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saison 2018/2019

VEN 14 SEPTEMBRE
À PARTIR DE 18H
GRANDE SALLE
GRATUIT
PRÉSENTATION DE SAISON

SOIRÉE D'OUVERTURE DE SAISON

Après un cocktail de bienvenue, rendez-vous dans la grande salle pour la présentation des grands rendez-vous proposés par la Scène Nationale de Dieppe entre septembre 2018 et juin 2019 : il sera question de théâtre, de cinéma, de cirque, de danse, de musique, de créations, l'équipe de DSN et les équipes artistiques seront là pour en parler. Puis il y aura une pause dînatoire bien méritée… Place ensuite à un concert festif, métissé et offert, celui d'Electrik GEM ! Venez nombreux et pensez à réserver !

 

CONCERT
durée 1h20

Electrik GEM

Du néofolk très balkanique, explosif et sauvage.

Guitares saturées hurlantes, plaintes acoustiques d'un improbable ensemble traditionnel, batterie et percussions explosives et rageuses, chœur aux voix sensuelles et sauvages : voilà de quoi lancer la saison 18-19 de DSN en grande pompe avec Electrik GEM !

Le groupe, mené par le musicien touche à tout Grégory Dargent, s'imprègne des cultures méditerranéennes multiples pour en redessiner les contours. Mélange de sonorités, leur dernier album Radiopolis offre une image fidèle de la Méditerranée d'aujourd'hui : cosmopolite, tournée vers la modernité, grandiose et engagée. Le son d'Electrik GEM (Grand Ensemble de la Méditerranée) est comme une métropole dont les rues résonnent de centaines de radios diffusant en permanence des airs gitans macédoniens, des chœurs balkaniques, du rock'n'roll, des transes sahariennes ou encore des improvisa-tions contemporaines.

Sur scène, quatorze artistes, musiciens et chanteurs, nous entraînent aux sons de leurs instruments traditionnels et contemporains, de l'oud à la guitare électrique, en passant par la gadulka et l'accordéon, dans leur univers festif et coloré aux saveurs méditerranéennes.

 

« Une énergie constante, des compositions sophistiquées, un croisement entre les Balkans, le Proche Orient et l'électricité rock. Un moment de partage, sans fausseté, rare. » Les Inrocks

 

Chant Awena Burgess, Christine Clément, Jeanne Barbieri. Guitare électrique, compositions, direction Grégory Dargent. Accordéon, chant Yves Béraud. Oud, chant Lior Blindermann. Gadulka Dimitar Gougov. Tuba Jean Lucas. Clarinette, basse Jean-Louis Marchand. Tarhu Nicolas Beck. Basse électrique Vincent Posty. Batterie Frédéric Guérin. Percussions Étienne Gruel, Fabien Guyot.

Production Fresch touch.

© photo : Michel Gabriel-Duffour

Site de la compagnie


Orient : Celui des 4 points cardinaux opposé à l'Ouest. Il correspond au lever du soleil, point du ciel, côté de l'horizon, où le soleil apparaît le matin. / Eclat nacré propre aux perles. Il rappelle la lumière du soleil levant.

Humanisme : Mouvement intellectuel se développant en Europe à la Renaissance et qui, renouant avec la civilisation gréco-­‐latine, manifeste un vif appétit critique de savoir, visant l'épanouissement de l'homme rendu ainsi plus humain par la culture. / Attitude philosophique qui tient l'homme pour la valeur suprême et revendique pour chaque homme la possibilité d'épanouir librement son humanité, ses facultés proprement humaine.

L'orient n'est pas une culture, c'est un lieu de passage entre l'Europe, l'Afrique et l'Asie. En perpétuel mouvement et lieux majeurs des enjeux politiques et économiques de notre monde, il nourrit inlassablement les fantasmes et les rêves de nos civilisations, mais devient aussi le territoire de combats, de pensées et d'engagements humains.

Berceau de l'expérimentation des métissages des styles, des brassages des arrangements, de la mixité des modes et du foisonnement d'instruments ; l'Orient représente le besoin constant de réécrire artistiquement la société et ses acteurs.

C'est dans cette énergie humaniste que Le collectif « L'Assoce Pikante » s'est créée à Strasbourg, en 2001 sous l'impulsion des musiciens de L'Hijâz Car' (Contemp'oriental), Boya (Nouvelles Musiques Traditionnelles des Balkans), Maliétès (Musiques de la Mer Egée) et Shezar (Acoustic Oriental Jazz).

