MATTHIEU MANIACI, LA PROVENCE
« Le collectif La Palmera nous fait découvrir une autre manière d’apprécier ce « Racine » qui aime tant ces amours complexes. Une fois immergée dans l’histoire, finie la rigolade, place au drame antique. Nelson-Rafaell Madel et Paul Nguyen revêtent leurs costumes et déclament d’un souffle clair et juste ces alexandrins qui nous sont chers. Cette dualité entre humour et classique est intelligemment menée. Nous sortons surpris, ravis. Pyrrhus, Hermione et Hector peuvent dormir en paix. »

Le collectif La Palmera accorde un intérêt particulier à la transmission, à inventer toutes formes d’actions culturelles auprès des publics. Le spectacle « Oreste aime Hermione qui aime Pyrrhus qui aime Andromaque qui aime Hector qui est mort. » prend en charge lui-même un parcours pédagogique, quant à la fable, ses origines, son contexte historique, les enjeux des personnages. Certains axes peuvent être approfondit avant ou après la représentation :

MYTHOLOGIE GRECQUE: À PARTIR DE LA GUERRE DE TROIE
La pièce de Racine débute quelques années après la guerre de Troie. Et toutes les intrigues amoureuses ou politiques y sont liées. Il semble intéressant donc de mieux connaître les origines de ce conflit qui opposent les grecques et les troyens, mais également d’en savoir plus sur comment il s’est déroulé et ses conséquences.

PARALLÈLE ENTRE LA DISTANCIATION DE BRECHT ET LA CATHARSIS D’ARISTOTE
Le collectif La Palmera propose d’entrer dans la pièce par la narration, sans incarner véritablement les personnages ou en le faisant avec décalage. Dans une seconde partie du spectacle, les acteurs s’emparent des personnages et les incarnent. Ces deux parties illustrent clairement le parallèle entre le théâtre épique « brechtien » (la distanciation) et le théâtre dramatique d’Aristote (la catharsis). De nombreuses propositions théâtrales dans le paysage culturel actuel utilisent d’une certaine manière ces deux procédés. En savoir plus quant à ces concepts peut aider notamment à mieux analyser des spectacles.

L’ALEXANDRIN, LA VERSIFICATION. MOLIÈRE, RACINE, CORNEILLE
Comment est construit l’alexandrin, le rythme de la langue, le choix du vocabulaire? Molière, Racine, Corneille, quelles sont les différences qui apparaissent clairement dans leurs écritures? Comment aborder cette langue ? Dire toutes les syllabes du vers, les liaisons, les enjambements, ne pas réciter, respecter la ponctuation, aller au bout du sens pour le faire entendre, le tourbillon et l’intensité de la langue… etc. Une belle matière pour un travail pratique?

