Oboman plays Cole Porter

 

Grand amoureux des anches doubles et du hautbois en particulier, Jean-Luc Fillon, surnommé Oboman en référence à cet instrument qu’il maîtrise parfaitement, a choisi avec ce nouveau projet Le maître du hautbois Oboman revisite en trio le répertoire du grand compositeur américain Cole Porter. de rendre hommage au grand compositeur Cole Porter dont les créations comptent parmi les plus célèbres du répertoire américain de la chanson et du jazz des années 20 aux années 50. Pour mieux servir le lyrisme de ce poète de Broadway, Oboman propose une instrumentation proche des romantiques en s’accompagnant de Frédéric Eymard au violon alto et de João Paulo au piano. Un trio « de chambre » qui revisite les harmoniques et offre une nouvelle approche originale des mélodies si familières de Cole Porter.

 



VIDÉO



 

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CULTURE JAZZ
« Jean-Luc Fillon est un amoureux des anches doubles et du hautbois en particulier. Il s’est d’ailleurs forgé son surnom en référence à cet instrument qu’il met dans des situations contrastées en fonction de ses projets. Cette fois, il réunit un trio « de chambre » pour une approche personnelle et originale des grands classiques de Cole Porter. Les alliages hautbois/cor anglais et violon alto (Frédéric Eymard) sont particulièrement agréables à l’oreille. Le remarquable pianiste portugais João Paulo dessine un maillage harmonique précis et sensible pour cette musique, par essence, chantante. »

SOPHIE CHAMBON, LES DERNIÈRES NOUVELLES DU JAZZ
« Tout le monde connaît Cole Porter, même les plus jeunes et ses chansons ont fait le tour de la planète, des années vingt aux années cinquante, gravées dans les mémoires dans l’interprétation qui les rendit célèbres, à Hollywood. Prenez Marilyn pour « My Heart Belongs to Daddy » dans Let’s Make Love ou Fred Astaire pour « Night and Day » dans l’une de ses séquences les plus «glamour» avec Ginger Rogers dans The Gay Divorcee. Parfois on ne sait pas qu’il s’agit de lui, mais le plus souvent, le titre est sur le bout de la langue... ce qui est arrivé à Oboman lui-même avant de reconnaître « Easy to love » et d’ajouter non sans humour que « Love is everywhere » ...chez Cole Porter, même si l’on pourrait ajouter qu’il s’agit aussi d’amour vache, désespéré ou désespérant comme dans “Love for sale”, “What is this thing called love?” Cole Porter savait utiliser la musique pour mordre à la réalité qui pouvait lui échapper, se révélant souvent vulnérable, étrangement familier. Disposant d’une solide formation classique, Cole Porter a vite aimé le jazz, la musique de l’époque et s’est particulièrement illustré dans la comédie musicale avec de grands succès à Broadway comme Anything goes.

Douze titres, parmi des centaines de chansons, le choix a du s’avérer difficile pour le trio sans rythmique composé de Joao Paulo au piano, Fred Eymard à l’alto (il s’agit de violon) et Jean Luc Fillon pour le hautbois. « Un trio à l’instrumentation romantique pour servir le lyrisme du poète de Broadway », qui fait résonner le classique dans le jazz, la musique savante du XXème siècle.

Avec le souvenir de ce musicien, commence une histoire... Même si les mélodies demeurent, les harmoniques sont revisitées et les arrangements sont suffisamment rythmiques pour entraîner sur la piste et inviter à la danse... C’est une des caractéristiques de la musique de Cole Porter. »