La recherche commune du collectif est de retranscrire, avec respect et honnêteté, ce joyau artistique sous le regard européen. Grâce à cette démarche, il peut rendre hommage à tous ces artistes orientaux qui ont oeuvré (et oeuvrent encore) pour l'écriture d'une société plus humaine, perpétuer cette tradition d'assimilation des cultures, être un vecteur de brassage des cultures et ainsi montrer qu'une société plus humaine peut s'écrire par l'écoute et la culture.

Cette recherche a ainsi pris la forme de plusieurs projets artistiques et plus particulièrement, en 2001, avec la création du Grand Ensemble de la Méditerranée. Fruit de la réunion de tous les musiciens collectifs, il mêle dans la plus pure tradition acoustique les styles musicaux d'Orient. 2007 marque la naissance de son disciple l'Electrik GEM (GEM pour Grand Ensemble de la Méditerranée) : Formation « améliorée » et rock du Grand Ensemble, il offre une image plus fidèle de la méditerranée d'aujourd'hui : cosmopolite, tourné(e) vers la modernité, grandiose et engagé(e).

Après 10 ans de recherche et d'évolution artistique, 2013 sonne pour le collectif l'arrivée d'une nouvelle ère. Les musiciens souhaitent se remettre en question, se renouveler, pour ainsi continuer à répondre aux objectifs initiaux. Il nous semble ainsi pertinent « d'ouvrir » l'Electrik GEM :

‐ A d'autre modes d'arrangements : en enrichissant son vocabulaire musical et ainsi offrir de nouvelles possibilités de création.

‐ A d'autres musiciens : en permettant à l'Electrik GEM, tout comme le collectif l'a toujours été, d'être un lieu de rencontres et de partages constants entre artistes.

‐ A l'apprentissage : durant toutes ces années de création et de pratique des musiques traditionnelles, les musiciens ont acquis une notoriété en Alsace, en France et à l'étranger à travers de nombreux concerts, mais aussi des stages de pratiques musicales, ateliers, masterclass, arrangements, réalisations d'albums, etc... Naturellement ce besoin de transmission devient une préoccupation majeure du collectif. Ainsi, l'Electrik GEM entend lui aussi permettre aux jeunes artistes de comprendre l'importance et la force de leur instrument.


L'envie de transmission et de partage a amené les musiciens de l'Electrik GEM vers un nouvel angle de développement, en intégrant, lors de représentations, un ensemble de cordes "classique" de conservatoires, dans l'idée de compléter l'apprentissage de ces élèves par le travail d'ouverture et d'expérimentation de nouveaux arrangements, et d'être un vecteur de brassage des cultures.

Les élèves se joignent aux musiciens, découvrent des musiques qui leur sont pour la plupart inconnus, s'adaptent aux rythmes et aux inflexions orientales, et à l'énergie rock du groupe. L'orchestre est intégré sur plusieurs titres existants du répertoire, créé lors de précédentes interventions, et un travail de création d'une pièce unique est effectué avec eux, sur un texte exprimant un lien entre la ville accueillant le projet et la Méditerranée. La création comprend des séances de répétitions ainsi qu'un ou plusieurs concerts.

Notre projet aura pour but de faire évoluer l'Electrik GEM tant dans sa forme que dans ces intervenants. Il se déclinera donc selon le cahier des charges suivant :

Rendre hommage

Nous voulons faire voyager l'Electrik GEM de ville en ville, se bercer de l'histoire artistique qu'à la ville avec l'Orient (écrivain, poète, musicien, penseur…) et rendre hommage à cet artiste en écrivant une pièce originale s'inspirant de l'une de ses oeuvres.

Perpétuer cette tradition d'assimilation et être un vecteur de brassage des cultures

Nous voulons ouvrir l'Electrik GEM à travers l'arrangement de son répertoire. C'est donc tout naturellement que nous sommes tournés vers l'orchestre à cordes. Forme traditionnelle et classique des ensembles égyptiens du 20ème siècle, elle répond aux besoins de composition par son complément de basses et par son ajout de médium faisant écho à la guitare, aux chants et aux cordes frottées déjà présentes dans l'ensemble.