P - Troie est rasée de la carte. Tous les hommes troyens sont tous morts pendant la guerre. Restent les femmes troyennes, qui, elles, sont réparties chez les vainqueurs grecs, comme des trophées. Andromaque,
N - Femme d’Hector mort tué par Achille
P - Est envoyée comme captive avec son fils Astyanax chez Pyrrhus. Car après la guerre, Pyrrhus est devenu roi d’Epire.
N - Alors l‘Épire. A l’époque, la Grèce est divisée en plusieurs royaumes de différentes envergures. L’Epire est un de ces royaumes qui est située au Nord-Ouest, et gouvernée par Pyrrhus.
P - Au même moment, Hermione, une princesse grecque, arrive de Sparte,
N - Sparte, un autre royaume grec, situé plus au Sud.
P - Hermione arrive de Sparte en Epire pour épouser Pyrrhus.
N - C’est un peu un mariage arrangé par leurs parents,
P - Exactement! Tout ce beau monde se retrouve en Epire. Une année passe. Et c’est là que commence notre histoire. On découvre, un nouveau personage, Oreste. Oreste est un ambassadeur grec envoyé par ses concitoyens en Épire pour réclamer la mort d’Astyanax, le fils d’Andromaque et d’Hector mort ... Car aux yeux des Grecs, Astyanax représente un danger. Il est le dernier des Troyens, et il pourrait un jour vouloir se rebeller et venger son défunt père, Hector et son pays, Troie.
N - Bon il faut savoir qu’Astyanax a à peine 3 ans !
P - Oui, mais c’est un danger potentiel parce qu’il est Troyen ! A peine arrive en Épire, Oreste retrouve son ami Pylade qu’il n’a pas vu depuis six mois.
N - Oui, puisque je retrouve un ami si fidèle, Ma fortune va prendre une face nouvelle ; Et déjà son courroux semble s'être adouci Depuis qu'elle a pris soin de nous rejoindre ici. (...)
P - J'en rends grâces au ciel qui, m'arrêtant sans cesse, Semblait m'avoir fermé le chemin de la Grèce, Depuis le jour fatal que la fureur des eaux Presque aux yeux de l'Epire écarta nos vaisseaux. Combien, dans cet exil, ai-je souffert d'alarmes ! Combien à vos malheurs ai-je donné de larmes. (...) Je craignais que le ciel, par un cruel secours, Ne vous offrît la mort que vous cherchiez toujours. Mais je vous vois, Seigneur ; et si j'ose le dire, Un destin plus heureux vous conduit en Epire :
N - Hélas ! qui peut savoir le destin qui m'amène ? L'amour me fait ici chercher une inhumaine. Mais qui sait ce qu'il doit ordonner de mon sort, Et si je viens chercher ou la vie ou la mort ?
P - Quoi ? votre âme à l'amour en esclave asservie Se repose sur lui du soin de votre vie ? (...) Pensez-vous qu'Hermione, à Sparte inexorable, Vous prépare en Epire un sort plus favorable ? Honteux d'avoir poussé tant de voeux superflus, Vous l'abhorriez ; enfin vous ne m'en parliez plus. Vous me trompiez, Seigneur.
N - Je me trompais moi-même ! Ami, n'accable point un malheureux qui t'aime. T'ai-je jamais caché mon coeur et mes désirs ? Tu vis naître ma flamme et mes premiers soupirs. Enfin, quand Ménélas disposa de sa fille En faveur de Pyrrhus, vengeur de sa famille, (...)
P - pendant qu’Oreste parle - Et c’est là qu’on apprend qu’Oreste est en fait très amoureux d’Hermione depuis son enfance. Hermione, elle, ne l’a jamais aimé. Oreste décide de partir pour tenter de l’oublier. Mais ça se complique, durant son exil, il découvre que tous les Grecs sont ligués contre Pyrrhus, parce que Pyrrhus protège Astyanax, le fils d’Andromaque. Pourquoi ? Parce que Pyrrhus est en fait tombé amoureux d’Andromaque. Oreste se porte volontaire au nom des grecs, pour aller réclamer la mort d’Astyanax. En fait, sa véritable intention est de reconquérir Hermione. Écoutez. Action !
N - J'aime : je viens chercher Hermione en ces lieux, La fléchir, l'enlever, ou mourir à ses yeux.
P - Coupé ! Justement! En dehors de tout ce contexte politique, il y a aussi un contexte amoureux.
N - Oui, car quand les gens se rencontrent, il se passe souvent autre chose: des relations se nouent, des passions naissent, les gens ne sont pas indifférents les uns aux autres.
P - Et c’est le cas ici, puisque Pyrrhus, qui est censé épouser Hermione, est tombé amoureux d’Andromaque, sa captive … Tandis qu’Andromaque, elle, est fidèle à son mari, Hector, qui est mort. Oreste, comme on l’a dit, n’a d’yeux que pour Hermione. Sauf qu’Hermione, elle, n’aime que Pyrrhus à qui elle est promise. On en arrive donc à ce schéma : Oreste aime ...
N - Hermione, qui aime ...
P - Pyrrhus, qui aime ...
N - Andromaque, qui aime ...
P - Hector ...
P et N - … qui est mort.
Un temps.