JEAN-LUC FILLON
En parallèle à de sérieuses études classiques de Hautbois,, de direction d'orchestre et d'écriture (licence de concert à l'Ecole Normale Supérieure de Paris, Médaille d'or au CNR d'Aubervilliers et Prix d'honneur au CNR de Versailles, lauréat du concours international de musique de chambre de San Sebastian), Jean-Luc Fillon étudie l'improvisation et l'écriture jazz au CIM à Paris et obtient dès 1986 son DE de Jazz à la guitare Basse.
En 1987, il débute sa carrière comme hautboïste solo à l’Orchestre Symphonique d’Europe qu’il quittera quelques années plus tard pour s’engager dans une carrière de soliste.
De 1991 à 1998, il enregistre trois Disques avec Jazzogène Orchestra, vivement salués par la critique, se produit dans de nombreux Festivals et salles parisiennes (New Morning, Auditorium des Halles, Salle Gaveau, Petit-Journal…). Pour la première fois aux Festivals de Jazz de Vienne et de Besançon, il intervient en soliste au hautbois avec Antoine HERVE, Lauren NEWTON, Claudio PONTIGGIA et Franck TORTILLIER.
En 2000, lors de sa 2ème tournée en France, Bob Mintzer écrira une pièce spécifiquement pour Hautbois/Cor anglais et Sax ténor intitulée " French Suite ". Après avoir collaboré en tant que chef d’orchestre et bassiste avec Patrice CARATINI, Antoine HERVE, Michele HENDRICKS, Glenn FERRIS, Paolo FRESU, Jean-Marc PADOVANI, Manu di BANGO, TARATATA…, J-Luc Fillon, associé à l’espace musical « Le Sax » à Achères (78), multiplie les nouvelles rencontres au Hautbois et Cor anglais avec notamment : N’Guyen LÊ, Pierre BLANCHARD, Lauren NEWTON, Claudio PONTIGGIA, Bob MINTZER, Yves TORCHINSKY, Pierre-Marie BONAFOS…
Depuis 2001 J-Luc Fillon enchaîne de nombreuses réalisations afin de présenter le caractère novateur du Hautbois et du Cor anglais dans l’improvisation (sélection à l'audition européenne de l'Orchestre National de Jazz Paolo Damiani, enregistrements de plusieurs émissions au sein de " A l'Improviste " diffusée sur France Musiques, création du Collectif Artistique Ad Lib). La même année, il est nommé professeur de Jazz au conservatoire national de Région de Cergy-Pontoise (95).
Fin 2001 - 2002 : JLuc Fillon entame une très longue collaboration avec le pianiste portugais, João Paulo, qu’il avait rencontré quelques années auparavant sur Paris. Ils enregistrent ensemble de nouvelles compositions de J-Luc Fillon au hautbois & cor anglais avec Denis Leloup et Pierre Blanchard, Joël Grare… La même année, il enregistre en compagnie de Pierre-Stéphane Michel au sein du trio pSM et toujours Joël Grare aux percussions. Jean-Luc Fillon se produit à partir d’octobre 2002 sur Paris, en compagnie de João Paulo, Denis Leloup dans une formule qui reste variable (duo/trio).
En 2013, Jean-Luc Fillon poursuit les créations audionumériques avec la sortie de l’album « Choros do Brasil » en compagnie des virtuoses Brésiliens Eduardo Miranda et de Tuniko Goulart ; album sélectionné par FIP comme disque de la semaine. Il est également invité au Portugal par différentes universités et conservatoires de musique à donner des master classes d’improvisation á des étudiants hautboïstes. Cette même année, le concours international de Hautbois et Basson de Muri (Zürich) offre une soirée carte blanche à J-Luc Fillon qui choisira de présenter un concert en deux duos : le premier avec le pianiste Joao Paulo, le second avec l’accordéoniste Didier Ithursarry. A son retour, Il est invité par Xavier Prévost de France Musique à présenter « Echoes of Freedom » dans une formule en trio avec le batteur Barry Altschul et le contrebassiste François Méchali lors de l’émission « Jazz sur le Vif ».
En 2014, Il enregistre le projet « Echoes of Freedom » en 4tet avec Mark Feldman, François Méchali et François Merville et donne une série de concert avec cet ensemble. Il part quelques temps à New-York pour des masterclasses et quelques concerts ; il se produit notamment avec les pianistes Don Friedman et le fougueux Vadim Neselovskyi. En octobre, il sort son nouvel opus « Oboman plays Cole Porter », son premier album distribué aux Etats-Unis. Un grand concert est donné au New-Morning à cette occasion avec Christian Escoudé en invité. Cette fin d’année sera aussi marquée par la création dans le cadre du festival Sons 9 du duo « Late ‘Trane » avec Paul Hanson et d’une rencontre prometteuse avec le guitariste tatare Enver Izmaylov. Enfin, c’est aussi le début du tournage par Pirouette production du documentaire « ’Obomania », , sur la vie et l’oeuvre de Jean-Luc Oboman Fillon.. (bio complète)