Montrer qu'une société plus humaine est possible par l'écoute et la culture

Nous pourrions travailler avec un orchestre à corde professionnel et reconnu de la profession nous offrant ainsi une notoriété complémentaire et une productivité de création conséquente. Toutefois, le souhait du collectif est ici d'offrir aux orchestres universitaires la possibilité de compléter leur apprentissage par le travail d'ouverture et d'expérimentation de nouveaux arrangements. C'est pourquoi, dans chaque ville, nous ferons appel au conservatoire, et à son orchestre à cordes plus particulièrement, pour offrir une vision grandiose de l'Orient.


Le groupe Electrik GEM (Grand Ensemble de la Méditerranée) travaille un répertoire de musiques du monde axé sur les musiques méditerranéennes et celles du Maghreb, tout en intégrant des composantes très amplifiées.

A force de parcourir la Méditerranée et de s'imprégner de ses cultures, Grégory Dargent (joueur de oud et guitariste, compositeur et arrangeur des Cavaliers de l'Aurès pour Houria Aïchi et L'Hijâz'Car) et les musiciens du collectif l'Assoce Pikante ont décidé d'en redessiner les contours.

L'Electrik GEM créé donc Radiopolis, centre névralgique de cette mare nostrum, métropole dont les rues résonnent de centaines de radios diffusant en permanence des airs gitans macédoniens, des choeurs balkaniques, du rock'n roll, des transes sahariennes ou encore des improvisations contemporaines.

Guitares saturées hurlantes, plaintes acoustiques d'un improbable ensemble traditionnel, batterie et percussions explosives et rageuses, choeur aux voix sensuelles et sauvages, l'ensemble est, à l'image des métropoles méditerranéennes mêlant crasse et beauté, impressionnisme musical, évocateur de paysages urbains en friche ou en devenir. 


Sur Radiopolis Projekt, le Grand Ensemble de la Méditerranée (14 musiciens sur scène) scelle l'alliance iconoclaste de l'acoustique instrumentale orientale, du rock saturé et des voix blanches traditionnelles d'un choeur bulgare : du néofolk très balkanique, explosif et sauvage. Télérama

Avec Radiopolis Projekt, l'Electrik Gem (Grand Ensemble de la Méditerranée) nous entraîne sur les rives de la Méditerranée. Aux côtés de l'ensemble traditionnel, les guitares sont saturées, les percussions explosives, les voix se veulent sensuelles. Avec Grégory Dargent, joueur de oud, et les musiciens du collectif l'Assoce pikante. 20Minutes

Mélange de sonorités méditerranéennes et urbaines, Radiopolis Projekt se fait l'écho d'un univers cosmopolite, agité et jubilatoire, où les opposés s'attirent. Inspiré par des membres de l'Assoce Pikante, un collectif strasbourgeois qui participe depuis dix ans à la valorisation du renouveau des musiques traditionnelles, le groupe Electrik GEM [Grand Ensemble de la Méditerranée] rassemble des musiciens d'horizons et de genres multiples, emmenés par Gregory Dargent : les accents balkaniques répondent aussi bien aux déchainements d'une guitare saturée qu'aux mélodies du oud ou du tarhu. Dense et chaotique, l'itinéraire de Radiopolis Projekt suit des ruelles encombrées, des marchés aux senteurs contrastées, des quais surpeuplés, pour revisiter une métropole imaginaire où se croise toute la diversité du monde. Mondomix

Un triangle guitare-­‐basse-­‐batterie ; deux percussionnistes (dont Fabien Guyot) ; tarhu, oud et gadulka (Dimitar Gougov), trois chanteuses et un chanteur ; une section accordéon-­‐tuba-­‐trombone-­‐clarinettes… Autant dire que le volume musical et sa diversité ont de quoi vous emporter. Le voyage est programmé vers le bassin oriental de la Méditerranée. Rythmes composés ou aksak, voix de femmes au teint bulgare, son de gadulka ou autres instruments et instrumentistes aguerris à ces cadences, à ces cultures, mais aussi reconnus pour leur ouverture aux autres musiques, jazz, rock ou simplement improvisées… L'entrain, l'imagination, la force, la fine stratégie des arrangements ne se démentent pas une seule seconde. Ça vous tient et ne vous lâche pas. De quoi chauffer les salles les plus vastes, et d'abord nos salons dont les murs se dilatent et dansent en vibrant ! Trad Magazine