LE COLLECTIF LA PALMERA
La Palmera, collectif pluridisciplinaire, s’attache avant tout à interroger le rapport au public, à proposer des écritures inédites, à fédérer les expériences et les parcours artistiques des différents membres, à intégrer dans leur processus de création des populations et des publics de tous horizons.
En 2010, la Palmera investit un lieu : une maison attenante à une grange dans la ville de Coussay- Les-Bois (86), qui devient un carrefour, à la fois foyer et vivier du collectif où se créent les projets. Depuis sa naissance, le collectif investit plusieurs domaines artistiques : l’image (le documentaire La Boca, réalisé par Néry), la poésie (À deux mains, par Damien Dutrait et Damien Richard) ; la musique, avec Le Grand Bal Pop Hilare et le conte musical Le violon virtuose qui avait peur du vide (créé au Festival « Les Vacances de Monsieur Haydn »).
En théâtre, Le Dragon d’Evgueni Schwartz ; P’tite Souillure de Koffi Kwahulé ; Oreste aime Hermione qui aime Pyrrhus qui aime Andromaque qui aime Hector qui est mort… d’après Andromaque de Racine.

NELSON-RAFAELL MADEL
Formé auprès de Yoshvani Médina et de Jandira Bauer en Martinique, puis de Claude Buchvald à Paris. En chant, il travaille avec Sylvanise Pépin en Martinique, Marie- Thérèse Rivoli et Cécile Bonardi à Paris. Comédien dans : Roméo et Juliette de Shakespeare et Chacun sa vérité de Pirandello m.e.s Yoshvani Médina ; Falstafe de Novarina m.e.s Claude Buchvald ; Le ravissement d’Adèle de Rémi De Vos m.e.s Pierre Guillois ; Horace de Corneille m.e.s Naidra Ayadi ; Liliom de F. Molnar m.e.s Marie Ballet ; La résistante de Pietro Pizzuti m.e.s Sandrine Brunner ; Erotokritos de Vitzensos Cornaros m.e.s Claude Buchvald ; Le jeu de l’amour et du hasard de Marivaux m.e.s Paul Nguyen ; Le dragon d’Evguéni Schwartz m.e.s Néry ; Le petit prince m.e.s Stella Serfaty ; Quelque part au coeur de la forêt, de Claude Merlin, m.e.s Claude Buchvald. Metteur en scène de : Minoé, d’Isabelle Richard Taillant ; P’tite Souillure de K. Kwahulé ; Nous étions assis sur le rivage du monde de J. Pliya. Directeur artistique de la Compagnie Théâtre des Deux Saisons.

PAUL NGUYEN
Formé à l’Ecole Claude Mathieu. Comédien dans : Les Vilains, m.e.s par Damien Coden et Cédric Miele; La Mouette de Tchekhov m.e.s par Jean Bellorini et Marie Ballet ; Le Bac à Sable m.e.s par Kên Higelin ; Horace de Corneille m.e.s par Naidra Ayadi ; L’Ours et la Demande en Mariage de Tchekhov m.e.s par Virginie Bienaimé et Charlotte Dupuydenus ; Le Dragon d’Evguéni Schwartz, m.e.s par Néry ; P’tite Souillure de Koffi Kwahulé m.e.s par Damien Dutrait et Nelson-Rafaell Madel. Metteur en scène: Le Jeu de l’Amour et du Hasard de Marivaux. Il collabore avec le collectif Io (Aventures surréalistes).

NÉRY CATINEAU
Auteur, comédien, chanteur, metteur en scène, Néry a un parcours atypique. Formé à l’école CFT des Gobelins, il s’oriente vers la scène et l’image. Il suit les cours de théâtre d’Yves Pignot et fait un stage déterminant avec Philippe Hottier. En 1982, il créé le collectif « Super Trollop » (courts-métrages: Massacre à la Poinçonneuse, Le travail du fer, nommé aux Césars, 1987). Il mène parallèlement une carrière de chanteur-compositeur avec « les Nonnes Troppo » puis « les VRP », qui le mène aux quatre coins du monde. En solo, il sort trois albums, La vie c’est de la viande qui pense (prix de l’académie Charles Cros), Vol Libre et Belgistan, réalisé par Matthieu Chedid. Il accompagne dans leur travail de scène des chanteurs comme Olivia Ruiz, Romain Didier, Daniel Lavoie, Christine and the queen, Gaël Faure, Enzo Enzo, Khalid K., Jean Guidoni… Il met en scène Le Dragon, d’Evgueni Schwartz. Il collabore avec le collectif Io (La Petite Marchande d’Allumettes, Aventures surréalistes). Il est l’auteur et récitant du conte musical Le violon virtuose qui avait peur du vide.