JOÃO PAULO
João Paulo Esteves da Silva est né à Lisbonne en 1961, l’année de la création d’Amnesty International ! A quatre ans, il prend ses premières leçons de piano et étudie ensuite le piano et la composition au Conservatoire National Supérieur de Lisbonne où il obtient son diplôme supérieur de piano. En 1984, il obtient une bourse d’étude du ministère et part s'installer en France où il étudie au Conservatoire National de Région de Rueil Malmaison. De 1987 à 1989, il donne de nombreux récitals classiques (notamment au Carnegie Hall et au Cami Hall de New York).
Depuis la fin des années soixante dix, alors qu’il s’engage toujours davantage dans des études classiques, il joue dans des groupes rock et est profondément intéressé par le jazz et la musique folklorique traditionnelle.
En 1995, il fonde le groupe Almas e Danças et publie le premier album de son quartet « Serra sem Fim ». Il enregistre de nombreux CD avec le saxophoniste américain Peter Epstein (« O Exilio » 1998, « Almas » 1999, « Esquina » 2000, « Nascer » 2001). En parallèle à ces projets, il entreprend des recherches sur la musique populaire portugaise et est sollicité comme arrangeur et compositeur par de nombreux artistes lusophones. João Paulo construit patiemment une oeuvre hors des sentiers battus…
En 2001, il sort son premier disque en piano solo, « Roda, les suites portugaises ». Cette même année, il entame une longue collaboration avec Jean-Luc Fillon avec lequel il enregistre quatre disques. Il se produit régulièrement dans différents pays, principalement en France et en Allemagne.
Il a travaillé avec Peter Epstein, Carlos Bica, Ricardo Dias, Mário Franco, Jean-Luc Fillon, Carlo Rizzo, Cláudio Puntin, Samuel Rohrer, Michel Godard, Jarrod Cagwin, Dennis Gonzalez, David Binney et bien d’autres encore.
Ces dernières années, il se consacre principalement à des récitals en piano solo. Actuellement, ses autres projets de groupe sont Nascer (improvisations sur de la musique portugaise et des mélodies séfarades), As Sete ilhas de Lisboa (musiques improvisées) et Happening (avec Carlos Bica, Júlio Resende et João Lobo).
Il inscrit sa musique dans l’histoire de la culture portugaise. Elle peut être tour à tour classique -influencée en cela par la musique romantique-, traditionnelle -parce que son lyrisme prend des accents portugais et séfarade- et jazz par une improvisation qui s’ancre chez des maîtres comme Bud Powel, Bill Evans ou Keith Jarrett.

FRED EYMARD
Partagé entre le classique et le jazz, Frédéric Eymard achève ses études d'alto sur un prix du Conservatoire Supérieur de Paris. Il se spécialise alors dans le jazz et part aux Etats-Unis, où il se produit sous diverses formations, notamment lors de concerts radiodiffusés à Seattle. Ayant intégré le quintette à cordes de Pierre Blanchard, il est invité au festival des Banlieues Bleues, où il apparaît aux côtés de Ornette Coleman. A enregistré avec Laurent Cugny, Pat Metheny, Charlie Haden, Roy Hardgrove, Lucky Peterson, et Christian McBride, dans le CD d'Abbey Lincoln "A turtle's dream".